À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

La stabilité des plantations : résultats des évaluations réalisées en 1989 et en 1994 dans six plantations de pin gris de l’Abitibi

Note de recherche forestière n° 69

Les résultats de cette étude montrent que la stabilité des plants, dans six des plantations réévaluées, s’est nettement améliorée au cours des cinq dernières années et que l’état de santé général des plants est bon. Les plants présentent un bon taux de survie et de bonnes croissances en hauteur et en diamètre. Toutefois, la qualité du système racinaire ne s’est pas améliorée durant cette période. Ainsi, malgré qu’il y ait plus de racines et plus de chevelu sur les racines comparativement à 1989, la présence et l’importance des déformations racinaires ont nettement augmenté.

Protection des espèces menacées ou vulnérables en forêt publique – La tortue des bois

La mesure de protection de la tortue des bois qui est décrite dans ce document concerne uniquement les activités d’aménagement forestier. Elle a été préparée par une équipe de travail (le sous-comité Faune) dans le cadre de l’Entente administrative concernant la protection des espèces menacées ou vulnérables de faune et de flore et d’autres éléments de biodiversité dans le territoire forestier du Québec.

Étude phénologique de l’anthèse de quelques espèces forestières en relation avec les degrés-jours et le nombre de jours

Note de recherche forestière n° 49

Des observations sur le développement floral ont été effectuées entre 1988 et 1992 lors des travaux de croisement dirigé sur quatre espèces résineuses : l’épinette noire, l’épinette de Norvège, le pin gris et le mélèze d’Europe. Le but de ce travail est de trouver des indicateurs qui permettraient de prévoir à l’avance les dates de dissémination du pollen et de réceptivité des fleurs femelles. Les paramètres étudiés sont le nombre de jours écoulés et l’accumulation des degrés-jours (température de référence = 1 oC). Les résultats obtenus démontrent que les deux paramètres sont des indicateurs valables pour estimer la date de maturité des fleurs mâles et de réceptivité des fleurs femelles chez les quatres espèces étudiées. Cependant il faut noter que le nombre de jours donne des indications plus précises. Les deux seules exceptions sont la date de réceptivité des fleurs femelles de l’épinette noire et la date de dissémination du pollen chez le mélèze d’Europe. Dans le premier cas, les deux paramètres ont des coefficients de variation très proches alors que dans le second cas, ce sont les degrés-jours qui représentent l’indicateur le plus précis. En complément, le rendement en pollen des fleurs mâles de 18 espèces est présenté sous forme de tableau. Des études plus élaborées sur le développement floral sont recommandées.