par Claire Morin | 8 mars 2023
Parmi les mammifères du Québec, on dénombre 25 espèces de micromammifères qui comprennent les campagnols, les souris, les musaraignes, les rats et les taupes. Le présent protocole ne vise pas les espèces comme la belette pygmée, le petit polatouche, le grand polatouche, l’écureuil roux, l’écureuil gris, le tamia rayé, le tamia mineur qui peuvent être piégés dans certains pièges dédiés aux micromammifères, ni les chauves-souris.
Ce document a été préparé dans le but d’accompagner les biologistes et technicien(ne)s de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de micromammifères. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection de ces espèces.
Les techniques préconisées pour l’inventaire des micromammifères sont variées et plus ou moins invasives selon les objectifs visés. La description des pièges, les périodes optimales, l’effort d’échantillonnage et le nombre de visites y sont précisés. Des recommandations pour la manipulation de ces petits animaux sont également présentées afin de tenir compte du bien-être animal.
par Claire Morin | 8 mars 2023
Ce rapport présente une évaluation de la translocation en tant que mesure de mitigation pour la couleuvre brune au Québec. Si une translocation à courte distance dans un contexte d’une perturbation temporaire ou de destruction partielle apparait justifiée sans présenter d’enjeux d’efficacité, de risques associés à la propagation de maladies ou à la désorganisation de la diversité génétique, de nombreux enjeux persistent encore aujourd’hui par rapport à la relocalisation hors de l’habitat (longue distance). Parmi ceux-ci figurent la variabilité des taux de succès ainsi que les risques pour les individus relocalisés (haut taux de mortalité) et pour l’espèce.
Face à la perte d’habitat dans la grande région métropolitaine et compte tenu des risques d’échecs, des enjeux pour les individus relocalisés et pour l’espèce, des coûts ainsi que des retombées incertaines affectant uniquement une espèce, il est recommandé de favoriser en priorité des actions de conservation aux bénéfices multispécifiques. Protéger ses habitats, améliorer des habitats existants ou leur connectivité ainsi que renaturaliser des habitats dégradés par les activités anthropiques en sont de bons exemples.
par Claire Morin | 8 mars 2023
La population de dorés jaunes du lac Chopin a été étudiée par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) en 2019-2020 dans le but de vérifier l’état de santé de cette population exploitée.
Les travaux ont confirmé que la population de dorés jaunes cohabite avec six espèces, dont l’achigan à petite bouche. L’abondance et la biomasse du doré jaune sont très faibles comparativement à celles de certains plans d’eau de la zone 15. La modalité de gamme de taille exploitée (32 à 47 cm) ne semble pas avoir eu d’effets positifs sur la densité de la population ni avoir augmenté la taille des prises. Le doré est vraisemblablement en difficulté au lac Chopin en raison d’une récolte qui aurait dépassé le rendement maximal soutenu et d’un recrutement en dorés très réduit, et ce, pendant plusieurs années. Les obstructions créées par les barrages de castors pendant la fraie et la prédation de l’achigan à petite bouche ont contribué au déclin de cette population de doré.
par Audrey Verreault | 1 mars 2023
Avis technique SGEF-28
Une méthode d’évaluation in situ de la qualité du bois (densité et module d’élasticité [MoE]) a été mise au point pour l’épinette noire. Des recommandations pour l’aménagement des vergers de clones sont maintenant produites à la suite du mesurage des tests composés des mêmes arbres sélectionnés, afin d’améliorer la croissance et la qualité du bois des plants de reboisement. Cet avis technique présente les résultats obtenus avec le test de clones Bouthillier, qui correspond au verger de Grandes-Piles et qui dessert la forêt décidue, en particulier le domaine bioclimatique de l’érablière à bouleau jaune.
par Claire Morin | 27 février 2023
Dans l’objectif de suivre l’état de santé des populations de touladis, des inventaires sont effectués périodiquement. Le plus récent remonte à l’été 2021 au lac Mégantic.
Les travaux révèlent que l’habitat estival du touladi est optimal. La population de touladis dépend en grande partie des ensemencements de mise en valeur réalisés par le Ministère étant donné que la proportion de poissons d’origine naturelle est faible.
L’abondance du touladi a subi une augmentation en 2016, et les valeurs se rapprochent maintenant du seuil visé pour une population à l’équilibre. La population est composée principalement de touladis de taille moyenne. La mortalité est plus marquée chez les poissons de plus de 60 cm, une conséquence potentielle de l’exploitation par la pêche sportive.
Au moment où l’inventaire a été effectué, le régime alimentaire des touladis était dominé par l’éperlan arc-en-ciel. La croissance des touladis est plutôt rapide, et ils peuvent atteindre une grande taille. Plusieurs espèces compétitrices pour les mêmes ressources alimentaires se trouvent dans le plan d’eau.