À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Le chaulage : un traitement pour revigorer l’érable à sucre

Avis de recherche forestière n° 5

Une étude réalisée par des chercheurs de la Direction de la recherche forestière (DRF) montre que le chaulage du sol d’une érablière dépérissante a un effet bénéfique à long terme sur la santé de l’érable à sucre. De plus, l’ampleur de la réaction des érsbles après dix ans laisse présager que l’effet se poursuivra encore plusieurs années. Ultimement, en revigorant ainsi les érables dépérissants, le chaulage pourrait permettre de conserver la représentativité de l’érable à sucre dans les érablières situées sur des sites acides et pauvres en calcium et en magnésium.

Diagnose des populations de doré jaune (Stizostedion vitreum) et de grand brochet (Esox lucius) du lac Opémisca en 2003

Cette étude a pour but de décrire la dynamique des populations de doré jaune (Stizostedion vitreum) et de grand brochet (Esox lucius) à l’aide des résultats des pêches expérimentales menées dans ce plan d’eau en 2003 et de diagnostiquer son évolution depuis 1992. Il est également important de vérifier si l’existence du Festival du doré Baie-James influence ou cause des impacts sur les populations de poissons
sportifs du lac Opémisca.

La coupe partielle pour éviter l’enfeuillement et augmenter le volume des conifères

Avis de recherche forestière n° 25

Les peuplements mixtes de peuplier faux-tremble et conifères abondent au Québec. Leur aménagement est problématique en raison du fort drageonnement du tremble à la suite de la coupe. Une étude amorcée en 1995 a montré qu’il est possible de réduire considérablement la régénération du tremble en n’ouvrant que partiellement le couvert d’un tel peuplement. Une analyse récente indique que les gains significatifs de croissance des tiges résiduelles s’ajoutent au bilan positif de cette approche sylvicole. Il ressort que l’ouverture du couvert a surtout stimulé la croissance des résineux des étages intermédiaire et opprimé. La coupe partielle apparaît donc comme un moyen de favoriser la fraction résineuse d’un peuplement mixte dominé par le tremble, et de limiter ainsi le phénomène d’enfeuillement.