par Claire Morin | 17 février 2025
Le chevalier cuivré est la seule espèce de vertébré endémique du Québec.
Sa rareté, son déclin dans le nombre de captures (notamment dans la rivière Yamaska, où elle est considérée comme disparue) et la force des différentes menaces qui affectent ses habitats ont mené à l’octroi du statut d’espèce « menacée » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV, LRQ, ch. E-12.01), en 1999, et au statut d’espèce « en voie de disparition » selon la Loi sur les espèces en péril du Canada (LEP, L.C. 2002, ch. 29), en 2007. Afin d’empêcher la disparition de cette espèce et de renverser la tendance à la baisse de ses effectifs, quatre plans de rétablissement ont été rédigés entre 1995 et 2012.
Le présent document a pour objectif de présenter l’état génétique de la population actuelle de chevalier cuivré à la suite des efforts de rétablissement des 20 dernières années. Il présente également des recommandations afin de réorienter le programme de reproduction artificielle de l’espèce sur les bases des nouvelles connaissances génétiques acquises.
par Claire Morin | 14 février 2025
En 2023, le lac Verneuil situé dans la réserve faunique Rouge-Matawin a été étudié par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans le but de vérifier l’état de santé de cette population exploitée.
La pêche normalisée montre un habitat estival qui est optimal pour l’omble de fontaine. Néanmoins, l’omble de fontaine du lac Verneuil est considéré nouvellement surexploité selon certains indicateurs. La faible abondance de femelles matures et la présence d’espèces compétitrices constituent vraisemblablement des facteurs limitants pour cette population d’ombles de fontaine. Pour diminuer la mortalité, augmenter la taille des individus et le potentiel reproducteur de la population, des modalités de gestion visant à réduire le prélèvement par la pêche seraient à considérer.
par Claire Morin | 14 février 2025
Comme les autres formes de développement énergétique, la construction et l’exploitation de parcs éoliens peuvent avoir des impacts négatifs sur la faune. Le présent protocole couvre spécifiquement les impacts sur les oiseaux de proie en situation précaire. Il indique les exigences minimales à respecter par les promoteurs d’un projet de production d’énergie éolienne dans le cadre de l’évaluation environnementale de ce dernier. Ces exigences nécessitent de concentrer les efforts d’inventaire sur les espèces les plus précaires et dans leurs zones de nidification selon les connaissances les plus récentes concernant la taille de leurs domaines vitaux. Aussi, ce protocole présente une grille décisionnelle pour la mise en place de mesures d’atténuation des impacts escomptés d’un tel projet.
Ce protocole est une mise à jour de la précédente version publiée en 2008.
par Claire Morin | 14 février 2025
La construction et l’exploitation de parcs éoliens peuvent avoir des impacts négatifs sur la faune. Ce protocole indique les exigences minimales à respecter par les promoteurs d’un projet de production d’énergie éolienne afin d’augmenter les taux de détection des carcasses d’espèces fauniques et la précision des estimations de mortalité. Il présente également une grille décisionnelle pour la mise en place de mesures d’atténuation des impacts escomptés d’un tel projet.
Conformément aux dispositions des décrets sur la délivrance d’un certificat d’autorisation d’exploitation d’un parc éolien en vertu de l’article 31.5 de la Loi sur la qualité de l’environnement, le promoteur d’un parc éolien doit déposer un programme définitif de suivi de la faune avienne et des chauves-souris auprès du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs au moment de la demande de certificat d’autorisation prévu à l’article 22 de cette loi. Ce suivi doit permettre d’évaluer le taux de mortalité parmi les oiseaux et les chauves-souris pouvant être associé à la présence et au fonctionnement des éoliennes. À la lumière des résultats obtenus, les autorités du Ministère pourront formuler des demandes spécifiques ayant pour but de recueillir des données complémentaires, de mettre en place des mesures d’atténuation ou d’assurer un suivi de l’efficacité de ces mesures auprès de la faune avienne et des chiroptères. Ce protocole est une mise à jour de la précédente version publiée en 2013.
par Claire Morin | 14 février 2025
En 2023, le lac Grasmère situé dans la réserve faunique Rouge-Matawin a été étudié par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans le but de vérifier l’état de santé de cette population exploitée.
La pêche normalisée montre un habitat estival qui est optimal pour l’omble de fontaine. Néanmoins, l’omble de fontaine du lac Grasmère est considéré en surexploitation avancée selon certains indicateurs. La faible abondance de femelles matures constitue vraisemblablement un facteur limitant pour cette population d’ombles de fontaine. Pour diminuer la mortalité et améliorer l’état de la population, des modalités de gestion visant à réduire le prélèvement par la pêche seraient à considérer.