À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Mise à jour des seuils de fertilité des sols pour diagnostiquer les carences en calcium, potassium et phosphore chez l’érable à sucre

Note de recherche forestière n° 137

L’objectif de cette étude est de déterminer la précision des seuils de fertilité des sols existants pour diagnostiquer les carences en calcium (Ca), potassium (K) et phosphore (P) chez l’érable à sucre (Acer saccharum Marsh.) et d’en proposer de nouveaux s’il y a lieu. Les seuils de fertilité ont d’abord été analysés à partir de données provenant de 246 érablières au Québec, puis validés avec ceux de 64 autres stations situées dans le domaine de l’érable à sucre. En ce qui concerne le Ca, la combinaison de la saturation en Ca de l’horizon minéral B du sol (seuil : ≤ 28,4 %), du rapport calcium/magnésium (Ca/Mg : ≤ 5,322) et de la saturation en Ca (≤ 59,7 %) de l’humus a fourni la meilleure précision (80,5 %) pour diagnostiquer la carence foliaire en Ca. Pour le K, l’un ou l’autre seuil concernant le rapport K/ Mg dans l’humus (≤ 0,324) ou dans l’horizon B (≤ 0,436), ou le rapport Ca/Mg dans l’humus (≤ 4,382) fournissait le diagnostic le plus précis (76,3 %). En ce qui concerne le P, la combinaison de la saturation en bases (≤ 33,4 %) et de la saturation en Mg (≤ 9,6 %) de l’horizon B et le rapport K/Mg de l’humus (≤ 0,187) a fourni un diagnostic conservateur, avec une précision de 72,3 %. La précision des seuils a été la même pour les sites des Appalaches et ceux des Laurentides (p ≥ 0,53). Ces nouveaux seuils de carences dans les sols permettent un diagnostic plus précis que ceux suggérés auparavant.

Recherche et développement sur le peuplier dans la région de l’Est-du-Québec. II – Résultats d’hybridations artificielles chez les peupliers

Mémoire de recherche forestière n° 13

Ce mémoire présente les résultats préliminaires d’une série d’hybridations entre 12 espèces ou hybrides qui ont permis la réalisation de 464 croisements. Le nombre total de plants obtenus est de 57 000 répartis sur 140 familles. Pour faire ces croisements, une méthode dite du « plançon en pot » a été utilisée pour la culture des rameaux floraux dans le cas des peupliers se bouturant bien. Dans les croisements réalisés, l’accent a été mis sur la création d’hybrides Populus x Jackii qui est le résultat de l’hybridation entre Populus deltoides et Populus balsamifera. Plusieurs croisements entre espèces ou hybrides ont été essayés dont Populus tremuloides x Populus x Jaakii et le réciproque, Populus alba x Populus x Jackii et Populus tremuloides x Populus x euramericana qui ont réussi.

État référence de la faune aquatique et de ses habitats dans le secteur du pont de l’île d’Orléans, Rapport d’étape

Ce rapport d’étape présente de façon détaillée les stratégies d’acquisition de connaissances qui ont été utilisées en 2012 pour établir l’état référence de la faune aquatique et de ses habitats dans le secteur du pont de l’île d’Orléans. On y présente également les résultats généraux et une analyse sommaire des données recueillies.

La production en matière ligneuse de divers peuplements de la forêt boréale traités suivant certaines options d’aménagement

Mémoire de recherche forestière n° 12

Ce rapport analyse la production ligneuse de peuplements naturels complets d’épinette noire, d’épinette noire – sapin baumier et de pin gris de divers types, puis détermine les modifications qui ont lieu dans la production à la suite d’interventions périodiques. Les valeurs de la production totale prévue sont présentées suivant deux options. L’option extensive indique la production en matière ligneuse à divers stades de développement pour des peuplements complets non éclaircis. Par opposition, l’option intensive suggère la production aux mêmes stades à la suite d’une ou deux éclaircies.

Rentabilité des coupes d’éclaircie en vue de l’aménagement intensif des sapinières au Québec

Mémoire de recherche forestière n° 11

Durant l’année 1967/68, des travaux d’éclaircie précommerciale dans de jeunes sapinières ont été effectués sur une superficie totale de 7 168 acres (2 900 ha) par le Service de la restauration forestière du ministère des Terres et Forêts. Cette étude montre les effets probables de ces éclaircies sur la production future des peuplements et indique les méthodes d’analyse suivies. 

L’analyse des coûts et des revenus escomptés indique que si les frais annuels ne dépassent pas $0.40/acre ($1./ha) et si les coûts des éclaircies précommerciales sont maintenus en-deça de $40./acre ($100./ha), le taux de rentabilité varie de 2.5 à 6% si l’on ne tient compte que des revenus directs, et s’élève jusqu’à 9 à 10% si l’on prend en considération les revenus que retire l’État de la transformation du bois.

Ce taux de 9 à 10% apparaît intéressant si l’on considère en outre les possibilités d’emploi de la main-d’oeuvre et de création de nouvelles industries du bois qu’engendrent de telles activités. L’État devrait donc intensifier ce genre d’activités, seul ou en collaboration avec l’industrie et les particuliers, à condition de faire en sorte que le coût de ces éclaircies ne dépasse pas les limites indiquées. Cela est parfaitement possible si l’on applique les nouvelles techniques, en particulier l’emploi des sylvicides, mises au point ces dernières années, en particulier à la Forêt Montmorency.