À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Remise en production des landes à éricacées : résultats de quinze ans d’un essai sylvicoles sur la Côte-Nord

Note de recherche forestière n° 132

La conversion de peuplements forestiers productifs en landes à éricacées à la suite de feux ou de coupes, compromet la productivité forestière. Ces stations sont fréquemment caractérisées par un couvert dense de Kalmia angustifolia et de Rhododendron groenlandicum lequel provoque un blocage de la succession forestière. 

Nous présentons les résultats de quinze ans d’un essai sylvicole mis en place dans le nord-est du Québec pour étudier différentes options de remise en production de ces stations. L’expérience a été établie pour évaluer la performance de diverses espèces de conifères mises en terre avec ou sans scarifiage mécanique, ainsi que pour mesurer les effets d’une fertilisation au pied des arbres au moment de la plantation. En absence de scarifiage mécanique, le scarifiage localisé à l’aide d’un scarificateur La Taupe, une lame adaptée à une débroussailleuse, a été évalué comme alternative sylvicole. La hauteur à quinze ans de Picea mariana, Pinus banksiana et Larix sibirica varie significativement avec l’effet combiné du scarifiage localisé et de la fertilisation. Bien que les réactions varient d’une espèce à l’autre, les arbres les plus grands sont toujours situés dans les parcelles traitées avec le scarificateur La Taupe et fertilisées. Néanmoins, la croissance des plants de l’aire non scarifiée mécaniquement demeure négligeable d’un point de vue sylvicole et l’occurrence de la mortalité est élevée. Cet essai n’autorise pas les comparaisons formelles entre le secteur non scarifié et le secteur scarifié mécaniquement. Les résultats obtenus suggèrent toutefois que la préparation mécanique du sol est essentielle pour régénérer ces stations et promouvoir l’atteinte d’une productivité forestière significative.

Bilan de l’exploitation du saumon au Québec en 2006

Ce rapport est élaboré à partir des renseignements inscrits à la base de données Access « Système de gestion du saumon pour les rivières du Québec ». Celle-ci renferme les données recueillies depuis 1984 sur les prélèvements, la montaison et les ensemencements de saumons pour l’ensemble des rivières.

Le chaulage : un traitement pour revigorer l’érable à sucre

Avis de recherche forestière n° 5

Une étude réalisée par des chercheurs de la Direction de la recherche forestière (DRF) montre que le chaulage du sol d’une érablière dépérissante a un effet bénéfique à long terme sur la santé de l’érable à sucre. De plus, l’ampleur de la réaction des érsbles après dix ans laisse présager que l’effet se poursuivra encore plusieurs années. Ultimement, en revigorant ainsi les érables dépérissants, le chaulage pourrait permettre de conserver la représentativité de l’érable à sucre dans les érablières situées sur des sites acides et pauvres en calcium et en magnésium.

Diagnose des populations de doré jaune (Stizostedion vitreum) et de grand brochet (Esox lucius) du lac Opémisca en 2003

Cette étude a pour but de décrire la dynamique des populations de doré jaune (Stizostedion vitreum) et de grand brochet (Esox lucius) à l’aide des résultats des pêches expérimentales menées dans ce plan d’eau en 2003 et de diagnostiquer son évolution depuis 1992. Il est également important de vérifier si l’existence du Festival du doré Baie-James influence ou cause des impacts sur les populations de poissons
sportifs du lac Opémisca.