À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Recueil des protocoles standardisés d’inventaires de salamandres à quatre orteils au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition de plusieurs espèces animales, et plus particulièrement les salamandres. Il abrite d’ailleurs 10 espèces d’urodèles. Parmi celles-ci, mentionnons la salamandre à quatre orteils, une espèce étroitement associée aux milieux humides pour sa survie et sa reproduction.

Ce recueil de protocoles standardisés a pour but de favoriser la détection des nids de la salamandre à quatre orteils au moyen d’analyses de l’ADN environnemental (ADNe) contenu dans des échantillons d’eau prélevés dans les milieux humides.

Il a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes ainsi que les techniciens et techniciennes de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, de même que les consultantes et les consultants ainsi que les acteurs du milieu, dans la réalisation d’inventaires de salamandres à quatre orteils. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impact ou d’autres projets nécessitant la détection de cette espèce susceptible d’être désignée comme menacée ou vulnérable.

Les techniques préconisées pour la détection de la salamandre à quatre orteils sont la recherche active de nids et l’ADNe. Les périodes optimales, l’effort d’échantillonnage et le nombre de visites y sont précisés. Des recommandations pour la manipulation de cet animal sensible sont également présentées.cherche active de nids et l’ADNe. Les périodes optimales, l’effort d’échantillonnage et le nombre de visites y sont précisés. Des recommandations pour la manipulation de cet animal sensible sont également présentées.

Rapport d’opération du Réseau de suivi ichtyologique (RSI) : secteur du lac Champlain ‒ baie Missisquoi

Ce rapport présente les principaux résultats des campagnes d’échantillonnage du lac Champlain dans le secteur de la baie Missisquoi réalisées en 2003, 2012 et 2018. Depuis les années 1970, des changements importants ont été observés dans la communauté de poissons de la baie Missisquoi, dont une réduction globale de sa diversité. Ce secteur est maintenant principalement dominé par des espèces non indigènes à ce plan d’eau, comme le baret et le gaspareau. Depuis 2003, l’abondance du doré jaune et du grand brochet s’est accrue dans le secteur de la baie Missisquoi. Cependant, une diminution importante et graduelle du nombre des dorés jaunes de petite taille ainsi qu’un recul marqué de l’abondance de la marigane noire ont été observés. Après une baisse constatée en 2012, l’abondance de la perchaude en 2018 se situait à une valeur intermédiaire entre 2003 et 2012. L’abondance de l’achigan à petite bouche en 2018 était similaire à celle de 2003.

Mis en place en 1995 par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, le Réseau de suivi ichtyologique (RSI) est un programme de suivi des communautés de poissons d’eau douce des principaux secteurs du fleuve Saint‑Laurent et de ses lacs fluviaux. Il a pour but d’évaluer l’état des stocks de poissons exploités à la pêche récréative et commerciale dans une perspective de gestion, de suivi de la biodiversité des poissons du fleuve Saint‑Laurent, y compris les espèces exotiques et envahissantes, et d’évaluation de l’état de santé des poissons.

Zones de végétation et domaines bioclimatiques du Québec

Ce dépliant présente les zones et les sous-zones de végétation ainsi que les domaines et les sous-domaines bioclimatiques du Québec.

Les zones de végétation sont de vastes étendues à l’échelle continentale ou mondiale, définies par une physionomie (forêt décidue, forêt coniférienne, arbustaie, etc.) et une composition floristique qui témoignent de conditions climatiques relativement homogènes en matière de température et de précipitations. Le Québec comprend trois zones de végétation, elles-mêmes subdivisées en sous-zones.

Les domaines bioclimatiques sont de grands territoires définis d’après la végétation de fin de succession sur les sites mésiques, c’est-à-dire des sites où les conditions de croissance sont moyennes, donc ni trop humides, ni trop sèches. Le Québec compte dix domaines bioclimatiques qui se succèdent du sud au nord. De façon générale, ils se présentent en bandes est-ouest de 100 à 300 km de largeur, illustrant les grands changements de végétation associés au gradient climatique latitudinal, où la température moyenne annuelle s’abaisse de 7 °C à – 9 °C, et les degrés-jours, de 2 400 à 200. La configuration spatiale des domaines bioclimatiques est aussi influencée par l’altitude, la continentalité, la géologie du substrat et la proximité des mers froides nordiques.

État de situation du doré jaune au Grand lac Nominingue

Bilan des inventaires de 2000 à 2020

Les pêches expérimentales au doré jaune au Grand lac Nominingue ont permis le suivi de la population depuis l’an 2000.   Depuis 20 ans, malgré une augmentation des femelles reproductrices, l’abondance des dorés jaunes diminue, surtout des poissons les plus jeunes. Le suivi de la dévalaison des larves de dorés jaunes après l’éclosion est nécessaire. Le doré jaune se nourrit surtout d’éperlan arc-en-ciel malgré l’abondance de la perchaude. Il est suggéré de suivre l’abondance de l’éperlan arc-en-ciel avec des filets à communauté.  La capture de perchaudes et d’éperlans arc-en-ciel peu après la période de reproduction du doré jaune serait à vérifier afin d’en analyser les contenus stomacaux. Étant donné la diminution de la classe de taille (37 – 53 cm), l’exploitation des dorés jaunes est à surveiller puisqu’elle a un effet sur la satisfaction des pêcheurs.

Le Naturaliste canadien à une table ronde de revues francophones

Paru dans Naturaliste canadien 146(2): 2. https://doi.org/10.7202/1093575ar

Lors du congrès de l’Acfas en mai 2022, Le Naturaliste canadien a participé à une table ronde dans le cadre du colloque « Sciences ouvertes en français et responsabilités publiques : les revues scientifiques, point nodal de la recherche, mais point aveugle du financement ». Dans notre monde dominé par l’anglais, Le Naturaliste canadien continue de publier des articles scientifiques en français afin d’accomplir sa mission. La revue occupe une niche particulière et s’adresse d’abord aux scientifiques, chercheurs, gestionnaires et naturalistes de l’est du Canada qui étudient les écosystèmes nord-américains. En ce sens, elle répond à un besoin essentiel.