À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Comportement des boisés « gravement endommagés » en Estrie : 6 ans après le verglas de janvier 1998

Paru dans Progrès forestier 178(Août) : 10-13.

En 2004, la firme Chabot, Pomerleau & Associés, en collaboration avec l’Association forestière des Cantons de l’Est et M. Gabriel Roy, ing. f., Ph. D., du ministère des Ressources naturelles du Québec, a réalisé une étude qui visait notamment à analyser le comportement des boisés endommagés par le verglas de janvier 1998, suite aux travaux de coupe d’intensité variable, prescrits dans le cadre des « Programmes spéciaux d’assistance financière pour les propriétaires de boisés endommagés par la tempête du verglas survenue du 5 au 9 janvier 1998 », en 2001. L’inventaire a porté sur environ 500 hectares prescrits en 2001 dont 89 % des boisés étaient classés gravement endommagés et 11 % modérément endommagés.

Rapport mission en France

La ligniculture constitue une facette de la sylviculture intensive dont l’objectif premier est la culture des arbres en plantation de courtes rotations en vue d’obtenir le maximum de rendement de matière ligneuse. Le peuplier, parmi plusieurs autres essences, peut être considéré l’essence vedette à cet égard, compte tenu de sa productivité à l’hectare ainsi que de sa maturité technique précoce.

Afin d’améliorer les connaissances sur cette espèce cultivée depuis des décennies en Europe, une mission a été organisée par le Réseau Ligniculture Québec dont le mandat, depuis 2001, est de favoriser la recherche et le transfert de connaissances en matière de ligniculture à l’échelle régionale. Cette mission, divisée en différents thèmes, a permis à un groupe de chercheurs et de praticiens oeuvrant dans le secteur forestier québécois, de mesurer l’état d’avancement de la populiculture en France et d’appréhender les forces et les faiblesses de ce type de culture dans les forêts publiques et privées du Québec.

La mission aura aussi montré la nécessité de mettre en place des structures régionales bien adaptées aux besoins des décideurs locaux en matière de R&D et de transfert de connaissances.