par Audrey Verreault | 23 février 2023
Le document présente les résultats de six projets de recherche relatifs à la sylviculture des forêts feuillues et mixtes.
Les sujets ont été retenus à la suite d’un exercice réalisé à l’automne 2019 auprès des représentants et représentantes des régions touchées par le Chantier.
Les travaux se sont étendus durant deux ans et demi, soit de l’automne 2019 au printemps 2022.
par Claire Morin | 20 février 2023
L’habitat du touladi au lac Quinn est optimal, mais la reproduction naturelle est déficiente et la biomasse des femelles reproductrices a diminué de près de 85%. La taille moyenne des femelles reproductrices est supérieure à la taille minimale de la récolte par la pêche sportive. L’abondance de la population du touladi est influencée par les ensemencements. Plusieurs espèces dans la communauté de poissons, dont l’achigan à petite bouche, pourraient mettre en péril le recrutement naturel du touladi par la prédation et la compétition. La diminution du cisco de lac, principale proie du touladi est préoccupante.
par Marie-Claude Boileau | 17 février 2023
Les deux rivières témoins pour le saumon au Québec procurent annuellement des informations de première importance pour la compréhension de l’évolution des stocks des saumons au Québec. On constate cette année que la survie des oeufs jusqu’au stade smolt a été de 3,37 % sur la rivière Saint-Jean ce qui est plus élevé que la moyenne qui est de 2,98 % sur cette rivière. Sur la rivière de la Trinité, la survie en rivière avait connu un bas historique après la crue estivale exceptionnelle de 1996, mais la situation ne cesse de s’améliorer depuis. Cette année, la survie en rivière a été de 2,23 %, soit tout près de la moyenne qui est de 2,32 %.
Les montaisons de saumons, particulièrement celle des grands saumons, a été nettement meilleure que celle des années précédentes. La survie en mer est près de la moyenne sur la rivière Saint-Jean avec 1,38 % alors que la moyenne est de 1,28 % sur cette rivière. Sur la rivière de la Trinité, la survie en mer s’est améliorée mais demeure faible à 0,83 % alors que la moyenne est de 2,48 %. Les reproducteurs sur la rivière Saint-Jean ont déposé près de trois fois plus d’oeufs que ce qu’exige le seuil de conservation. Par contre, le nombre d’oeufs déposés sur la rivière de la Trinité n’a pas atteint le seuil de conservation pour une troisième année consécutive, ce qui est nettement insuffisant.
Les indicateurs de la montaison montrent que la survie en mer s’améliore lentement. La montaison de madeleineaux devrait diminuer légèrement sur la rivière Saint-Jean en 2004 et la montaison de grands saumons devrait être inférieure à celle de l’année précédente mais tout de même demeurer une bonne montaison à l’égard de celles observées depuis 1995. Sur la rivière de la Trinité, la montaison de madeleineaux pourrait être moindre que celle des deux dernières années mais la montaison des grands saumons sera, selon nos modèles, supérieure à celle des quatre dernières années. Le seuil de conservation devrait être facilement atteint sur la rivière Saint- Jean; par contre, sur la rivière de la Trinité, il faudrait restreindre la pêche pour atteindre le seuil de conservation.
Si les rivières du Québec se comportent comme les rivières témoins, on devrait donc s’attendre à de bonnes montaisons de saumons en 2004, un peu moindres que celles de l’année dernière au sud du Saint-Laurent. Sur la rive nord du Saint-Laurent, les montaisons devraient s’améliorer mais demeurer sous le seuil de conservation à maints endroits.
par Marie-Claude Boileau | 17 février 2023
Les smolts produits par les oeufs de 1996 ont maintenant tous quitté leur rivière. La survie de l’oeuf jusqu’au stade smolt a été supérieure à la moyenne sur la rivière Saint-Jean mais est demeurée nettement inférieure à la moyenne sur la rivière de la Trinité. Ce contraste semble relié aux conditions hydrologiques qui ont été normales sur la Saint-Jean alors que la crue exceptionnelle de l’été 1996 sur la rivière de la Trinité aurait profondément bouleversé le lit de la rivière un peu avant la fraye, entraînant une mortalité plus élevée.
Cette crue aurait donc affecté non seulement la survie des jeunes des cohortes de 1993 à 1995 présents en rivière mais aussi la survie des oeufs déposés dans les nids dans les mois qui ont suivi la crue.
La survie en mer s’est améliorée sur la rivière Saint-Jean tout en demeurant sous la moyenne observée depuis 1989. Sur la rivière de la Trinité, la survie en mer touche des niveaux planchers sans précédent, ce qui, combiné à de faibles productions de smolts au cours des dernières années, résulte en une montaison anémique. Les reproducteurs sur la Saint-Jean ont déposé deux fois plus d’oeufs que ce qu’exige le seuil de conservation. Par contre, le nombre d’oeufs déposés sur la rivière de la Trinité n’atteint que 64 % du seuil de conservation ce qui est nettement insuffisant.
Les prévisions de retour sont à l’effet que la montaison de madeleineaux pourrait s’améliorer en 2002 compte tenu d’une meilleure production de smolts sur les rivières, mais le degré de fiabilité de cette prévision est faible étant donné la grande variabilité interannuel du taux de survie en mer. La montaison de grands saumons serait moindre que celle de 2001, cette prévision était basée sur la faible montaison de madeleineaux observée en 2001. Le seuil de conservation serait toutefois atteint sur la rivière Saint-Jean; par contre, on doit s’attendre à une très faible montaison de grands saumons sur la rivière de la Trinité, en deçà même du seuil de conservation. Étant donné qu’il s’agit d’une rivière témoin, cette situation, qui ne menace pas l’espèce, crée une opportunité intéressante pour notre projet de recherche en permettant d’observer la dynamique de cette population à faible densité de géniteurs. En théorie, on devrait s’attendre à une amélioration de la survie et de la croissance des juvéniles.
Si les rivières du Québec se comportent comme les rivières témoins, on devrait donc s’attendre à de faibles montaisons de grands saumons, en 2002, particulièrement sur la rive nord du Saint-Laurent.
par Marie-Claude Boileau | 17 février 2023
Le caribou de la Gaspésie est considéré comme une espèce menacée au Québec en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Le présent document présente les axes du plan d’action qui a été élaboré par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour favoriser le rétablissement de cette population.