par Claire Morin | 21 avril 2023
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. Depuis 2016, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm peuvent être conservés au lac Joannès, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Avant la mise en place de cette modalité, une taille minimale de 32 cm était en vigueur depuis 1999. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population des dorés jaunes au lac Joannès, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatique, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2022 par la pose de 12 filets maillants dans l’habitat du doré. L’inventaire nommé 2011 a été réalisé sur deux années par la pose de six filets par année. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 21 avril 2023
La Direction de la gestion de la faune du Bas-Saint-Laurent a réalisé un inventaire aérien de l’orignal dans la Zec Bas-Saint-Laurent à l’hiver 2021. Cet inventaire s’est déroulé du 18 au 23 février 2021 et avait pour objectif de déterminer la taille de la population hivernale d’orignaux et les principaux paramètres démographiques des effectifs.
par Claire Morin | 12 avril 2023
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. Depuis 2016, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 32 à 47 cm peuvent être conservés au lac Vaudray, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Avant la mise en place de cette modalité, une taille minimale de 32 cm était en vigueur depuis 1999. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac Vaudray, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2022 par la pose de 14 filets maillants dans l’habitat du doré. L’inventaire nommé 2011 a été réalisé sur deux années par la pose de 7 filets par année. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Audrey Verreault | 6 avril 2023
Paru dans The Forestry Chronicle 99(2): 1-16
Depuis le milieu des années 1990, des coupes partielles sont utilisées de manière généralisée dans les bétulaies jaunes résineuses (BJR) de la forêt tempérée du Québec. Nous avons étudié l’effet de la surface terrière résiduelle sur la composition du peuplement et sur le temps nécessaire pour reconstituer une surface terrière marchande permettant généralement de réaliser une seconde coupe partielle selon les standards habituels de l’aménagement forestier au Québec. Pour ce faire, nous avons utilisé un jeu de données rassemblant 9 dispositifs expérimentaux ainsi que les simulations du modèle de croissance Artémis-2014 et d’un nouveau modèle, le modèle BJR, que nous avons étalonné à l’aide des données de l’étude. Nos résultats montrent que la surface terrière résiduelle influence l’accroissement annuel périodique des peuplements, lequel est maximal de 10 à 15 ans après la coupe. La surface terrière résiduelle influence aussi le temps de rotation et la composition du peuplement futur. Nous avons estimé un temps de rotation moyen de 24 ans pour une surface terrière résiduelle moyenne de 18 m2·ha-1, puis de 40 ans pour une surface terrière résiduelle moyenne de 14 m2·ha-1. Pour ce dernier, nos résultats indiquent également que des essences opportunistes de moindre valeur commerciale, comme l’érable rouge, pourraient devenir plus abondantes.
par Claire Morin | 5 avril 2023
Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province. Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2022. L’année 2022 se caractérise par une hausse de 16 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale. Les montaisons de madeleineaux ont été de 8 % supérieurs à la moyenne et les retours de rédibermarins supérieurs de 20 %. D’autre part, la récolte de petits saumons à la pêche sportive a été de 9 % inférieure à la moyenne quinquennale et la récolte des grands saumons a diminué de 13 %. Ces résultats sont en partie dus aux mesures appliquées depuis 2016 pour assurer la protection des grands saumons. Le nombre de remises à l’eau déclarées a, quant à lui, augmenté de 29 %. La fréquentation des rivières à saumon s’est chiffrée à 76 706 jours-pêche en 2022, ce qui est supérieur à la moyenne des cinq dernières années (+11 %) et représente la meilleure fréquentation enregistrée depuis 1984.