À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

État de situation du touladi au réservoir Kipawa – Bilan des inventaires de 1989 à 2020

La gestion des populations de touladis (truite grise) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014. En 2015, dans le but de redresser la population de touladis, un plan de rétablissement hybride a été mis sur pied. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) réalisera des ensemencements annuels de touladis sur une période d’au moins 15 ans. En plus des ensemencements, une modalité de taille plus restrictive que celle de la zone est imposée. Les pêcheurs peuvent conserver un touladi de 65 cm et plus. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au réservoir Kipawa, le MFFP y effectue des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été mené du 18 au 27 août 2020 et a consisté entre autres en la pose de 70 filets maillants dans l’habitat du touladi. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.

Inventaire aérien de l’orignal dans la réserve faunique des Laurentides à l’hiver 2020

Un inventaire aérien réalisé au cours de l’hiver 2020 a permis d’estimer que le cheptel d’orignaux de la réserve faunique des Laurentides (RFL) comptait 1 645 ± 375 individus, pour une densité de 2,19 ± 0,48 orignaux par 10 km² d’habitat. La densité moyenne s’est avérée plus faible que celle du dernier inventaire aérien réalisé en 2009, soit de 4,10 ± 0,49 orignaux par 10 km² d’habitat. En 2020, la population étudiée était composée à 24 % de mâles adultes, à 54,3 % de femelles adultes et à 21,7 % de faons. La représentativité des mâles dans la population adulte, qui était de 38,1 % en 2009, est en baisse et a été évaluée à 30,6 % en 2020. La productivité mesurée à l’hiver 2020 était de 39,9 faons par 100 femelles adultes, une augmentation de 28,3 % comparativement à la valeur mesurée en 2009 (31,1 faons par 100 femelles adultes).

Détermination de la concentration en carbone des sols forestiers à partir de leur couleur

Note de recherche forestière n° 158

La couleur du sol peut être fortement corrélée à sa concentration en carbone (C) organique. Un modèle permettant d’estimer la concentration en C organique du sol à partir de sa couleur serait donc fort utile pour évaluer les réserves de C dans les sols forestiers. Nous avons évalué la performance de différentes approches de modélisation, y compris plusieurs qui sont issues de l’intelligence artificielle, pour établir la relation entre la concentration en C du sol et sa couleur. Pour ce faire, nous avons utilisé 4 050 observations de la couleur évaluée avec le système de Munsell et leur concentration en C organique mesurée en laboratoire, de divers sols forestiers distribués à travers le Québec. Le meilleur modèle de prévision a été celui utilisant la forêt aléatoire de quantiles (qrf) (coefficient de détermination [R2] = 0,586; erreur quadratique moyenne [RMSE] = 21,4; erreur absolue moyenne [MAE] = 10,8; erreur absolue moyenne en pourcentage [MAPE] = 135,8 %, sur la base de 1 010 données indépendantes).

Nous avons aussi testé l’emploi de 2 téléphones portables de types différents et d’un appareil photo numérique sans calibration préalable afin de vérifier si la couleur des photos obtenues pouvait servir à évaluer la concentration en C organique de sols. Malgré l’existence d’une relation entre la concentration en C organique du sol et la couleur extraite des images acquises par ces appareils, les valeurs estimées différaient des valeurs mesurées. Parmi les méthodes testées, l’évaluation visuelle de la couleur avec la charte Munsell était la meilleure pour estimer la concentration des sols en C organique. Les tests doivent se poursuivre afin de trouver une méthode simple, précise et rapide pour estimer la concentration en C organique d’un sol à partir d’une image.

Protocole standardisé pour l’inventaire des tortues d’eau douce à l’aide de l’ADNe au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition des sept espèces de tortues d’eau douce retrouvées sur le territoire. Cinq de ces espèces possèdent un statut de protection en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Le protocole standardisé présenté ici porte sur la détection et l’identification des tortues d’eau douce par la technique de l’ADN environnemental (ADNe).

L’ADNe — matériel génétique transféré par les organismes dans leur environnement — est une technique de détection qui a fait ses preuves. Cette technique gagne en popularité et nécessite une standardisation de la méthode pour s’assurer de la validité des inventaires.

Ce document a été élaboré dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de tortues d’eau douce. Il est destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales nécessitant leur détection. Les périodes d’échantillonnage, la probabilité de détection, l’effort et le nombre d’échantillons à prélever sont précisés dans le document.

Les procédures décrites ne s’appliquent pas si l’objectif de l’inventaire est de déterminer les secteurs précis utilisés par une espèce à l’intérieur d’un même milieu hydrique ou de calculer l’abondance relative d’une espèce.

Simulateur d’éclaircies commerciales pour les plantations forestières résineuses

Avis technique SSRF-28

Le simulateur d’éclaircies commerciales pour les plantations forestières résineuses prédit, à partir de l’évolution décrite dans les tables de rendement, les principales caractéristiques dendrométriques totales et marchandes à l’hectare (surface terrière, volume brut, nombre de tiges et diamètre moyen quadratique) des peuplements qui ont reçu des traitements d’éclaircie commerciale. Il offre aussi les informations sur les années d’intervention avec des traitements d’éclaircie commerciale ainsi que sur les caractéristiques des récoltes prévues dans le cadre des scénarios sylvicoles. Il fournit ainsi les informations nécessaires pour l’analyse économique et financière des scénarios comportant des éclaircies commerciales.