À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Inventaire aérien de l’orignal dans la réserve faunique Rouge-Matawin. Rapport d’inventaire – Hiver 2023

L’inventaire aérien de l’orignal de la réserve faunique Rouge-Matawin, visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. L’inventaire réalisé entre le 15 janvier et le 31 janvier 2023 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 2,0 orignaux / 10 km2. Par rapport au dernier inventaire aérien de la réserve faunique Rouge-Matawin effectué en 2009, ceci représente une augmentation de la population, soit une hausse de 20,4 %. À propos de la structure de la population, elle est demeurée stable comparativement au dernier inventaire. Les mâles adultes composent 31,8 %, les femelles adultes 51,0 % et les faons 17,2 % de la population hivernale. On observe une légère augmentation de 5 points de pourcentage chez les faons par rapport à 2009. C’est la productivité des femelles à la saison 2022 qui fait la différence avec l’inventaire 2009. Le taux d’exploitation total à l’automne 2022 a été estimé à 4,8 % (13,7 % pour les mâles), alors qu’un taux de

10,9 % (17,7 % pour les mâles) avait été observé en 2008. Rappelons que le plan de gestion de l’orignal 2012-2019 avait pour principal objectif d’augmenter la population à 2,2 orignaux/10 km2 dans ce secteur afin de maintenir une population d’intérêt pour la chasse.

Aide financière du gouvernement québécois pour le secteur forestier

Le gouvernement du Québec offre un éventail d’aides financières très varié pour le secteur forestier qui évolue constamment selon les besoins de la société. Ces aides proviennent de différents ministères selon leurs rôles et responsabilités. Tout gestionnaire, travailleur ou propriétaire dans le domaine forestier pourrait donc devoir consulter plusieurs sites gouvernementaux afin de prendre connaissance de l’éventail diversifié des programmes offerts pour l’aider à réaliser ses projets. 

L’objectif de ce document est de présenter une liste non exhaustive des différentes formes d’aide financière qui sont actuellement offertes dans les ministères québécois. Cette liste porte plus particulièrement sur les aides auxquelles les intervenants du domaine forestier, notamment les opérations forestières, sont admissibles ; d’autres aides financières pourraient être pertinentes selon la situation.

Revue de littérature sur les méthodes d’inventaire applicables au loup gris (Canis lupus)

Dans l’optique d’accroître nos connaissances sur les populations de loups et afin de s’assurer d’une gestion durable de l’espèce, axée sur les principes de mise en valeur et en respect de la dynamique des populations, il est nécessaire d’approfondir nos connaissances sur l’état actuel de la population de loups en déterminant notamment le nombre de loups présents. L’objectif de la présente revue de littérature scientifique est ainsi de brosser un portrait des méthodes disponibles permettant d’évaluer l’abondance et la densité de loups. Ces informations permettront de guider le MELCCFP et ses partenaires dans le choix d’une ou plusieurs méthodes d’évaluation des effectifs de loups.

DREAM : un réseau canado-américain de recherche sur la sylviculture d’adaptation impliquant la migration assistée

Avis de recherche forestière no195

Les changements climatiques nous forcent à trouver des solutions innovantes qui nous permettront d’adapter nos forêts et notre sylviculture aux nouvelles conditions environnementales. La migration assistée forestière compte parmi ces outils novateurs. Elle consiste à planter des arbres ou des provenances au nord de leur aire de répartition actuelle, dans des lieux où les conditions climatiques futures leur seraient favorables. En 2018, une équipe de recherche de la Direction de la recherche forestière (DRF) du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) a mis en place un premier dispositif expérimental visant à étudier le bien-fondé scientifique et la faisabilité opérationnelle de cette approche. Ce projet de recherche, qui a suscité beaucoup d’intérêt, a fait naître DREAM (Desired REgeneration through Assisted Migration), un réseau canado-américain étudiant la migration assistée.

État de situation du touladi au lac Forant. Bilan des inventaires de 2004 et 2022

Les populations de touladis (Salvelinus namaycush) au Québec font l’objet d’un plan de gestion depuis 2014. Depuis sa mise en œuvre, l’exploitation du touladi se fait selon un contingent (quota) annuel, ce qui signifie qu’une quantité définie et limitée de touladis (peu importe leur longueur) peut être conservée par les pêcheurs annuellement. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac Forant, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y a réalisé des inventaires normalisés en 2004 et 2022. Le dernier inventaire a été réalisé dans la semaine du 6 septembre 2022 par la pose de 10 filets maillants dans l’habitat du touladi. Un inventaire normalisé de communauté de poissons a également été réalisé en 2022 avec la moitié de l’effort prévu dans le guide. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.

Le lac Forant est situé dans une pourvoirie avec droits exclusifs (pourvoirie du lac Forant) dans la zone de pêche 12 et il fait partie du territoire non organisé de Lac-Nilgaut. La superficie du plan d’eau est de 746 hectares et sa profondeur maximale est de 48 mètres. Le barrage situé à son émissaire a été construit en 1991. Depuis 2010, le niveau d’eau du lac Forant est géré pour la protection de la fraie du touladi. Au moins quatre années sur dix, l’eau du lac doit rester au-dessus d’un certain niveau, et ce, jusqu’au début de la crue du printemps.