À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Réseau de suivi de la biodiversité du Québec – Protocole d’inventaire des mammifères par caméra

L’objectif premier du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec est d’être proactif à l’égard des effets des changements climatiques, en s’outillant pour suivre l’évolution rapide de la biodiversité au Québec et des services qu’elle nous rend.

Afin de mieux comprendre les changements dans certains écosystèmes ou chez certaines espèces, des bio-indicateurs sont utilisés. Certains bio-indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec sont issus de données existantes ou de la télédétection, mais plusieurs impliquent des inventaires terrain. Pour ceux-ci, un protocole standardisé a été développé. Les méthodes ont été choisies afin de s’assurer que les données soient récoltées facilement par un grand nombre de partenaires et de manière standardisée. Elles visent aussi à faciliter des analyses à grande échelle.

Le présent protocole a été élaboré pour structurer l’inventaire des mammifères par caméra, un des bio-indicateurs du Réseau de suivi de la biodiversité du Québec. Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et les techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les partenaires et les acteurs du milieu dans la réalisation du projet de Réseau de suivi de la biodiversité du Québec.

Inventaire ornithologique à la baie d’Hudson : Recherche de nids d’aigle royal et collecte de données pour le volet nordique de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec – Rapport 2023

Le manque de connaissances sur l’avifaune du Nunavik limite notre capacité à assurer le rétablissement de certaines espèces ou leur maintien à des niveaux de population viables. Le Nunavik abrite la majorité des couples nicheurs d’aigle royal (Aquila chrysaetos) de l’est de l’Amérique du Nord. Or, à l’exception d’un suivi de population effectué depuis 2011 dans le secteur de la baie d’Ungava, ce vaste territoire a fait l’objet de très peu d’inventaires d’aigles (et d’autres rapaces), même s’il compte de nombreuses parois rocheuses propices à cette espèce. Ce rapport présente les résultats d’un inventaire réalisé en 2022 à la baie d’Hudson par une équipe mixte du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) et du Service canadien de la faune d’Environnement et Changement climatique Canada (SCF). L’inventaire a notamment permis de mettre en évidence l’utilisation répandue de ce territoire par l’aigle royal, un total de 163 nids ayant été localisés, dont 133 (81,5 %) représentaient de nouveaux sites de nidification pour l’espèce. L’inventaire a également permis d’acquérir de nouvelles informations sur la nidification d’autres oiseaux de proie, soit le faucon pèlerin (Falco peregrinus), la buse pattue (Buteo lagopus), le faucon gerfaut (Falco rusticolus), le faucon émerillon (Falco columbarius) et le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus). L’inventaire visait aussi à colliger des données pour le volet nordique de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. Les indices de nidification obtenus ont permis d’étendre l’aire de nidification connue de quelques espèces. Ce fut le cas pour le cygne siffleur (Cygnus columbianus), le harelde kakawi (Clangula hyemalis), le plongeon catmarin (Gavia stellata) et le lagopède alpin (Lagopus muta), qui ont été trouvés plus au sud que leur aire de nidification connue dans le Québec continental, ainsi que pour le canard d’Amérique (Mareca americana), le pluvier kildir (Charadrius vociferus) et le butor d’Amérique (Botaurus lentiginosus), qui, à l’inverse, ont été trouvés plus au nord que leur aire de répartition connue. Par ailleurs, l’arlequin plongeur (Histrionicus histrionicus) s’est révélé particulièrement nombreux, alors que 163 individus ont été dénombrés, dont plusieurs sur des rivières qui n’étaient pas connues pour abriter ce canard. Les autres espèces en péril recensées sont le quiscale rouilleux (Euphagus carolinus), l’hirondelle de rivage (Riparia riparia), le petit chevalier (Tringa flavipes) et le phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus). Les efforts déployés durant cet inventaire ornithologique représentent l’un des plus importants projets d’acquisition de connaissances multiespèces jamais réalisé à ces latitudes.

Établissement d’un état de référence pour l’omble chevalier de la rivière Tasiallujuak, Salluit, été 2019

Ce document décrit les principaux paramètres biodémographiques (ex. : croissance, survie et reproduction) qui ont été estimés à l’été 2019 par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs pour la population d’omble chevalier anadrome de la rivière Tasiallujuak durant la montaison, à l’est de Salluit, dans la baie Déception (Nunavik). Une comparaison est également effectuée dans ce rapport entre ces estimations et celles obtenues il y a plus de 20 ans au même site, ce qui permet de mieux apprécier la manière dont ces paramètres ont pu changer au fil du temps

Définition des strates d’échantillonnage et allocation des placettes-échantillons temporaires de l’unité de sondage 04NCN – Cinquième inventaire écoforestier du Québec méridional

Ce rapport présente les données, l’analyse et les méthodes qui ont conduit à la définition des strates d’échantillonnage et à l’allocation des placettes-échantillons temporaires (PET) de l’unité de sondage 04NCN du 5e inventaire écoforestier du Québec méridional.