par Claire Morin | 8 septembre 2023
Ce recueil cartographique vise à permettre de repérer rapidement, sur le territoire québécois, les zones où s’effectue la pêche commerciale aux espèces d’eau douce et aux espèces anadromes et catadromes. Ce recueil découle du Plan de gestion de la pêche 2023-2024. Il a pour but d’aider à visualiser sommairement les zones de pêche commerciale, les espèces dont la pêche est permise et les périodes d’ouverture, tous engins de pêche confondus. Le plan de gestion de la pêche fait référence à l’exploitation de tous les poissons dans les eaux sans marée et à celle des poissons anadromes et catadromes dans les eaux à marée, dont les règles générales sont prévues par le Règlement de pêche du Québec (1990; DORS/90-214) administré par le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs en vertu d’une délégation de l’autorité fédérale.
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par Claire Morin | 28 août 2023
Les cours d’eau situés en tête de bassin versant représentent de 60 à 85 % du réseau hydrographique. Au Québec, on en connaît peu sur les communautés de poissons qui fréquentent ces habitats. Dans la plaine agricole du Saint-Laurent, ces petits cours d’eau ont été largement modifiés pour faciliter le drainage agricole. Chaque année, des centaines de kilomètres de cours d’eau font l’objet de travaux de curage pour retirer les sédiments qui s’y accumulent et leur redonner leur forme d’aménagement initial simplifiée, c’est-à-dire, traditionnellement, la forme d’un chenal linéarisé, profond et large. L’effet de ces interventions sur la faune aquatique, sur les différentes fonctions écologiques du cours d’eau et sur leur résilience aux changements climatiques demeure méconnu au Québec. Mais ailleurs, la diminution du nombre d’espèces et de la productivité sont documentés; on rapporte des diminutions de biomasse atteignant 80 %.
par Claire Morin | 18 août 2023
Le grand polatouche (Glaucomys sabrinus) et le petit polatouche (G. volans) sont deux espèces d’écureuils volants présents au Québec.
Ce document a été préparé dans le but d’accompagner les biologistes et technicien(ne)s de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de polatouches. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection des polatouches, notamment le petit polatouche, une espèce en situation précaire.
Les principaux objectifs de ce protocole sont de : 1) Confirmer la présence du petit polatouche afin d’en tenir compte dans le cadre d’évaluations environnementales de projets pouvant avoir un impact sur celui-ci et son habitat; 2) Fournir un indice standardisé de captures par unité d’effort; 3) Améliorer les connaissances sur la répartition des deux espèces de polatouches au Québec; 4) Suivre l’abondance des populations de polatouches.
par Claire Morin | 7 août 2023
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. De 1999 à 2022, une taille minimale de 32 cm de longueur totale était appliquée au lac Cawasachouane. Depuis 2022, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm inclusivement peuvent être conservés sur ce plan d’eau, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac Cawasachouane, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé un inventaire normalisé. Celui-ci a été effectué en août et septembre 2022 par la pose de 18 filets maillants dans l’habitat du doré. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent. À des fins de comparaison, les résultats de l’inventaire réalisé en 2018 et 2019 au lac Carrière (18 filets), un lac également situé dans la réserve faunique La Vérendrye et dont la population est en santé, seront présentés.
par Marie-Claude Boileau | 7 août 2023
On trouve 18 aires de confinement du cerf de Virginie dans les limites de l’UA 012-72, soit les ravages Duchénier, Canton-Varin, Rivière-Verte, Lac-des-Eaux-Mortes, Lac-Mistigougèche, Lac-Saint-Gelais, Moffet-Patapédia, Rivière-Patapédia, Deux-Milles-Rivière-Patapédia, Rivière-Assemetquagan, Rivière‑Causapscal, Rivière-du-Moulin, Rivière-Milnikek-Nord, Rivière-Ristigouche, Ruisseau-Marshall, Ruisseau-Saint-Étienne, Lac-Leclercq et Rivière-Cap-Chat. Ces habitats totalisent 34 349 ha, ce qui représente 5 % de la superficie de l’UA.
La caractérisation du potentiel d’utilisation de l’habitat par le cerf dans chacun des ravages montre que la proportion de peuplements offrant un potentiel d’abri pour le cerf est généralement supérieure à l’objectif régional dans les aires de confinement analysées (à l’exception des ravages Rivière-Cap-Chat et Canton-Varin [compartiment A]). Les peuplements à potentiel d’abri et de nourriture-abri présentent également des proportions qui dépassent le seuil minimal fixé régionalement. Cependant, pour certains ravages, la superficie des peuplements offrant de la nourriture est faible, soit inférieure à 10 %.
Dans cette UA, les cerfs occupent principalement les ravages Duchénier, Canton-Varin et Rivière-Causapscal. Dans les ravages fréquentés, les données du plus récent inventaire aérien, réalisé à l’hiver 2023, semblent indiquer que la superficie d’occupation est constante. On observe toutefois une augmentation de la fragmentation des réseaux de pistes.
Les objectifs d’aménagement pour les ravages en présence de cerfs visent notamment à assurer l’entremêlement des peuplements d’abri et de nourriture, à maintenir des peuplements de nourriture-abri ainsi qu’à protéger et à créer de la nourriture dans les ravages en déficit de nourriture et où le cerf est abondant.