par Claire Morin | 23 mars 2023
L’habitat du touladi au lac Louisa est optimal, la survie des juvéniles et la reproduction semblent adéquates, mais on ne peut confirmer que les touladis étaient d’origine naturelle puisque les touladis ensemencés n’étaient pas marqués. Par ailleurs, les ombles moulac ensemencés ont pu être confondus avec les touladis. Étant donné la densité des ensemencements, supérieure à celle préconisée par le ministère, l’abondance de la population de touladis du lac Louisa est au-dessus de la valeur seuil. L’abondance des touladis de plus de 50 centimètres diminue rapidement, ce qui démontre que les poissons de plus de 45 centimètres sont exploités par la pêche. Si on cesse les ensemencements et qu’ils s’avèrent la principale raison de l’apparente bonne santé de la population, une réduction importante des petits touladis dans quelques années est probable.
par Claire Morin | 23 mars 2023
L’habitat du touladi au lac Manitou est sous-optimal (OHME < 6 mg/l), mais la survie des juvéniles et la reproduction semblent adéquates. La maturité sexuelle est atteinte à 43 centimètres et une bonne proportion des spécimens avaient entre 45 et 60 centimètres. C’est la présence de plus gros spécimens qui a permis le renouvellement de la population, et l’abondance de la population de touladis a augmenté. Selon l’abondance et la structure de la population actuelle, la remise à l’eau obligatoire s’avère efficace pour rétablir la population, ce qui démontre son efficacité à contrer la surexploitation par la pêche sportive. La remise en vigueur d’une limite de taille sera réévaluée lors de la révision du plan de gestion du touladi.
par Claire Morin | 22 mars 2023
Afin de faciliter le suivi des populations d’espèces fauniques en situation précaire au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a entrepris de bonifier les données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) en y intégrant des informations liées à leur viabilité et aux menaces qui les affectent. Développée dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR), cette démarche consiste en des analyses qui documentent les menaces et les actions de conservation qui touchent les occurrences des espèces suivies au CDPNQ.
Ce rapport synthétise les résultats des analyses concernant la tortue des bois et fournit des constats pouvant orienter les actions de conservation visant l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan de rétablissement de la tortue des bois 2020-2030.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce et sur les facteurs qui affectent la viabilité de ses populations.
par Claire Morin | 22 mars 2023
Afin de faciliter le suivi des populations d’espèces fauniques en situation précaire au Québec, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a entrepris de bonifier les données du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) en y intégrant des informations liées à leur viabilité et aux menaces qui les affectent. Développée dans le cadre de l’approche intégrée de rétablissement (AIR), cette démarche consiste en des analyses qui documentent les menaces et les actions de conservation qui touchent les occurrences des espèces suivies au CDPNQ.
Ce rapport synthétise les résultats des analyses concernant la tortue-molle à épines et fournit des constats pouvant orienter les actions de conservation visant l’atteinte des objectifs fixés dans le Plan de rétablissement de la tortue-molle à épines 2020-2030.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux membres des organismes de conservation ainsi qu’à tous les autres acteurs de la conservation au Québec intéressés à en apprendre plus sur la situation de cette espèce et sur les facteurs qui affectent la viabilité de ses populations
par Audrey Verreault | 21 mars 2023
Publié dans Progrès forestier Printemps 2023: 10-11.
Le chaulage forestier est utilisé dans des érablières poussant sur un sol acide et pauvre en cations basiques (principalement le calcium) et démontrant des signes de dépérissement. Au cours des dernières décennies, l’utilisation de ce traitement a augmenté étant donné son efficacité pour combattre le dépérissement de l’érable à sucre dans les stations peu fertiles. Cependant, peu d’études ont évalué comment l’application d’amendements riches en calcium affecte l’écosystème à moyen et à long terme. Notre étude s’est intéressée à la salamandre cendrée, une espèce bio-indicatrice abondante dans les érablières du Québec. Les résultats permettent d’éclairer les forestiers sur la compatibilité du chaulage avec des objectifs d’aménagement forestier durable.