par Claire Morin | 4 août 2023
La gestion des populations de touladis (truite grise) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014[1]. La pêche hivernale à toutes les espèces est d’ailleurs interdite depuis l’entrée en vigueur de ce plan de gestion. Depuis 2002, seuls les poissons de plus de 55 cm peuvent être conservés au lac Dumont, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac Dumont, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y réalise des inventaires normalisés[2] sur une base régulière. Le dernier inventaire a été réalisé du 20 au 24 septembre 2021 par la pose de 18 filets maillants dans l’habitat du touladi. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.
[1] Plan de gestion du touladi 2014-2024
[2] Guide de normalisation des méthodes d’inventaire ichtyologique en eaux intérieures – Tome 1 – Acquisition de données
par Claire Morin | 4 août 2023
Les contenus stomacaux examinés dans le cadre de ce rapport proviennent des poissons prélevés durant le Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent (RSI). Cet ouvrage fait état des résultats obtenus lors de la campagne d’échantillonnage réalisée en 2022 dans le lac Saint-François. Un total de 684 contenus stomacaux ont été examinés chez 6 espèces de poissons : le grand brochet (Esox lucius), le maskinongé (Esox masquinongy), l’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu), l’achigan à grande bouche (Micropterus salmoides), la perchaude (Perca flavescens) et le doré jaune (Sander vitreus).
par Marie-Claude Boileau | 27 juillet 2023
Les objectifs de protection et de mise en valeur (OPMV) des ressources du milieu forestier ont été définis à la suite d’une vaste consultation publique menée en 2003 par le Ministère auprès d’organismes nationaux et régionaux ainsi que des communautés autochtones. Ils ont été remplacés en 2013 par l’approche de l’aménagement écosystémique.
Pour aider les titulaires d’un permis d’intervention en forêt publique à intégrer les OPMV dans les plans généraux d’aménagement forestier, le Ministère avait rendu accessibles les documents ci-dessous, classés en fonction des critères québécois de l’aménagement durable et des OPMV.
par Claire Morin | 26 juillet 2023
La question de l’appropriation du territoire public pendant la chasse à l’orignal fait l’objet de nombreux débats. Cette problématique s’amplifie d’année en année avec la popularité croissante de la chasse à l’orignal. Ce phénomène est présent notamment dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, où le nombre d’adeptes dépasse maintenant 30 000 personnes. Depuis 2015, des partenaires du milieu ont tenté de trouver des solutions afin de pallier cette appropriation du territoire public qui contrevient à l’esprit des articles 1.3 et 1.4 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (LCMVF). Des rencontres avec les MRC ont permis de définir les différentes options au statu quo, y compris l’implantation potentielle d’une nouvelle structure de gestion sur le territoire libre du milieu périurbain qui permettrait une meilleure répartition des territoires de chasse. Pour faire suite à cette idée, la Direction régionale de la gestion de la faune du Saguenay–Lac-Saint-Jean du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) a voulu, par un sondage, vérifier l’acceptabilité sociale du projet sur un territoire potentiel spécifique et récolter les données requises pour procéder à une analyse économique.
par Marie-Claude Boileau | 25 juillet 2023
Paru dans Progrès forestier (Été 2023): 38-39
L’aménagement des érablières de structure inéquienne situées près de la limite nordique de leur aire de distribution est souvent réalisé en fonction d’un objectif de production de bois, privilégiant la récolte d’arbres de qualité supérieure afin de couvrir les frais importants de voirie forestière et de transport des bois. Cependant, la qualité de ces arbres matures n’est pas bien connue, de même que la manière dont la qualité peut varier en fonction du traitement sylvicole, en particulier dans les conditions nordiques. Une étude a ainsi été réalisée afin de remédier au manque de connaissances à ce sujet.