À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Protocole standardisé pour le suivi des populations de tortues des bois au Québec

La tortue des bois est la plus terrestre des sept espèces de tortues d’eau douce du Québec. La répartition de cette tortue est irrégulière dans la province et elle est associée aux rivières sinueuses dont le lit est sablonneux et pierreux. Plusieurs menaces affectent les populations et la survie de l’espèce. Ainsi, sur le territoire québécois, l’espèce est désignée « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. En raison de ce statut de protection, la tortue des bois fait l’objet d’un suivi au Québec afin d’évaluer l’état et les tendances des populations.

Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse d’inventaire pour le suivi des populations de tortue des bois. Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation de suivis sur les rivières du Québec. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales.

 Ce protocole vise à outiller les chargés de projet dans l’élaboration de leur plan d’inventaire. Il fournit également aux équipes de terrain les information nécessaires à la détection de cette tortue sur terre et dans l’eau, à l’identification de l’espèce, à la description de ses habitats, à la recherche des menaces pesant sur la tortue des bois, ainsi que les bonnes pratiques pour le prélèvement de tissus pour faire des analyses génétiques.

Recueil des protocoles standardisés d’inventaires de salamandres de ruisseaux au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition de plusieurs espèces animales, ce qui est particulièrement le cas pour les salamandres. Au Québec, on trouve 10 espèces d’urodèles. Parmi celles-ci, quatre sont étroitement associées aux ruisseaux, qu’ils soient permanents ou intermittents : la salamandre sombre des montagnes, la salamandre sombre du Nord, la salamandre pourpre et la salamandre à deux lignes. Bien qu’elles diffèrent quant à leur répartition et à leur niche écologique, ces espèces dépendent toutes du maintien de la qualité des ruisseaux pour survivre. Ce protocole standardisé s’applique à ces quatre espèces.

Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de salamandres de ruisseaux. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection des salamandres de ruisseaux. Il ne vise pas à faire le suivi des populations.

Recueil des protocoles standardisés pour l’inventaire des colonies estivales de chauves-souris au Québec

Les chauves-souris jouent un rôle important dans les écosystèmes où elles se trouvent. Suite à l’introduction, en Amérique du Nord, du champignon causant le syndrome du museau blanc chez les chauves-souris, des déclins de population inquiétants ont été observés. Il est alors apparu nécessaire d’instaurer des suivis afin d’évaluer l’état ainsi que la tendance des populations de chauves-souris au Québec, dont celui des colonies estivales, afin de mettre en place les mesures de conservation appropriées.

Ce recueil renferme trois protocoles standardisés à utiliser pour le suivi des colonies. Ils visent 1) la validation de la présence d’une colonie estivale; 2) le décompte du nombre de chauves-souris à l’intérieur des colonies et 3) le prélèvement de guano de chauves-souris pour évaluer leur diète. Il s’adresse aux biologistes et techniciens de la faune du Ministère, ainsi qu’aux collaborateurs ou toute autre personne qui souhaiterait participer à cet effort concerté d’inventaire, notamment par la science citoyenne.

Afin de faciliter la cueillette de données, le Ministère a mis en place un réseau de suivi des colonies de chauves-souris qu’il gère grâce à un site Internet consacré aux chauves-souris : Chauves-souris aux abris (chauve-souris.ca).

Inventaire de l’obovarie olivâtre (Obovaria olivaria) dans cinq cours d’eau de la Montérégie, 2019

L’obovarie olivâtre (Obovaria olivaria) est une espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada et est susceptible d’être désignée comme menacée ou vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV) du Québec. L’obovarie olivâtre est actuellement en processus de désignation en vertu de la LEMV. Compte tenu de sa précarité et du peu de données existantes en Montérégie, un inventaire a été réalisé à l’été 2019 dans cinq cours d’eau de la région, soit le fleuve Saint-Laurent et les rivières Richelieu, Châteauguay, Yamaska et des Outaouais. Les objectifs étaient de valider et préciser la distribution de l’obovarie olivâtre et de décrire son habitat. Des relevés terrain ont été réalisés à l’aide de fouilles actives, en apnée et avec caméra sous-marine. Des captures accidentelles ont également été analysées, découlant d’un inventaire bisannuel d’esturgeons jaunes juvéniles dans le fleuve Saint-Laurent. Un total de 13 obovaries olivâtres a été capturé, dont 6 spécimens vivants. Les résultats montrent un nouveau secteur dans le fleuve Saint-Laurent fréquenté par l’espèce et confirment que le secteur de Saint-Ours sur la rivière Richelieu est important pour l’espèce. La distribution de l’obovarie olivâtre est influencée par la répartition connue de son poisson hôte probable, l’esturgeon jaune. Cette étude pourra servir de renseignement complémentaire dans une approche intégrée pour le rétablissement de l’espèce. Il est souhaitable de poursuivre les efforts d’acquisition de connaissances afin de documenter d’autres secteurs de la Montérégie.

Plan de lutte – Maladie débilitante chronique des cervidés

Le Plan de lutte contre la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC) présente la façon dont le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs entend lutter contre la MDC pour éviter que la maladie ne s’établisse sur le territoire québécois. Le Plan de lutte porte aussi sur les acteurs concernés, les caractéristiques de la MDC, les moyens de prévention déployés pour contrer la maladie, la surveillance pour l’ensemble de la province, les mesures de contrôle en cas de détection de la maladie et le volet communications.