À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Inventaire aérien de la population d’orignal réalisé à l’hiver 2021 dans la zone 17

Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) analyse annuellement les indicateurs démographiques issus du suivi de la récolte d’orignaux dans la zone 17, située sur le territoire applicable de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ).

Réalisée en collaboration avec le Gouvernement de la nation crie (GNC), cette évaluation est soumise au Comité conjoint de chasse, de pêche et de piégeage (CCCPP) auquel il appartient de recommander au Ministère des mesures de gestion cohérentes avec les objectifs du plan de gestion de l’orignal provincial et d’établir le niveau maximal des prises.

Ces recommandations doivent avant tout assurer le respect du régime de chasse, de pêche et de piégeage tel que défini par la CBJNQ. Ce document constitue un résumé des principaux résultats de l’inventaire effectué à l’hiver 2021.

Communautés ichtyologiques des petits cours d’eau de la Montérégie et leur réponse à différents types d’interventions à des fins de drainage agricole

Les cours d’eau en tête de bassin versant représentent 60 % à 85 % du réseau hydrographique. Au Québec, on en connaît peu sur les communautés de poissons fréquentant ces habitats. En Montérégie, ces cours d’eau ont été largement modifiés pour faciliter le drainage agricole.

Chaque année, des centaines de kilomètres sont curés afin de les ramener à leur forme d’aménagement initial simplifiée (chenal linéaire, large et profond). Les objectifs du suivi étaient de mieux connaître ces communautés de poissons et l’effet des interventions sur : le poisson, l’habitat et leur résilience aux changements climatiques.

Des pêches à l’électricité ont été effectuées dans trois bassins versants où un cours d’eau bonifié, un témoin et un collecteur ont été suivis avant et après les travaux. Dans les petits cours d’eau, de deux à 15 espèces ont été répertoriées, totalisant 19 espèces différentes. Six niveaux trophiques et sept types de reproduction y ont été recensés. Dans les cours d’eau collecteurs, de neuf à 16 espèces ont été collectées, totalisant 22 espèces, de cinq niveaux trophiques.

Dans l’ensemble du suivi 24 espèces ont été collectées. Trois types de bonifications ont été testés : le chenal à deux niveaux, les plantations en berge et les épis. Une réponse positive de la communauté a été mesurée dès l’année suivant les travaux dans le cas du chenal à deux niveaux. En absence d’amélioration de la qualité physique, la communauté montre qu’un retour à son état prévalant semble généralement possible à l’intérieur de deux ans.

Les communautés de poissons de ces cours d’eau (petits et collecteurs) sont uniques et se distinguent de celles des plus grands cours d’eau. Elles réagissent positivement à l’amélioration de la qualité physique de l’habitat (présence d’eau et d’abris, hétérogénéité de vitesse d’eau, d’épaisseur d’eau et de substrat). Celle-ci doit survenir sur une distance tangible (≥ 1 km). Une amplification de la dégradation des petits cours d’eau est à anticiper à cause de leur vulnérabilité aux changements climatiques. Outre la perte de fonctions écologiques, on peut appréhender la perte de services écosystémiques ainsi qu’une augmentation des frais de curages et stabilisations qui sont assumés majoritairement par la société.

Chaque intervention en cours d’eau visant à assurer le drainage agricole est une opportunité de revoir notre approche pour une meilleure résilience des petits cours d’eau.

État de situation du touladi au lac Memewin – Bilan de l’inventaire de 2019

La gestion des populations de touladis (truite grise) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014. Depuis sa mise en œuvre, seuls les poissons ayant des tailles de plus de 55 cm peuvent être conservés au lac Memewin, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis sur ce lac, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) y réalise des inventaires normalisés tous les 10 ans. Le dernier inventaire a été réalisé les 26 et 27 août 2019. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.

État de situation du touladi au lac Marin – Bilan de l’inventaire de 2019

La gestion des populations de touladis (truite grise) au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2014. Depuis sa mise en œuvre, seuls les poissons ayant des tailles de plus de 55 cm peuvent être conservés au lac Marin, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de touladis sur ce lac, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) y réalise des inventaires normalisés tous les 10 ans. Le dernier inventaire a été réalisé les 26 et 27 août 2019. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de cet inventaire et les tendances qui s’en dégagent.

Pouvons-nous prédire la susceptibilité au broutement excessif par les herbivores dans un contexte de migration assistée?

Avis de recherche forestière n° 169.

La migration assistée est un outil prometteur d’adaptation des forêts aux changements climatiques. Son succès pourrait cependant être diminué par différents facteurs, notamment le broutement. Pour maximiser le succès de ces plantations, nous pourrions sélectionner des essences et des semences provenant de populations moins susceptibles d’être broutées. Nous proposons ici une méthode d’évaluation de la susceptibilité au broutement basée sur des analyses de la composition chimique.