À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Exploitation du saumon au Québec – Bilan 2024

Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province. Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2024. L’année 2024 se caractérise par une baisse de 57 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale, particulièrement dues au faible retour de madeleineau. À ce sujet, les montaisons de madeleineaux ont été de 79 % inférieures à la moyenne et les retours de rédibermarins, inférieurs de 47 %. D’autre part, la récolte de petits saumons à la pêche sportive a été de 83 % inférieure à la moyenne quinquennale et la récolte des grands saumons a diminuée de 78 %. Il s’agit de loin du plus faible nombre de saumons pris et gardés à la pêche sportive au Québec, étant 70 % inférieur au deuxième plus faible nombre total, lequel a été enregistré en 2023.

Modèles régionalisés de répartition des volumes de bois par classes de qualité des billes pour l’érable à sucre et le bouleau jaune

Note de recherche forestière no165

Jusqu’à présent, la qualité et la quantité des billes issues de l’érable à sucre (Acer saccharum ; ERS) et du bouleau jaune (Betula alleghaniensis ; BOJ) étaient estimées par des modèles n’utilisant que des variables à l’échelle de l’arbre, sans tenir compte de la provenance ou du milieu de croissance. Avec un échantillon comprenant 2 282 ERS et 1 971 BOJ issus respectivement de 28 et de 29 peuplements répartis à travers la forêt tempérée du Québec, nous avons évalué si l’ajout de variables explicatives climatiques et écologiques pouvait améliorer l’ajustement des modèles. D’après nos résultats, les prévisions de la qualité et de la quantité des billes varient selon les caractéristiques de l’arbre et la région, et les meilleurs modèles intègrent le diamètre à hauteur de poitrine (DHP), la classe de qualité de l’arbre (ABCD) et le groupe de régions écologiques. Pour l’ERS, à diamètre égal, le volume de billes de sciage conventionnel était le plus grand dans le sud-ouest de la province (régions écologiques 2a, 3a et 3b). Toujours à DHP égal, les ERS produisent en moyenne de 2 à 3 fois moins de volume de billes de sciage conventionnel dans le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune que plus au sud. Pour le BOJ, les plus gros volumes de billes de bois d’oeuvre ont été observés dans les régions écologiques 3c et 3d (sous-domaine de l’érablière à bouleau jaune de l’Est) ainsi que 4c (sous-domaine de la sapinière à bouleau jaune de l’Ouest) et les plus petits, dans le sous domaine de la sapinière à bouleau jaune de l’Est. L’intégration dans divers outils de planification forestière de ces nouveaux modèles, généralement plus précis et moins biaisés que les précédents, améliorera l’estimation des volumes des billes par classes de qualité pour l’ERS et le BOJ.

Ordonnance générale 2024 modifiant le Règlement de pêche du Québec

Ordonnance prise en vertu du Règlement de pêche du Québec (1990) qui modifie le contenu de ce Règlement en ce qui concerne les périodes, les contingents, les engins et méthodes de pêche et les limites de longueur ou de poids pour les poissons applicables à la pêche sportive pour une zone ou à une partie de celle-ci.

Lignes directrices pour les inventaires de nids d’oiseaux de proie diurnes autres que l’aigle royal et le faucon pèlerin à l’aide de drones

On dénombre 16 espèces d’oiseaux de proie diurnes au Québec. Ces lignes directrices encadrent l’inventaire des nids de ces oiseaux − autres que l’aigle royal et le faucon pèlerin – à l’aide de drones. La réalisation d’inventaires pour ces deux espèces, que ce soit par les méthodes classiques ou avec des drones, est encadrée par des protocoles distincts.

Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu de la conservation dans la réalisation d’inventaires de nids d’oiseaux de proie diurnes à l’aide de drones. Il encadre : 1) la recherche de nids au sommet d’arbres et de structures anthropiques; 2) la validation de l’activité de nidification; 3) la détection et le dénombrement des œufs et des jeunes dans un nid connu. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts de projets nécessitant le suivi de la nidification d’oiseaux de proie diurnes.

Toute utilisation de drones à des fins de suivi de nids d’oiseaux de proie doit être rapportée au Ministère, qui vérifiera si les travaux doivent être autorisés.

Protocole standardisé d’inventaire de la tortue géographique et de ses sites de ponte au Québec

La tortue géographique est une espèce vulnérable qui est relativement rare au Québec. Il est estimé que 40 % des populations seraient en bonne situation, alors que 50 % des populations seraient en situation précaire. Les populations de tortues géographiques en situation précaire sont généralement de petite taille et associées à quelques observations ponctuelles. L’espèce serait en situation précaire dans plusieurs localités au Québec et elle pourrait disparaître de ces endroits au cours des 50 prochaines années en absence de mesures de protection renforcées.

Le présent protocole vise à standardiser la méthode utilisée pour détecter, identifier et dénombrer les tortues géographiques sur un site.

Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et les techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu de la conservation dans la détection et l’identification de la tortue géographique. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’études d’impact ou d’autres projets nécessitant la détection de la tortue géographique.