par Claire Morin | 2 mai 2022
La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. Depuis 2012, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 37 à 53 cm peuvent être conservés au lac des Jardins, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. De 1996 à 2011, une taille minimale de 37 cm était en vigueur sur ce plan d’eau. Avant 1996, aucune limite de taille n’était instaurée. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac des Jardins, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2018 et 2019 par la pose de 18 filets maillants dans l’habitat du doré. Trois autres inventaires normalisés ont également été réalisés entre 1994 et 2006. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.
par Audrey Verreault | 29 avril 2022
Les oiseaux de proie sont essentiels à l’équilibre des écosystèmes. Or, ces populations sont méconnues, ce qui limite les capacités du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) à assurer sa mission de conservation. La présente étude vise à combler ce manque pour les 16 rapaces diurnes à l’aide de trois objectifs : clarifier le rôle de ces espèces dans les écosystèmes; analyser les tendances des populations et dresser un constat quant à l’état des populations. Nous avons modélisé les tendances des populations sur trois décennies à partir des données des observatoires d’oiseaux en migration et des données de science citoyenne. Les résultats indiquent que deux espèces désignées vulnérables, le pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin, se sont rétablies. En revanche, d’autres espèces montrent des tendances contradictoires ou inquiétantes, comme l’aigle royal, le busard des marais, la crécerelle d’Amérique et la buse pattue, et il serait souhaitable de les surveiller davantage. Cette étude démontre l’importance de connaître les tendances de population afin de mieux les protéger. Nous suggérons de procéder à une analyse identique pour les rapaces nocturnes afin d’obtenir un portrait complet pour les oiseaux de proie du Québec.
par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
Un moratoire de cinq ans interdisant la pêche sportive et commerciale à la perchaude a été instauré dans le tronçon fluvial situé entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets le 3 mai 2013.
Cet avis avait pour objectif d’évaluer l’état du stock de perchaudes après quatre ans et demi d’arrêt de la pêche ainsi que sa capacité à soutenir une éventuelle pêcherie durable.
En 2017, le stock de perchaudes était toujours considéré comme étant effondré et incapable de soutenir une pêcherie durable. La population de perchaudes est vieillissante et les recrues sont peu abondantes. La faible qualité de son stock reproducteur a pour effet de compromettre le renouvellement de la population et sa pérennité.
Le comité recommande le maintien du moratoire sur les pêches commerciale et sportive à la perchaude jusqu’à nouvel ordre et la réévaluation de la situation sur la base de suivis scientifiques périodiques.
par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
Un moratoire de cinq ans sur les pêches sportive et commerciale à la perchaude a été instauré au lac Saint-Pierre le 4 mai 2012. Ce moratoire a été reconduit en 2017 pour une seconde période de cinq ans puisque le risque de porter atteinte au stock reproducteur était jugé trop élevé, notamment en raison du faible recrutement.
Cet avis avait pour objectif de dresser un bilan mi-moratoire de l’état du stock de perchaudes après sept ans et demi de protection des reproducteurs. Le bilan de l’analyse des données recueillies en 2019 indique que l’amélioration du stock de perchaudes du lac Saint-Pierre, qui avait été mesurée en 2016, n’a été que temporaire. En 2019, aucun indicateur de l’état du stock de perchaudes ne montrait de signe d’amélioration par rapport à 2016.
Le comité recommande de maintenir le moratoire sur les pêches sportive et commerciale jusqu’à nouvel ordre et de réévaluer la situation sur la base des suivis scientifiques périodiques.
par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
La population de perchaudes du lac Saint-Pierre et du secteur du fleuve Saint-Laurent situé en aval, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets, a connu un déclin important depuis le milieu des années 1990. En 2012, un moratoire sur les pêches sportive et commerciale à la perchaude a été instauré au lac Saint-Pierre et a été étendu au tronçon fluvial situé en aval en 2013.
Le Comité scientifique sur la gestion de la perchaude du lac Saint-Pierre a analysé les données des pêches scientifiques recueillies en 2021. Les résultats indiquent que l’état de la population de perchaudes du lac Saint-Pierre et du secteur du pont Laviolette–Saint-Pierre-les-Becquets est préoccupant. Une levée, même partielle, du moratoire n’est pas envisageable puisqu’elle aurait pour effet d’accentuer le déclin de la population de perchaudes dans les deux secteurs.
Le comité recommande de maintenir le moratoire jusqu’à nouvel ordre et de réévaluer la situation sur la base de suivis scientifiques périodiques et de critères permettant de juger de la capacité future du stock à soutenir une pêcherie durable.