À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Artémis-2014 version 4.3.0 : une mise à jour du modèle de croissance offrant de nouvelles fonctionnalités

Avis de recherche forestière no 175

Le modèle de croissance Artémis-2014 est utilisé pour le calcul des possibilités forestières et, lorsqu’il est jumelé au modèle d’évaluation de la rentabilité des investissements sylvicoles (Méris), pour les analyses de rentabilité économique. Sa plus récente mise à jour incorpore des mesures supplémentaires provenant de placettes échantillons permanentes et les données issues de 20 ans de suivi des effets réels de la coupe de jardinage, en plus de certaines nouvelles fonctionnalités.

L’aménagement écosystémique des forêts dans le contexte des changements climatiques – Rapport du comité d’experts

Le présent document aborde les effets probables des changements climatiques sur les écosystèmes forestiers et leur biodiversité ainsi que sur les perturbations naturelles qui les dynamisent. Le comité d’experts sur l’aménagement écosystémique des forêts et les changements climatiques est conscient qu’il existe bien d’autres types de changements qui sont susceptibles d’affecter l’aménagement des forêts dans le futur. Ces changements sont souvent regroupées sous l’appellation « changements globaux » et incluent les changements climatiques, mais aussi d’autres facteurs comme les espèces envahissantes, les maladies et insectes exotiques, l’augmentation des dépôts d’azote, les pluies acides. Le comité d’experts s’est limité à examiner les effets des changements climatiques, même s’il reconnaît que d’autres changements affecteront également les écosystèmes forestiers et leur biodiversité. Plusieurs des constats et des recommandations ont une portée qui peut couvrir l’ensemble des changements globaux susceptibles d’affecter nos forêts.

Étages de végétation du Québec méridional

Ce rapport présente les six étages de végétation présents dans le Québec méridional (en deçà du 52e degré de latitude N.), soit les étages inférieur, moyen, supérieur, montagnard, subalpin et alpin. Un étage de végétation correspond à un territoire de l’ordre de un à mille kilomètres carrés où l’altitude a une influence si marquée sur le climat que les processus écologiques sont modifiés, ce qui induit des changements dans la composition, la physionomie ou la structure de la végétation.

La cartographie des étages de végétation permet de mieux cerner la répartition altitudinale de certaines espèces arborescentes. Ces limites pourraient représenter des zones particulièrement sensibles aux changements climatiques. Cette cartographie permet également de distinguer les portions d’une région écologique qui présentent une dynamique forestière particulière.

La forêt boréale du Québec : influence du gradient longitudinal

Paru dans le Naturaliste canadien, 143(2) : 18-32 https://doi.org/10.7202/1060052ar

Nous avons analysé les caractéristiques physiographiques, climatiques et écologiques du domaine bioclimatique de la pessière noire à mousses le long d’un transect longitudinal de 1 000 km, de l’Abitibi à la Basse-Côte-Nord. Dans la portion ouest du domaine, le climat continental et plus sec favorise les feux. Les pessières à épinette noire ainsi que celles à épinette noire et à pin gris constituent les peuplements dominants. Les pessières à épinette noire et à sapin baumier sont plus importantes dans la portion centrale du domaine, tandis que sur la Côte-Nord, les feux moins fréquents et le climat plus humide favorisent les sapinières perturbées par les épidémies d’insectes. C’est dans cette région que la proportion de forêts âgées de plus de 100 ­ans est la plus élevée. Les pessières à lichens et les lichénaies sont aussi plus abondantes à l’est de Sept-Îles. L’ampleur des changements observés montre qu’il est primordial de considérer le gradient longitudinal pour expliquer la répartition des formations végétales de la forêt boréale, au même titre que le gradient latitudinal qui, lui, est beaucoup plus souvent étudié.

Coloration du bois de cœur du bouleau à papier (partie 2) : Existe-t-il des variations régionales?

Avis de recherche forestière n° 176

Le bois de coeur du bouleau à papier, une espèce très abondante au Québec, a souvent une coloration plus foncée que la normale. La présence d’une zone foncée réduit la valeur marchande des billes de cette essence prisée pour la fabrication de produits d’apparence. Cette seconde partie d’une étude de modélisation démontre que les données climatiques et d’inventaire forestier peuvent servir à cartographier à grande échelle la coloration du bois de coeur. Ces connaissances pourraient aider à optimiser la planification des travaux sylvicoles en vue de cibler les zones les plus favorables à la croissance de bouleaux à papier de qualité.