par Claire Morin | 25 mai 2023
La région de l’Estrie a connu une première introduction de la moule zébrée en 2017, dans le lac Memphrémagog. Depuis, l’espèce s’est répandue vers l’aval du bassin versant, soit dans la rivière Magog, le lac Magog et la rivière Saint-François. Elle a également été introduite dans un lac situé à proximité, soit le lac Massawippi, puis en aval dans la rivière Massawippi. Une fois qu’elle est introduite dans un milieu dont les conditions lui sont favorables, la moule zébrée peut proliférer rapidement. La moule quagga fréquente un habitat semblable à celui de la moule zébrée, mais elle peut toutefois vivre dans des eaux plus froides et plus profondes. La moule quagga a complètement envahi les Grands Lacs et le fleuve Saint-Laurent jusqu’en aval nord de la ville de Québec. L’espèce est donc susceptible d’être introduite dans la région de l‘Estrie, au même titre que l’a été la moule zébrée.
L’objectif principal de ce portrait est d’identifier les lacs ayant une concentration de calcium propice au développement de moules zébrées et quagga dans la région de l’Estrie et ce, afin de distinguer les lacs et les cours d’eau les plus vulnérables à leur invasion en termes de caractéristiques physico-chimiques.
par Claire Morin | 15 mai 2023
Afin de connaître les températures de l’eau en période de fraie et la chronologie de la reproduction du doré noir du lac Saint-Pierre, le stade de développement des gonades de femelles a été mesuré aux printemps 2014, 2021 et 2022. Des modèles ont permis de déterminer la température et le nombre de degrés-jours prédisant le début, le maximum et la fin de la fraie. Ces seuils ont ensuite été utilisés pour simuler annuellement les dates de reproduction du doré noir de 2005 à 2022. La présente étude suggère que la réglementation de la pêche sportive actuelle ne garantit pas la protection de la majorité de la reproduction des dorés noirs dans le lac Saint-Pierre.
par Claire Morin | 11 mai 2023
Dans le cadre de cette étude, certaines caractéristiques des composantes sociales, économiques et écologiques associées à la conservation des espèces fauniques menacées, vulnérables ou susceptibles de le devenir ont été analysées. L’étude démontre que la grande majorité des Québécois(es) est préoccupée par la situation actuelle des espèces menacées, vulnérables ou susceptibles. En outre, du point de vue social et économique, cette étude montre qu’il y a une acceptabilité sociale pour établir des programmes pour accélérer le rétablissement des espèces fauniques. Du point de vue écologique, d’après les indicateurs proposés par les experts consultés, le niveau de précarité d’une espèce est ce qui devrait primer pour déterminer l’urgence d’intervention.
par Audrey Verreault | 10 mai 2023
Paru dans The Conversation (La Conversation) (3 mai 2023)
S’il est vrai que les arbres individuels sont immobiles, à l’échelle de l’espèce ils peuvent se déplacer et migrer aussi bien que les oiseaux ! Mais sur une fenêtre temporelle différente.
par Marie-Claude Boileau | 9 mai 2023
Paru dans Progrès Forestier Printemps 2023: 20-23.
Le bois de coeur du bouleau à papier, une espèce très abondante au Québec, a souvent une coloration plus foncée que la normale. La présence de cette zone foncée réduit la valeur marchande des billes de cette essence prisée pour la fabrication de produits d’apparence. Cette étude de modélisation examine dans quelles conditions et sur quels arbres cette coloration est la plus susceptible de se développer. Elle démontre aussi que les données climatiques et d’inventaire forestier peuvent servir à cartographier à grande échelle la coloration du bois de coeur.