À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

État de situation du doré jaune au lac des Polonais – Bilan de l’inventaire de 2021-2022

Le lac des Polonais, d’une superficie de 966 ha, est localisé dans le territoire de la zec Mitchinamecus, dans la région des Laurentides. Une pêche expérimentale normalisée a été effectuée en 2021 et en 2022 par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) selon une prise de mesures sur les populations de poissons avec un protocole scientifique normé.  L’information obtenue permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes.  Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues de la pêche expérimentale 2021-2022 et les tendances qui s’en dégagent.

Quelle courbe de rendement devrait-on utiliser pour simuler l’évolution des plantations monospécifiques d’épinette rouge?

Avis technique SSRF-35

L’épinette rouge (EPR) est une essence qui a été peu plantée au Québec, et pour laquelle il n’existe pas de courbe de rendement en plantation. Afin d’estimer la performance des plantations d’EPR, nous avons comparé la croissance en hauteur de cette essence à celle de l’épinette noire (EPN) et de l’épinette blanche en plantations monospécifiques, à l’aide de données provenant du lidar aéroporté et d’inventaires sur le terrain. Les résultats montrent que la croissance en hauteur de l’EPR est très semblable à celle de l’EPN. Ainsi, nous recommandons d’utiliser les courbes de rendement de l’EPN en plantation pour simuler la croissance des plantations d’EPR.

Portrait de la vulnérabilité des écosystèmes aquatiques des MRC de Brome-Missisquoi et de La Haute-Yamaska à la moule zébrée et à la moule quagga

La région de l’Estrie a connu une première introduction de la moule zébrée (Dreissena polymorpha) en 2017, dans le lac Memphrémagog. Depuis, l’espèce s’est répandue vers l’aval du bassin versant, soit dans la rivière Magog, dans le lac Magog et dans la rivière Saint-François. Elle a également été introduite dans un lac situé à proximité, soit le lac Massawippi, puis en aval dans la rivière Massawippi.

Une fois qu’elle est introduite dans un milieu dont les conditions lui sont favorables, la moule zébrée peut proliférer rapidement. Les principaux facteurs limitants de cette espèce sont la concentration en calcium et le pH de l’eau. En Amérique du Nord, l’espèce nécessite une concentration de calcium minimum d’environ 12 mg/l pour se reproduire et se développer.

Régime alimentaire des poissons capturés dans le cadre du Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent – Secteur Montréal-Sorel en 2023

Les contenus stomacaux examinés et présentés dans ce rapport proviennent des poissons prélevés dans le cadre des activités du Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent (RSI). Cet ouvrage fait état des résultats obtenus durant la campagne d’échantillonnage réalisée en 2023 dans le secteur du fleuve Saint-Laurent situé entre Montréal et Sorel. Un total de 324 contenus stomacaux ont été examinés chez 6 espèces de poissons : le grand brochet (Esox lucius), l’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu), le baret (Morone americana), la perchaude (Perca flavescens), le doré jaune (Sander vitreus) et le doré noir (Sander canadensis). Une grande diversité de proies a été répertoriée dans les contenus stomacaux. La fréquence des estomacs vides, le nombre moyen de proies par 10 estomacs non vides ainsi que la fréquence d’occurrence des proies dans les estomacs examinés sont présentés. Les travaux de 2023 ont permis de confirmer la consommation de certaines espèces exotiques et envahissantes, soit le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus), la tanche (Tinca tinca) et la crevette rouge sang (Hemimysis anomala). La présente étude laisse supposer que, dans le secteur Montréal-Sorel, le gobie à taches noires représente depuis au moins 2010 une proie importante pour la majorité des espèces piscivores, plus particulièrement pour l’achigan à petite bouche, le doré noir et le doré jaune. La crevette rouge sang a été répertoriée dans l’estomac d’un baret, ce qui constitue une première mention pour ce tronçon du fleuve Saint-Laurent. La campagne d’échantillonnage a aussi permis de confirmer dans la chaîne trophique du secteur Montréal-Sorel la présence de tanches, une espèce maintenant intégrée en faible quantité à la diète du doré jaune.