par equipewp | 30 janvier 2019
Ce plan d’action constitue la suite du document synthèse « Démarche vers une gestion intégrée des ressources en milieu agricole, « Portrait et enjeux » produit par le Secteur Faune Québec et portant sur la biodiversité de même que sur les enjeux de conservation, de restauration et de mise en valeur de la faune et de ses habitats en milieu agricole.
par Claire Morin | 30 janvier 2019
Mémoire de recherche forestière n° 150
Le but de ce mémoire est de susciter une réflexion sur l’intégration du climat, du milieu physique, des perturbations naturelles et des perturbations humaines afin d’améliorer la compréhension des écosystèmes forestiers du Québec méridional. Plus précisément, deux objectifs sont recherchés : 1) quantifier l’importance relative des quatre familles de facteurs dans les changements de végétation qui surviennent le long des gradients écologiques et 2) classifier et délimiter des unités homogènes sur la base de relations de la végétation et ses variables explicatives. Afin d’atteindre ces objectifs, deux fichiers de variables ont été créés. Le premier présente la végétation actuelle et potentielle des 2539 districts écologiques qui découpent le territoire d’étude (760 000 km2). Le second décrit le climat, le milieu physique, les perturbations naturelles et les perturbations humaines. Des analyses de redondance (RDA) ont permis de connaître les principaux gradients écologiques le long desquels se répartissent la végétation, les variables explicatives et les districts écologiques. Les valeurs des axes canoniques des districts écologiques ont été utilisées dans le but de classifier les unités homogènes selon cinq niveaux de perception et de les cartographier. D’autres analyses numériques (partitionnement de la variation de la végétation) ont été effectuées pour estimer la variation de la végétation expliquée par chacune des familles de facteurs. Ces analyses ont été effectuées autant sur l’ensemble du Québec méridional que sur les unités homogènes des deux premiers niveaux de perception de la classification. Les variations observées dans l’importance relative des familles de facteurs ont permis de reconnaître quatre modèles de partitionnement. Dans ces modèles, le climat est généralement la famille la mieux corrélée avec les changements de végétation. Par contre, les perturbations naturelles dominent dans deux modèles tandis que le milieu physique devient presque aussi important que le climat dans un autre. Enfin, les perturbations humaines prennent de l’importance dans les territoires caractérisés par un long historique d’activités anthropiques (feux d’abattis, coupes). En soi, cette étude est innovatrice par son concept d’intégration de la végétation et de quatre familles de facteurs à des fins de classification et de reconnaissance des unités homogènes. Elle facilitera la mise en application de l’aménagement écosystémique.
par Marie-Claude Boileau | 30 janvier 2019
Rapport hors série du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Direction de la recherche forestière. 138 p.