À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Réaction du castor, de l’orignal et du lièvre à la coupe totale en forêt boréale : une réévaluation après 10 ans

Ce rapport présente la mesure de la réaction du castor (Castor canadensis), de l’orignal (Alces alces) et du lièvre d’Amérique (Lepus americanus) à la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) dans quatre blocs (36-99 km2) situés en Abitibi-Témiscamingue, qui avaient été coupés 10 ans plus tôt. Après 10 ans, on peut conclure que les peuplements mélangés coupés offrent déjà des conditions d’habitat propices pour l’orignal et le lièvre. À l’inverse, les conditions demeurent encore marginales pour le lièvre dans les peuplements d’épinette noire (Picea mariana) coupés. Le rapport aborde les implications de ces résultats pour l’aménagement.

Évaluation des deux traitements sylvicoles les plus utilisés dans le cadre du Programme d’aide à l’aménagement des ravages de cerfs (PAAR)

Le Programme d’aide à l’aménagement des ravages de cerfs (PAAR) a été conçu avec l’intention de protéger les peuplements de conifères dans les aires d’hivernage situées sur les terres privées en offrant aux propriétaires un incitatif pour d’autres modes de récolte que la coupe totale. Depuis sa mise en place, les effectifs du cerf de Virginie ont connu une croissance spectaculaire presque partout au Québec, au point où l’on vise maintenant à réduire son abondance dans plusieurs zones de chasse.

Ce rapport établit qu’il faut revoir la stratégie de conservation de l’habitat hivernal du cerf de Virginie au Québec à la lumière de la situation actuelle, tout en gardant à l’esprit que le climat risque de changer continuellement. À la suite de la réévaluation du PAAR, il faudra mettre en place un dispositif expérimental pour évaluer la réponse de la végétation aux traitements sylvicoles réalisés.

La recherche au service de la pêche : la performance de l’omble moulac scrutée à la loupe par le MRNF

La qualité de pêche à l’omble de fontaine (truite mouchetée) tend à diminuer dans un très grand nombre de lacs québécois en raison, notamment, de l’introduction d’espèces compétitrices. Devant cette problématique, les gestionnaires de la faune optent, dans certaines circonstances, pour une solution de rechange, soit l’introduction d’espèces d’intérêt sportif, tel l’omble moulac, qui s’alimentent d’autres poissons (espèce piscivore). Ce court rapport fait état de la performance de l’omble moulac comme solution pour redonner une certaine qualité de pêche dans les plans d’eau aux prises avec la présence d’espèces compétitrices et où il n’y a plus d’espoir de maintenir une population d’ombles de fontaine ou de touladis.

Évaluation des répercussions économiques de la production porcine sur la faune et ses habitats

La valeur économique des externalités de la production porcine sur la faune et ses habitats apparaît très importante. Ce rapport indique l’importance de limiter le plus possible les effets négatifs de la production porcine sur la faune et ses habitats pour les générations actuelles et futures, en prenant les mesures énergiques qui s’imposent pour assurer le développement durable des ressources. Des indications sur l’ampleur potentielle des répercussions économiques de la production porcine sur la faune et ses habitats y sont fournies.