par Claire Morin | 6 mars 2025
Ce document présente les résultats d’un inventaire de l’ours noir (Ursus americanus) réalisé en 2022 dans la pessière à mousses au Saguenay–Lac-Saint-Jean dans un secteur d’environ 850 km2 situé à l’ouest du lac Péribonka. La technique d’inventaire utilisée est celle de capture-marquage-recapture avec reconnaissance individuelle par génotypage des poils. Nous assumons que les oursons de l’année n’ont pas été échantillonnés par le dispositif utilisé.
Toutes les étapes de l’inventaire ont été réalisées avec succès. Soixante-quatorze pour cent (37/50) des stations de collecte de poils ont été visitées par un ours au moins une fois au cours des cinq semaines de l’inventaire. Les analyses génétiques ont permis de déterminer que 24 mâles et 9 femelles (33 génotypes) ont visité au moins une fois une des stations. Les ours ont été capturés d’une à dix-neuf fois chacun, et la plupart des recaptures ont eu lieu dans une station voisine située à moins de 5 km de la station où est survenue la capture initiale.
Nous avons estimé la densité dans le secteur d’étude à 0,28 ours d’un an ou plus par 10 km2 à l’aide de modèles spatialement explicites (intervalle de confiance [IC] à 90 % = 0,18 à 0,38, précision = 36 %).
par Claire Morin | 6 mars 2025
Ce document présente les résultats d’un inventaire de l’ours noir (Ursus americanus) réalisé en 2022 dans la sapinière à bouleau jaune en Mauricie, dans un secteur d’environ 975 km2 situé au sud-ouest de La Tuque (Rivière-aux-Rats). La technique d’inventaire utilisée est celle de capture-marquage-recapture avec reconnaissance individuelle par génotypage des poils. Nous assumons que les oursons de l’année n’ont pas été échantillonnés par le dispositif utilisé.
Toutes les étapes de l’inventaire ont été réalisées avec succès. Soixante-cinq pour cent (65/100) des stations de collecte de poils ont été visitées par un ours au moins une fois au cours des cinq semaines de l’inventaire. Les analyses génétiques ont permis de déterminer que 59 mâles et 40 femelles (99 génotypes) ont visité au moins une fois une des stations. Les ours ont été capturés d’une à onze fois chacun, et la plupart des recaptures ont eu lieu dans une station voisine située à moins de 5 km de la station où est survenue la capture initiale.
Nous avons estimé la densité dans le secteur d’étude à 1,92 ours d’un an ou plus par 10 km2 à l’aide de modèles spatialement explicites (intervalle de confiance [IC] à 90 % = 1,51 à 2,45, précision = 24 %).
par Claire Morin | 24 février 2025
Ce guide vise à sensibiliser les principaux intervenants du domaine de l’arboriculture à l’utilisation des arbres par les chauves-souris, dont les populations sont en déclin au Québec. Dans les milieux habités, le travail d’entretien des arbres s’impose principalement pour des considérations de sécurité des usagers et des infrastructures. Ce guide explique comment l’utilisation des techniques d’entretien des arbres peut affecter la disponibilité des habitats pour les chauves-souris et propose différentes possibilités pour leur maintien. Il propose également une clé d’aide à la décision présentant les autres méthodes applicables en fonction des problématiques courantes, afin de favoriser le maintien des arbres fauniques et de conserver dans les milieux habités les habitats essentiels à la faune.
Cette publication a été réalisée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et le Conseil régional de l’environnement du Bas‑Saint‑Laurent, avec le soutien de l’Équipe de rétablissement des chauves-souris du Québec.
par Claire Morin | 19 février 2025
La gestion des populations de touladis (Salvelinus namaycush) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis, la direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides (DGFa14-15) réalise des inventaires normalisés périodiquement. La DGFa14-15 a réalisé des inventaires normalisés de touladi au lac Kempt en 2012, 2018 et 2023. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats des inventaires de 2012 à 2023 et les tendances qui s’en dégagent.
par Claire Morin | 17 février 2025
Le chevalier cuivré est la seule espèce de vertébré endémique du Québec.
Sa rareté, son déclin dans le nombre de captures (notamment dans la rivière Yamaska, où elle est considérée comme disparue) et la force des différentes menaces qui affectent ses habitats ont mené à l’octroi du statut d’espèce « menacée » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV, LRQ, ch. E-12.01), en 1999, et au statut d’espèce « en voie de disparition » selon la Loi sur les espèces en péril du Canada (LEP, L.C. 2002, ch. 29), en 2007. Afin d’empêcher la disparition de cette espèce et de renverser la tendance à la baisse de ses effectifs, quatre plans de rétablissement ont été rédigés entre 1995 et 2012.
Le présent document a pour objectif de présenter l’état génétique de la population actuelle de chevalier cuivré à la suite des efforts de rétablissement des 20 dernières années. Il présente également des recommandations afin de réorienter le programme de reproduction artificielle de l’espèce sur les bases des nouvelles connaissances génétiques acquises.