À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Rapport d’inventaires de la salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) réalisés entre 2013 et 2016

La salamandre à quatre orteils (Hemidactylium scutatum) est une espèce rare au Québec, dont l’aire de répartition est discontinue et peu documentée.

Pour accroître les connaissances à son sujet, un effort d’inventaire réparti sur 44 jours et dans 9 régions administratives a été effectué de 2013 à 2016. Ce rapport présente les résultats de ces travaux d’inventaires.

Ces travaux ont permis d’observer 84 salamandres à quatre orteils adultes dans 32 sites, permettant ainsi d’améliorer nos connaissances sur la répartition de l’espèce. À la lumière de ces résultats, l’espèce semble seulement présente dans une faible proportion des habitats potentiels de plusieurs régions. Or, la mise en place de travaux supplémentaires serait nécessaire afin d’établir un taux d’occupation plus précis, basé notamment sur une meilleure sélection des sites d’inventaire et sur une capacité accrue de détection de l’espèce à l’aide de visites répétées. En somme, les données récoltées contribuent aux efforts d’acquisition de connaissances afin d’alimenter un futur rapport de situation de l’espèce au Québec.

Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce.

Régénérer le thuya et l’épinette rouge avec la coupe progressive irrégulière et la plantation d’enrichissement

Avis de recherche forestière no 181

Dans la forêt mixte tempérée du Québec, la raréfaction de certaines essences dans les peuplements de seconde venue, dont le thuya occidental et l’épinette rouge, constitue un enjeu de biodiversité en termes de composition forestière. Naturellement, les chablis partiels, les épidémies légères à modérées d’insectes ravageurs et la sénescence individuelle des arbres engendrent des trouées dans le couvert forestier. Cette dynamique est cruciale pour l’acclimatation et la reprise de croissance de la régénération préétablie de ces deux essences. Celle-ci peut-elle être reproduite à l’aide de la coupe progressive irrégulière et ainsi contribuer à créer des conditions microenvironnementales favorables à la plantation d’enrichissement de ces essences?

Doses de biosolides municipaux à appliquer pour correspondre à la quantité d’azote immobilisée dans les plantations d’épinette blanche

Avis technique SGEF-30

Les recherches ont démontré que les biosolides municipaux sont une matière résiduelle fertilisante de grande valeur en sylviculture des plantations forestières. Dans cet avis technique, nous avons estimé les doses de biosolides municipaux à appliquer au sol pour correspondre à la quantité d’azote immobilisée d’une plantation d’épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss), dans le but de faire croître celle-ci selon un indice de qualité de station de 14 m à 25 ans. Les calculs précisent que les doses opérationnelles de biosolides à appliquer surviennent surtout durant les 30 premières années de la plantation.

Surveillance de la santé des poissons sauvages

Lorsque des poissons malades ou des morts anormales de poissons sont observés au Québec en milieux naturels, le MELCCFP est sollicité. Ce dernier doit alors évaluer l’ampleur de la situation et déterminer, si possible, la cause de la mortalité des poissons. Dans la plupart des cas, il s’agit de causes naturelles liées au mode de vie des poissons ou à des changements environnementaux soudains. Un bilan des signalements fait au MELCCFP est réalisé afin d’avoir un portrait global de la situation.  

De plus, depuis plusieurs années, le MELCCFP mène différents projets de recherche afin d’acquérir des connaissances sur les maladies et les parasites de la faune aquatique sauvage que l’on trouve au Québec ou qui menacent de s’y introduire.  Ces connaissances permettent, entre autres, de répondre aux préoccupations de la clientèle en plus de contribuer à la gestion des espèces animales et des activités socioéconomiques qui s’y rattachent.