par Marie-Claude Boileau | 10 mars 2023
Le présent document vise à fournir l’information requise pour l’insémination différée et les différents dilueurs utilisés lors de la reproduction artificielle des salmonidés indigènes. Bien qu’il s’applique à tous les salmonidés, il concerne principalement le touladi (Salvelinus namaycush) et s’adresse plus particulièrement aux employés du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Ses objectifs sont les suivants :
- décrire des méthodes pour prélever la laitance, la conserver et la transporter lorsqu’elle est utilisée lors d’une insémination différée sur le terrain ou à la station piscicole;
- présenter différents dilueurs utilisés pour optimiser la conservation de la laitance réfrigérée, pour en prolonger la viabilité, pour récupérer la laitance d’un prélèvement contaminé ou encore pour favoriser la hausse du taux de fécondation;
- montrer que les différents dilueurs pourraient avoir une place prédominante dans l’atteinte des objectifs de conservation du patrimoine génétique à l’intérieur du plan de reproduction de certaines lignées de salmonidés en péril.
La consultation de l’ouvrage Grondin (2016) est conseillée pour approfondir certains aspects de la reproduction artificielle des salmonidés indigènes.
par Marie-Claude Boileau | 10 mars 2023
Ce document vise à fournir l’information requise lors de la reproduction artificielle des salmonidés indigènes sur le terrain. Bien qu’il s’applique à tous les salmonidés, il concerne principalement le touladi (Salvelinus namaycush) et s’adresse plus particulièrement aux employés du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).
Ses objectifs sont :
- de servir d’outil de référence pour l’atteinte des objectifs des plans de reproduction et de gestion des différentes lignées de salmonidés indigènes, notamment dans le cadre du nouveau plan de gestion du touladi;
- de prendre en compte les contraintes du terrain; de présenter le matériel, les étapes et de proposer des solutions de remplacement advenant que des problèmes surviennent; de décrire des techniques pour hausser le taux de fécondation et le taux de survie des oeufs récoltés;
- d’expliquer comment utiliser le traitement de l’eau et l’assainissement du matériel pour éviter le transfert d’agents pathogènes vers la station piscicole gouvernementale et pour maintenir la qualité des oeufs;
- d’expliquer l’impact de la rétention et de sa durée sur la maturation sexuelle; de préciser comment utiliser l’anesthésie comme un protocole pour obtenir des prélèvements de gamètes de qualité et pour protéger la survie à long terme des reproducteurs qui seront remis à l’eau;
- de montrer comment faire des croisements entre les mâles et les femelles qui se rapprochent le plus possible des recommandations des généticiens pour maintenir le patrimoine génétique résiduel de la lignée visée; d’assurer l’optimisation de la diversité génétique selon le nombre de reproducteurs utilisé;
- de décrire les soins à apporter aux oeufs sur le terrain et lors du transport;
- de faire connaître l’utilité de la microscopie pour déterminer la qualité des prélèvements de laitance lors d’une insémination différée et pour obtenir un aperçu du taux de fécondation des oeufs issus des sessions de fraie artificielle;
- d’offrir de l’information à la fois spécifique de ce type d’activité du Ministère et complémentaire au regard des lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) en science.
La consultation de l’ouvrage Grondin (2016) est conseillée pour approfondir la matière sur certains aspects de l’insémination différée et des dilueurs pour salmonidés.
par Claire Morin | 8 mars 2023
Parmi les mammifères du Québec, on dénombre 25 espèces de micromammifères qui comprennent les campagnols, les souris, les musaraignes, les rats et les taupes. Le présent protocole ne vise pas les espèces comme la belette pygmée, le petit polatouche, le grand polatouche, l’écureuil roux, l’écureuil gris, le tamia rayé, le tamia mineur qui peuvent être piégés dans certains pièges dédiés aux micromammifères, ni les chauves-souris.
Ce document a été préparé dans le but d’accompagner les biologistes et technicien(ne)s de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de micromammifères. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection de ces espèces.
Les techniques préconisées pour l’inventaire des micromammifères sont variées et plus ou moins invasives selon les objectifs visés. La description des pièges, les périodes optimales, l’effort d’échantillonnage et le nombre de visites y sont précisés. Des recommandations pour la manipulation de ces petits animaux sont également présentées afin de tenir compte du bien-être animal.
par Claire Morin | 8 mars 2023
Ce rapport présente une évaluation de la translocation en tant que mesure de mitigation pour la couleuvre brune au Québec. Si une translocation à courte distance dans un contexte d’une perturbation temporaire ou de destruction partielle apparait justifiée sans présenter d’enjeux d’efficacité, de risques associés à la propagation de maladies ou à la désorganisation de la diversité génétique, de nombreux enjeux persistent encore aujourd’hui par rapport à la relocalisation hors de l’habitat (longue distance). Parmi ceux-ci figurent la variabilité des taux de succès ainsi que les risques pour les individus relocalisés (haut taux de mortalité) et pour l’espèce.
Face à la perte d’habitat dans la grande région métropolitaine et compte tenu des risques d’échecs, des enjeux pour les individus relocalisés et pour l’espèce, des coûts ainsi que des retombées incertaines affectant uniquement une espèce, il est recommandé de favoriser en priorité des actions de conservation aux bénéfices multispécifiques. Protéger ses habitats, améliorer des habitats existants ou leur connectivité ainsi que renaturaliser des habitats dégradés par les activités anthropiques en sont de bons exemples.
par Claire Morin | 8 mars 2023
La population de dorés jaunes du lac Chopin a été étudiée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en 2019-2020 dans le but de vérifier l’état de santé de cette population exploitée.
Les travaux ont confirmé que la population de dorés jaunes cohabite avec six espèces, dont l’achigan à petite bouche. L’abondance et la biomasse du doré jaune sont très faibles comparativement à celles de certains plans d’eau de la zone 15. La modalité de gamme de taille exploitée (32 à 47 cm) ne semble pas avoir eu d’effets positifs sur la densité de la population ni avoir augmenté la taille des prises. Le doré est vraisemblablement en difficulté au lac Chopin en raison d’une récolte qui aurait dépassé le rendement maximal soutenu et d’un recrutement en dorés très réduit, et ce, pendant plusieurs années. Les obstructions créées par les barrages de castors pendant la fraie et la prédation de l’achigan à petite bouche ont contribué au déclin de cette population de doré.