par Claire Morin | 6 décembre 2024
Les populations de touladis (Salvelinus namaycush) au Québec font l’objet d’un plan de gestion depuis 20141. Depuis la mise en oeuvre de ce plan de gestion, l’exploitation du touladi dans les territoires fauniques structurés se fait selon un contingent (quota) annuel, ce qui signifie qu’une quantité définie et limitée de touladis, peu importe leur longueur, peut être conservée par les pêcheurs annuellement.
Historiquement, le quota annuel a été revu à la hausse en 2016, passant de 450 à 550 touladis. Ce contingent a été maintenu jusqu’à présent.
Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis au lac Mitis, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a réalisé quatre inventaires normalisés2 depuis 1989. Le dernier inventaire du lac a été réalisé du 21 au 24 août 2023 par la pose de 15 filets maillants dans l’habitat du touladi. Ce bilan présente les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.
par Audrey Verreault | 5 décembre 2024
Le Bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts 2018-2023 contient de l’information détaillée sur l’état des forêts et sur les façons dont le ministère des Ressources naturelles et des Forêts s’investit dans toutes les sphères du développement durable. Il a été produit grâce à l’information contenue dans 31 fiches techniques. Celles-ci reposent sur des indicateurs issus de systèmes internationaux. C’est grâce à ces indicateurs qu’il est possible de mesurer les progrès en matière d’aménagement durable des forêts au Québec.
Consultez le bilan
Les fiches techniques, contenant davantage d’informations sur des éléments particuliers de l’aménagement durable des forêts, sont regroupées sous les six grands défis énoncés dans la Stratégie d’aménagement durable des forêts.
Une gestion et un aménagement forestiers qui intègrent les intérêts, les valeurs et les besoins de la population, dont les nations autochtones
Un aménagement forestier qui assure la durabilité des écosystèmes
Un milieu forestier productif et créateur de richesses diversifiées
Une industrie des produits du bois et des entreprises forestières diversifiées, compétitives et innovantes
Des forêts et un secteur forestier qui contribuent à la lutte contre les changements climatiques et qui s’y adaptent
Une gestion forestière durable, structurée et transparente
par Audrey Verreault | 4 décembre 2024
Avis de recherche forestière no 196
Avec le besoin urgent de remettre en production certains sites (p. ex. à la suite des feux de 2023), la pénurie de main-d’œuvre grandissante et les changements climatiques, la possibilité de prolonger la mise en terre de plants résineux en récipients après la mi-septembre (mise en terre tardive) suscite de plus en plus d’intérêt, mais aussi des inquié-tudes. Bien que cette pratique ait été récemment utilisée dans certaines régions du Québec, il n’existe pas chez nous d’études scientifiques sur le sujet. Une revue et une analyse critique de la littérature disponible révisée par les pairs, réalisées à la Direction de la recherche forestière1, ont donc permis de dresser l’état actuel des connaissances acquises ailleurs (pays nordiques) et de ressortir les effets appréhendés et les risques dans le contexte québécois.
par Audrey Verreault | 2 décembre 2024
Note de recherche forestière no 164
Au Québec, il est recommandé que la mise en terre de plants résineux produits en récipients prenne fin à la fin d’août. Or, depuis quelques années, elle se termine en moyenne à la mi‑ septembre. Avec le besoin de remettre en production certains sites, la pénurie de main‑d’œuvre et les changements climatiques, la possibilité de prolonger la mise en terre après la mi‑septembre (mise en terre tardive) suscite de l’intérêt, mais aussi des inquiétudes. Bien que cette pratique ait été réalisée dans certaines régions du Québec, il n’existe pas ou que très peu d’études sur le sujet. La présente note vise donc à dresser l’état des connaissances scientifiques acquises ailleurs (dans d’autres pays nordiques), afin de faire ressortir les effets anticipés et les risques dans le contexte québécois.
par Claire Morin | 25 novembre 2024
L’inventaire aérien de la population de cerfs de Virginie dans la zone 5 ouest, couvrant 725 km², a été réalisé entre le 27 et le 31 janvier 2023. Cette zone présente une densité de population de cerfs élevée, estimée à 10,2 cerfs/km² − bien au-dessus de l’objectif écologique de 5 cerfs/km². Les fortes densités, constatées depuis plus de trente ans, sont attribuées à des habitats favorables, à un faible taux de mortalité hivernale et à l’absence de prédateurs naturels efficaces.
L’inventaire a permis de survoler 250 parcelles présentant des conditions de neige favorables. Les cerfs étaient majoritairement observés en milieu boisé. Les résultats indiquent la nécessité d’ajuster les méthodes d’inventaire en fonction des nouvelles réalités environnementales, comme les changements climatiques. Ainsi, bien que la densité de la population de cerfs ait diminué de 28 % depuis 2014, il demeure pertinent de poursuivre des actions proactives pour maintenir un équilibre écologique. Le Ministère prévoit maintenir les mesures de gestion afin de réduire les densités, notamment des mesures pour encourager la récolte de cerfs sans bois. La mise à jour des aires de confinement et la sensibilisation des chasseurs sont également jugées essentielles pour une gestion efficace des populations de cerfs.