par Marie-Claude Boileau | 28 septembre 2022
Depuis 2009, la Grive de Bicknell a un statut d’espèce désignée vulnérable au Québec et, afin d’assurer une protection adéquate de l’habitat, il est désormais essentiel de tenir compte de cette espèce lors d’un projet de développement. Notamment, les projets de développement en altitude peuvent entraîner des pertes d’habitat pour cette espèce. L’impact cumulatif de ces pertes d’habitat sur un nombre croissant de sites pourrait s’avérer néfaste pour la population de cette espèce dont la majorité de son habitat de nidification se trouve au Québec.
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune s’est doté, en 2004, de lignes directrices pour la conservation des habitats fauniques. Selon ces lignes directrices, la préservation des habitats fauniques est une condition sine qua non à la perpétuation des populations animales et à leur maintien à des niveaux convenables. Le cadre décisionnel pour les mesures de protection doit suivre par ordre de préférence : 1) l’évitement; 2) l’atténuation des impacts; 3) la compensation d’habitat pour une perte temporaire; et 4) le remplacement d’habitat pour une perte permanente. Un exemple de progression dans la conservation de l’habitat de la Grive de Bicknell est présenté dans la grille de décision et son application dans le cadre de projets de développement éolien (Annexe 4 – Grille de décision et son application dans le cadre de projets de développement éolien).
Le présent protocole vise à établir la démarche à suivre afin que l’initiateur d’un projet de développement en altitude, assujetti à la procédure d’évaluation environnementale, prenne en compte adéquatement la Grive de Bicknell et son habitat lors de la configuration du projet et de la réalisation de l’étude d’impact sur l’environnement.
par Marie-Claude Boileau | 23 septembre 2022
L’objectif de la présente étude est d’identifier des secteurs prioritaires pour la création d’aires protégées de l’ordre de 10 000 km² propices à la conservation du caribou forestier de part et d’autre de la limite nordique, en utilisant les outils cartographiques nouvellement disponibles au MFFP. En effet, nous avons utilisé les données obtenues dans le cadre du programme d’inventaire écodendrométrique nordique (ci-après PIEN) du MFFP. Le PIEN, semblable aux cartes écoforestières déjà disponibles au sud, se juxtapose à la limite nord du système d’information écoforestière (SIEF) et s’étend jusqu’au 53e parallèle, permettant ainsi de décrire l’habitat du caribou forestier sur une proportion beaucoup plus importante de son aire de répartition.
par Marie-Claude Boileau | 23 septembre 2022
Ce document vise à faire part de la démarche méthodologique entreprise pour identifier les secteurs prioritaires en forêt aménagée et à présenter les résultats sous forme cartographique là où les données sont disponibles, soit principalement en forêt aménagée.
par Marie-Claude Boileau | 23 septembre 2022
La population de caribous du parc de conservation de la Gaspésie a été classée en 1984 comme menacée puisqu’elle constitue le dernier vestige des populations qui occupaient les Maritimes et la Nouvelle-Angleterre au début de la colonisation. La perte d’habitat au profit de l’agriculture et de la coupe forestière, sans compter la vulnérabilité de l’espèce à la chasse et le réchauffement climatique, expliquent vraisemblablement ce déplacement vers le nord de l’aire de répartition du caribou. L’interdiction de coupe forestière dans le parc et la bonne protection du territoire laissaient croire que l’avenir du caribou était maintenant assuré en Gaspésie.
Depuis 1987, le taux de mortalité des faons durant leur premier été d’existence a voisiné 901; le phénomène est grandement attribuable à la prédation. L’absence de recrutement menace donc à nouveau la survie de l’espèce au sud du fleuve Saint-Laurent. Le plan de redressement vise à assurer la survie de cette population relique. Le plan fixe comme objectif, pour la période 1990-1995, le maintien du taux de survie des faons à 501 entre leur naissance et l’âge de 6 mois et au même niveau pour les survivants, entre l’âge de 6 mois et de 2 ans : un troisième objectif vise le maintien d’au moins 200 individus dans la population.
par Marie-Claude Boileau | 23 septembre 2022
Entre les années 1950 et 1960, le faucon pèlerin a subi un déclin important en Amérique du Nord. Ainsi, au début des années 1970, il ne restait plus que quelques couples dans le sud du Québec, région où l’on trouve la sous-espèce anatum. Afin de maintenir cette dernière et de prévenir toute baisse d’effectifs, un plan de rétablissement a été publié en février 2002.
Au 31 mars 2009, parmi les 12 actions inscrites au plan de rétablissement, cinq sont terminées, cinq sont en cours de réalisation et deux n’ont pas pu être réalisées. Depuis 2002, au moins 998,3 K$ en ressources humaines et financières ont été investis pour la mise en oeuvre du plan de rétablissement.
Depuis la réalisation d’un programme de repeuplement entre 1976 et 1994 et la mise en oeuvre du plan de rétablissement, on note une expansion de l’aire de nidification du faucon pèlerin anatum au Québec.
Les données présentées dans ce bilan indiquent que la population de faucons pèlerins anatum du Québec est en voie de rétablissement. Le bilan démontre que les objectifs du plan de rétablissement mis en oeuvre depuis 2002 ont été atteints, bien que deux actions du plan n’aient pas été réalisées.