À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Remise en production des milieux ouverts sur stations sèches dans la pessière à mousses du Saguenay-Lac-Saint-Jean et du nord du Québec : résultats 10 ans après plantation pour l’épinette noire

Rapport – Université du Québec à Chicoutimi, Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale

Au sein du domaine bioclimatique de la pessière noire à mousses et de la sapinière à bouleau blanc de la forêt boréale commerciale du Québec, on retrouve des formations ouvertes d’étendue variable où la composition végétale se compare à celle rencontrée dans le domaine bioclimatique de la pessière à lichens. Ces milieux ouverts sur stations sèches, souvent appelés dénudés secs (DS), sont caractérisés par un couvert arborescent inférieur à 25 % principalement composé d’épinette noire (Picea mariana [Mill.] B.S.P.), parfois accompagné de pin gris (Pinus banksiana Lamb.). La faible densité du couvert arborescent de ces milieux serait plus liée à l’historique des perturbations des sites qu’à une capacité de support jugée trop faible. En fait, elle proviendrait plus d’une succession de perturbations naturelles menant à un déficit de régénération. Ramener ces sites à leur densité arborescente initiale par différentes approches sylvicoles pourrait donc s’avérer intéressant.

Les objectifs du présent projet sont de tester la réponse de croissance de plants d’épinette noire en fonction de différentes préparations de terrain (taupe et scarifiage) et de deux gabarits de plants (126-25 et 67-50) en utilisant des plantations effectuées dans des pessières à mousses (PM) récoltées et scarifiées à titre de témoins.

Pour les parcelles scarifiées, les taux de survie demeurent, dans tous les cas, suffisamment élevés pour assurer le succès de la plantation. La croissance des plants après dix ans est significativement supérieure dans les parcelles établies dans les PM par rapport à celles établies dans les DS. Ces différences pourraient être liées au niveau de perturbation supérieure des parcelles scarifiées des PM, lesquelles ont été récoltées avant le scarifiage. Cette hypothèse est aussi supportée lorsque les données des différentes préparations de terrain utilisées dans les DS sont comparées entre elles. Le scarifiage a permis d’obtenir les taux de survie et de croissance (hauteur et volume de la tige, biomasse aérienne et racinaire) les plus élevés dix ans après plantation comparativement aux deux autres traitements de plus faible niveau de perturbation, soit la taupe et la plantation directe. L’ensemble de ces résultats démontrent que les DS, principalement lorsque scarifiés, présentent un potentiel de croissance intéressant qui mérite une attention particulière.

DEPF – L’impact de ponceaux aménagés en milieu forestier sur l’habitat de l’omble de fontaine

De 2000 à 2005, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec a réalisé une étude sur l’efficacité de la norme de protection (50 m) des frayères indiquées dans les plans annuels d’intervention forestière (PAIF). L’objectif était de mesurer l’impact de la construction de ponceaux en milieu forestier sur la qualité de l’habitat de l’omble de fontaine.

Pour du bois de qualité en plantation : l’épinette de Norvège demeure un bon choix!

Avis de recherche forestière n° 6

L’épinette de Norvège est reconnue pour sa productivité élevée en plantation. Toutefois, plusieurs utilisateurs se questionnent sur la qualité du bois provenant des sites affectés par le charançon du pin blanc. Et pourtant, les résultats de notre étude faite à partir de plantations d’une trentaine d’années s’avèrent étonnants… et plutôt rassurants dans bien des cas.