À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Étude éco-dynamique des tremblaies de la section Laurentienne

Mémoire de recherche forestière n° 14

Ce mémoire décrit les principaux groupements de peuplier faux-tremble (Populus tremuloides Michx.) de la section Laurentienne (L.4a) de Rowe (1959). L’analyse des facteurs écologiques prépondérants responsables de la distribution des groupements végétaux a contribué à regrouper les 85 places-échantillons prélevées dans le territoire en 5 associations, 9 sous-associations et 6 variantes. L’étude de ces groupements de transition offre une certaine possibilité de prévoir la composition et la qualité des futurs groupements, ce qui pourra permettre de mieux orienter les décisions des aménagistes et des sylviculteurs.

Contenu surdimensionné inclu dans la pochette de la version papier : Les tableaux 33, 40, 41, 42, 43 et 44 sont disponibles en téléchargement.

Traitements sylvicoles appliqués dans des plantations effectuées sur dunes à Saint-Clet et Saint-Lazare, comté de Vaudreuil-Soulanges

Mémoire de recherche forestière n° 15

Le reboisement de dunes en vue d’enrayer l’érosion éolienne et fluviale s’avère efficace. Cependant, à cause de la pauvre fertilité des sables, la croissance est lente particulièrement chez les épinettes alors que celle du pin blanc et du pin rouge semble meilleure. Parce que la texture du sol est trop légère et que sa structure est inadéquate, l’application des fertilisants chimiques ne donne pas les résultats escomptés; il est préférable d’utiliser les engrais organiques pour améliorer les propriétés physico-chimiques des sols. Des travaux d’éclaircie et d’élagage améliorent légèrement la croissance du pin blanc. Le pin rouge planté à découvert démontre une croissance nettement supérieure à celui planté en sous-étage.

Comparaison de deux méthodes d’éclaircie précommerciale applicables aux jeunes sapinières

Mémoire de recherche forestière n° 16

L’utilisation de l’acide cacodylique et d’un injecteur pour l’éclaircie précommerciale d’un jeune peuplement très dense de sapin baumier a permis d’effectuer le traitement pour environ la moitié du coût de l’éclaircie conventionnelle à la hache. Un petit nombre seulement des tiges traitées ont résisté à l’application du sylvicide. Cette méthode peut être utilisée avec avantage dans plusieurs cas pour le traitement de jeunes peuplements trop denses.

Productivité et coût de diverses méthodes de traitements sylvicoles

Mémoire de recherche forestière n° 10

Le présent travail décrit les résultats des recherches sur la productivité et le coût de diverses méthodes de traitements sylvicoles effectuées au cours des années 1967 à 1970. Ces recherches se sont déroulées dans la réserve cantonale de Talon, à Sainte-Lucie-de-Beauregard, dans le comté de Montmagny. On y a effectué durant quatre ans des coupes partielles commerciales dans des peuplements de sapin de 40 à 50 ans et dans de vieux peuplements mélangés fortement dégradés. 

La campagne de 1967 a été très satisfaisante, on a alors utilisé une méthode d’exploitation conventionnelle qui consiste à produire des billes de 4 pieds (1,2 m), à les empiler à la souche, à les charger manuellement sur de petits tracteurs et à les transporter en bordure de la route de camionnage.

Par contre, la campagne de 1968 a été un échec. La méthode d’exploitation était celle du débusquage des tiges ébranchées à la souche mais tronçonnées seulement en bordure de la route de camionnage en billes de différentes longueurs. Le coût de production qui était de $18,86/corde ($5,20/st) en 1967 est passé à $31,62/corde ($8,73/st) en 1968.

En 1969, on a essayé une nouvelle méthode soit celle de l’abattage directionnel. Elle a été améliorée en 1970 et s’est avérée un réel succès puisque le coût de production était de $16,50/corde ($4,55/st) en 1969. Ces expériences prouvent donc qu’on peut trouver des méthodes de coupe ou de traitements sylvicoles efficaces lorsqu’on fait les efforts voulus.

Estimation de l’accroissement et de la production des sapinières de diverses densités

Mémoire de recherche forestière n° 18

Les données de 97 places d’étude permanentes établies dans des peuplements de sapin de la forêt boréale du Québec, ont été analysées dans le but de trouver des équations de régression pour prédire l’accroissement et les productions nettes et brutes des sapinières de diverses densités. La détermination des productions nettes et brutes par la solution de ces équations a de nombreuses implications pratiques, notamment lors de l’élaboration des décisions d’aménagement et l’évaluation de la production maximum d’une station dans le contexte d’un aménagement intensif.