par Claire Morin | 10 avril 2025
En 2022, le lac Bondy, situé dans la zone d’exploitation contrôlée de chasse et pêche (zec) Petawaga, a été étudié par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) dans le but de vérifier l’état de santé de la population de touladi exploitée.
La pêche normalisée montre un habitat estival qui est optimal pour le touladi. Selon plusieurs indicateurs, cette population semble être toujours en santé. Les individus sont de petite taille et s’alimentent essentiellement de plancton. Ce qui nous amène à considérer cette population comme étant planctonophage. Néanmoins, cette population demeure à surveiller avec attention, au cours des prochaines années, demeurant fragile à l’exploitation.
par Claire Morin | 25 mars 2025
L’inventaire aérien de l’orignal de la zone de chasse 13, excluant la réserve faunique La Vérendrye et les parcs nationaux d’Aiguebelle et d’Opémican, visait à estimer les principaux paramètres démographiques de la population d’orignaux. Cet inventaire constitue la première couverture complète de la zone de chasse 13 telle qu’elle a été définie en 1999 et correspondant aux limites administratives de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. L’inventaire réalisé entre le 19 janvier et le 17 février 2017 a permis d’estimer la densité hivernale de la population à 2,6 orignaux/10 km2 d’habitat (tableau 1). Par rapport au dernier inventaire aérien de la partie ouest de la zone de chasse effectué en 2005, ceci représente une stabilisation de la population. À propos de la structure de la population, elle a évolué comparativement au dernier inventaire. Les mâles adultes composent 15,9 % de la population hivernale, les femelles adultes, 65,7 % et les faons, 18,4 %. C’est dans les segments des femelles adultes et des faons que l’on observe un changement significatif comparativement à 2005, alors qu’ils représentaient respectivement 57,7 % et 25,6 % de la population. La productivité a ainsi diminué significativement pour atteindre 28,0 faons/100 femelles, alors que cette valeur était déjà considérée comme moyenne avec 44,4 faons par 100 femelles à l’inventaire précédent. Le taux d’exploitation total à l’automne 2016 (année restrictive) a été estimé à 11,0 %, alors qu’un taux de 14,3 % avait été observé pour la partie ouest de la zone en 2004. Rappelons que le plan de gestion de l’orignal 2012-2019 avait pour principal objectif d’ augmenter la population pour qu’elle atteigne 3,2 orignaux/10 km2 dans cette zone, afin de maintenir une récolte intéressante pour la chasse sportive et de soutenir l’intérêt pour la chasse.
par Claire Morin | 20 mars 2025
Le chevalier de rivière (Moxostoma carinatum) est un poisson originaire d’Amérique du Nord dont le statut est vulnérable (selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec) et préoccupant (selon la Loi sur les espèces en péril du Canada). Bien que l’on connaisse le moment de la fraie, les conditions environnementales de fraie, d’incubation des œufs et de dérive larvaire sont peu connues pour cette espèce. Cette étude a été effectuée sur trois frayères multispécifiques séparées par environ 80 km de distance. La première est située dans la rivière des Outaouais à Rapides-des-Joachims, la deuxième dans la rivière Coulonge à Mansfield-et-Pontefract et la troisième dans la rivière Gatineau aux rapides Farmer.
Les objectifs du projet sont les suivants :1) confirmer la fraie du chevalier de rivière, 2) déterminer quelles espèces utilisent les trois frayères, 3) déterminer les critères déclenchant la fraie, l’éclosion et la dérive larvaire du chevalier de rivière en Outaouais, 4) déterminer s’il est possible de différencier les œufs et larves des différentes espèces de chevaliers en fonction de critères morphologiques ou des dates de fraie et 5) déterminer l’efficacité des engins de pêche pour la capture d’œufs et de larves de chevalier de rivière.
par Claire Morin | 20 mars 2025
Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province. Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2024. L’année 2024 se caractérise par une baisse de 57 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale, particulièrement dues au faible retour de madeleineau. À ce sujet, les montaisons de madeleineaux ont été de 79 % inférieures à la moyenne et les retours de rédibermarins, inférieurs de 47 %. D’autre part, la récolte de petits saumons à la pêche sportive a été de 83 % inférieure à la moyenne quinquennale et la récolte des grands saumons a diminuée de 78 %. Il s’agit de loin du plus faible nombre de saumons pris et gardés à la pêche sportive au Québec, étant 70 % inférieur au deuxième plus faible nombre total, lequel a été enregistré en 2023.
par Claire Morin | 19 mars 2025
Ordonnance prise en vertu du Règlement de pêche du Québec (1990) qui modifie le contenu de ce Règlement en ce qui concerne les périodes, les contingents, les engins et méthodes de pêche et les limites de longueur ou de poids pour les poissons applicables à la pêche sportive pour une zone ou à une partie de celle-ci.