À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Effets du dégagement sur la croissance d’espèces résineuses et sur la végétation concurrente – Bilan des suivis forestiers effectués par le MRN dans les travaux de dégagement sur les forêts publiques

…Bien que ces études antérieures mettent en évidence l’efficacité initiale des travaux de dégagement pour améliorer la croissance en hauteur et en diamètre d’espèces résineuses, la question de l’effet de ce traitement à long terme reste en suspens, du moins pour la situation du Québec. Seuls Jobidon et Charette (1992) font état de résultats obtenus 5 ans après un dégagement mécanique. Cette étude confirme l’effet bénéfique de cette méthode sur la croissance et la survie de l’épinette noire.

La restauration passive des sapinières mixtes de seconde venue : une alternative pour la conservation des sapinières mixtes anciennes

Paru dans Canadian Journal of Forest Research 37: 825-839

Les méthodes actuelles d’exploitation forestière tendent à diminuer la proportion de forêts anciennes et à fragmenter le paysage forestier, ce qui peut causer des inconvénients à certains groupes d’espèces associés à ces habitats. Pour pallier ce problème de conservation dans un paysage qui comporte peu de forêts anciennes, certains types de peuplements qui ont un bon potentiel de restauration écologique pourraient être considérés dans les stratégies de conservation. Dans cette étude, la structure et la biodiversité de sapinières mixtes de seconde venue qui ont subi une épidémie de tordeuse des bourgeons de l’épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)), de 1974 à 1986, ont été analysées quant à leur ressemblance à celles de sapinières mixtes anciennes. Trois critères structuraux ont été analysés et deux groupes reconnus pour contenir des espèces indicatrices de forêts anciennes ont été retenus, soit les plantes invasculaires et champignons saprophytes et les oiseaux forestiers. Les sapinières mixtes de seconde venue présentent des caractéristiques structurales qui s’apparentent à celles des sapinières mixtes anciennes et comportent des espèces appartenant à des groupes indicateurs de forêts anciennes. Ainsi, les sapinières mixtes de seconde venue étudiées démontrent une résilience et possèdent un potentiel de restauration de forêts anciennes.

Influence des substrats d’élevage sur la survie et la croissance de jeunes plants de résineux en site de reboisement

Paru dans Annales de l’INRGREF 7(Numéro spécial) : 217-228

La présente étude consiste à évaluer le comportement en site de reboisement de jeunes plants de trois résineux (Pinus halepensis Mill., Pinus pinea L. et Cupressus sempervirens L.) élevés en pépinière moderne dans différents substrats de croissance à base de compost d’Acacia cyanophylla Lindl., de tourbe-vermiculite et de terreau forestier. La plantation a été effectuée en 1997 dans la région du Cap-Bon, au Nord Est de la Tunisie selon un dispositif expérimental en split-plot. Après quatre années de croissance, un ensemble de variables morphologiques a été mesuré et analysé. Les mesures ont porté sur le taux de survie, la hauteur totale, le diamètre au collet, le nombre de branches et le nombre de verticilles. Les analyses statistiques des données relatives à l’évaluation des taux de survie, après la première et la quatrième année de croissance en site de reboisement, ont montré un effet espèce significatif et un effet substrat très hautement significatif. La comparaison multiple des moyennes a permis d’identifier deux groupes de substrats et deux groupes d’espèces. En ce qui concerne les substrats, le premier groupe renferme ceux à base de compost de tourbe vermiculite et le second groupe comprend le terreau forestier. Pour ce qui est des espèces, on trouve d’un côté le pin d’Alep et de l’autre le pin pignon et le cyprès. Des effets substrats et espèces se sont également montrés significatifs à très hautement significatifs pour l’ensemble des paramètres de croissance mesurés. La comparaison multiple de moyennes des substrats a permis d’identifier quatre groupes de moyennes pour la croissance en terme de nombre de verticilles, trois pour la croissance en hauteur et deux groupes seulement pour la croissance en diamètre et en nombre de branches. D’après les résultats obtenus, il apparaît que l’effet de la nature et de la composition des substrats sur le taux de survie et la croissance des plants en site de reboisement continue à se manifester même après une période de croissance relativement longue (4 ans).