par Claire Morin | 15 septembre 2023
Il existe de nombreuses méthodes permettant de mesurer la longueur d’un poisson. Bien que certaines se soient imposées au fil du temps, leur appellation et les points de repère anatomiques qui leur sont associés varient parfois entre les équipes de recherche. Cette situation non idéale peut engendrer des biais lors de la prise de mesures, lesquels peuvent avoir une incidence sur l’analyse de données et l’interprétation des résultats qui en découlent. Dans ce contexte, ce document vise d’abord à recenser et décrire les différents types de mesure de la longueur le plus fréquemment utilisés, et ce, en particulier au Québec. Des exemples analytiques illustrant l’impact potentiel d’interchanger différents types de mesure pour l’analyse de certains paramètres liés à longueur des poissons sont ensuite présentés. Cet exercice a permis d’exposer de façon claire la pertinence de chercher à standardiser les types de mesure qui sont utilisés lors d’inventaires ichtyologiques, permettant ainsi de minimiser les biais sur lesquels nous pouvons exercer un contrôle. Compte tenu de ses avantages indéniables, des constats et recommandations sont énoncés à la fin du présent document pour favoriser ce procédé lors de la prise de mesures de la longueur des poissons au Québec.
par Claire Morin | 13 septembre 2023
Ce document présente une revue de littérature sur les principales méthodes visant à mesurer la productivité des femelles de l’ours noir ainsi qu’une réflexion sur leurs avantages et inconvénients respectifs. Cinq méthodes ont été recensées, soit le suivi télémétrique et la visite des tanières, l’analyse du tractus génital post-mortem (c.-à-d. ovaires et cornes utérines), l’analyse des dents (c.-à-d. âge et reconstruction de l’histoire reproductive), l’évaluation de l’état des mamelles et de la présence de lait et l’évaluation de l’état de la vulve. Le suivi télémétrique et la visite des ours en tanière constituent la méthode la plus largement documentée et conférant le plus de précisions quant aux indicateurs mesurés (p. ex. âge à la primiparité, taille des portées réelle et fécondité). Il s’agit toutefois d’une approche complexe et coûteuse qui nécessite un suivi à long terme des individus pour une faible taille d’échantillons. L’analyse des ovaires et l’évaluation de l’histoire reproductive des femelles à partir des dents sont des méthodes alternatives moins intéressantes, sujettes à des biais potentiels et qui doivent être développées davantage pour être utilisées sur une base régulière.
par Claire Morin | 11 septembre 2023
Ce recueil cartographique vise à permettre de repérer rapidement, sur le territoire québécois, les zones où s’effectue la pêche commerciale aux espèces d’eau douce et aux espèces anadromes et catadromes. Ce recueil découle du Plan de gestion de la pêche 2023-2024. Il a pour but d’aider à visualiser sommairement les zones de pêche commerciale, les espèces dont la pêche est permise et les périodes d’ouverture, tous engins de pêche confondus. Le plan de gestion de la pêche fait référence à l’exploitation de tous les poissons dans les eaux sans marée et à celle des poissons anadromes et catadromes dans les eaux à marée, dont les règles générales sont prévues par le Règlement de pêche du Québec (1990; DORS/90-214) administré par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs en vertu d’une délégation de l’autorité fédérale.
par Claire Morin | 11 septembre 2023
L’alose savoureuse (Alosa sapidissima) est une espèce migratrice anadrome. Son aire de répartition naturelle s’étend de la Floride jusqu’au Québec.
Historiquement, l’alose savoureuse était l’un des poissons les plus exploités en Amérique du Nord. Au début du 20e siècle, l’alose savoureuse a subi une diminution importante de ses effectifs sur l’ensemble de son aire de répartition naturelle.
Au Québec, l’alose savoureuse a été désignée comme espèce vulnérable en 2003 en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables du Québec (LEMV) (RLRQ, c. E-12.01). Un premier plan de rétablissement a été publié en 2001. En 2020, le Ministère a produit un état de situation combiné à un bilan des actions de rétablissement.
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs se dote d’un plan d’action sur l’alose savoureuse couvrant la période de 2023-2033. L’objectif global du plan d’action est de poursuivre le rétablissement et de faire une gestion durable de l’espèce au Québec.
par Audrey Verreault | 8 septembre 2023
Avis de recherche forestière no 179
Le bouturage est actuellement utilisé à l’échelle mondiale pour multiplier le matériel génétique élite en vue d’augmenter la productivité forestière. Malgré les nombreuses avancées réalisées dans les techniques culturales pour la production de plants d’épinette blanche issus de boutures, on cherche toujours à améliorer leur qualité morphophysiologique et leur enracinement. L’optimisation de la fertilisation en bore des pieds-mères figure parmi les moyens d’y parvenir.