La beauté du travail d’équipe
Paru dans Le Naturaliste canadien 147(1): 3. https://doi.org/10.7202/1098166ar
À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.
Paru dans Le Naturaliste canadien 147(1): 3. https://doi.org/10.7202/1098166ar
Afin de faciliter le suivi des populations d’espèces fauniques en situation précaire au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a entrepris de bonifier les données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) en y intégrant des informations liées à leur viabilité et aux menaces qui les affectent. Développée dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR), cette démarche consiste en des analyses qui documentent les menaces et les actions de conservation qui touchent les occurrences des espèces suivies au CDPNQ.
Ce rapport synthétise les résultats des analyses concernant la tortue mouchetée et fournit des constats pouvant orienter les actions de conservation visant l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan de rétablissement de la tortue mouchetée 2020-2030.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce et sur les facteurs qui affectent la viabilité de ses populations.
Afin de faciliter le suivi des populations d’espèces fauniques en situation précaire au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a entrepris de bonifier les données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) en y intégrant des informations liées à leur viabilité et aux menaces qui les affectent. Développée dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR), cette démarche consiste en des analyses qui documentent les menaces et les actions de conservation qui touchent les occurrences des espèces suivies au CDPNQ.
Ce rapport synthétise les résultats des analyses concernant la tortue géographique et fournit des constats pouvant orienter les actions de conservation visant l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan de rétablissement de la tortue géographique 2020-2030.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce et sur les facteurs qui affectent la viabilité de ses populations.
L’inventaire aérien de l’orignal dans la pourvoirie Le Chasseur réalisé à l’hiver 2021 avait pour but d’estimer la densité, la composition de cette population ainsi que son taux d’exploitation. Cet inventaire a couvert la totalité du territoire. La densité de la population à l’hiver a été estimée à 10,3 ± 3,3 orignaux par 10 km2. L’objectif de gestion était de réduire cette densité afin de contribuer à la diminution de la population de la zone de chasse 2. Plusieurs indicateurs de suivi, soit les statistiques de chasse et les observations des chasseurs, ne corroborent pas le résultat quant à une importante diminution du cheptel. La petite superficie du territoire et sa proximité avec le Nouveau-Brunswick, dont les populations sont abondantes et peu exploitées, peuvent favoriser un apport d’orignaux dans la pourvoirie durant la chasse, ce qui en fait un territoire à haut succès. L’augmentation de la pression sur le cheptel pourrait expliquer la diminution de la densité en période hivernale et le taux d’exploitation important des segments mâle et femelle adultes. Le taux d’exploitation global pour la pourvoirie est évalué à 40,3 %, dont 58,1 % pour les mâles. Les femelles adultes représentaient 51,8 % de la population et la productivité était estimée à 51,7 faons par 100 femelles. Enfin, il est recommandé d’ajuster le contingent afin de stabiliser la population et de maintenir une mise en valeur intéressante pour la pourvoirie.
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. Depuis 2022, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm peuvent être conservés au lac Anwatan, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce et améliorer la qualité de pêche. Avant la mise en place de cette modalité, une taille minimale de 32 cm était en vigueur depuis 1999. Dans l’objectif de déterminer l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac Anwatan, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé un inventaire normalisé. Celui-ci a été effectué sur deux ans, soit en août et septembre 2020 et 2021 par la pose de 12 filets maillants dans l’habitat du doré. En raison de leur connectivité, l’inventaire regroupe les lacs Wekwâbîyak, Anwatan et Nânwatinok. Pour ce bilan, le lac Anwatan regroupe les trois plans d’eaux. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent. À des fins de comparaison, les résultats de l’inventaire réalisé en 2018 et 2019 au lac Carrière (18 filets), un lac également situé dans la réserve faunique La Vérendrye et dont la population est en santé, seront présentés.
Le lac Anwatan est situé à l’intérieur de la zone de pêche 13 ouest. Sur ce territoire, la gestion de la chasse et de la pêche a été déléguée à la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Il fait partie du territoire non organisé Réservoir-Dozois, situé dans la MRC de La Vallée-de-l’Or. La superficie du plan d’eau est de 475 ha et sa profondeur maximale est de 32 m