par Marie-Claude Boileau | 17 novembre 2021
Le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) célèbre le 20e anniversaire de sa création en 2008. Cet article présente un survol des liens qui unissent le CDPNQ au réseau NatureServe, de la méthodologie suivie et de l’état des données amassées depuis 20 ans. Les données du CDPNQ sont diffusées au quotidien et au fil du temps, elles sont devenues la principale source d’information sur les espèces menacées ou vulnérables, ce qui en fait un incontournable dans les projets de conservation, d’aménagement et de gestion du territoire. Il est à souhaiter que les efforts amorcés soient poursuivis pour que le CDPNQ puisse jouer un rôle plus complet dans l’identification de la biodiversité et des territoires dont la protection est prioritaire au Québec.
Tiré à part de la revue Le naturaliste canadien
par Marie-Claude Boileau | 17 novembre 2021
Article de vulgarisation qui porte sur divers aspects du groupe des moules d’eau douce/mulettes. Il traite de l’anatomie, du cycle de reproduction particulier qui implique un hôte, de leur habitat, de leur importance pour les écosystèmes et les humains, des causes de leur déclin, ainsi que de la situation de ce groupe au Québec. L’article dresse également la liste des espèces et leur rang de priorité au moment de sa parution. Depuis, ces informations ont été mises à jour au fil des ans, dont le nombre d’espèces au Québec (retrait et ajout) et les changements de plusieurs noms latins, de rangs de priorité et de statuts. La section « Trois grands groupes de moules d’eau douce » comporte plusieurs informations qui ne sont plus à jour. L‘information des autres sections de l’article est toujours pertinente.
Tiré à part de la revue Le Naturaliste canadien.
par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Les rapides du Moulin et la section aval, dans la rivière des Mille Îles, sont des habitats de reproduction pour plusieurs espèces de poissons (Massé et Mongeau, 1976). Le secteur entre le pont de l’autoroute 25 et le pont du CP à Terrebonne est d’ailleurs désigné comme « sanctuaire de pêche » (la pêche est permise à partir du 1er juillet).
Le but de la présente étude est de mettre à jour l’information et de vérifier si cette section de la rivière est un habitat où se déroulent les premières phases de développement du bar rayé (Morone saxatilis).
Plusieurs bars rayés sont munis d’émetteurs, et leur suivi par télémétrie acoustique a permis de confirmer que des bars circulent dans le secteur des rivières des Mille Îles et des Prairies au printemps. De plus, il est reconnu que l’espèce vit dans ce cours d’eau, puisque les pêcheurs sportifs en capturent au barrage de l’île des Moulins à Terrebonne.
Le projet vise également à documenter la présence d’autres espèces, comme les moxostomes et l’alose savoureuse (Alosa sapidissima), le secteur ayant déjà été utilisé pour la reproduction de l’alose savoureuse, une espèce vulnérable (Provost, 1985).
par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Le lac des Sept Frères, d’une superficie de 336 ha, est situé dans la réserve faunique de Papineau-Labelle. Il fait partie du réseau de suivi provincial pour le touladi et bénéficie d’une gestion par contingent annuel (quota).
Un nombre défini et limité de touladis (peu importe leur longueur) peut être conservé par les pêcheurs annuellement. La population de touladis du lac des Sept Frères se dégrade. Il y a beaucoup moins de touladis, peu importe leur taille. La ouananiche, apparue dans la statistiques de pêche en 2000, est en compétition avec le touladi pour l’éperlan arc-en-ciel. Par ailleurs, la gestion par contingent permet aux pêcheurs de prélever des poissons qui ne se sont pas encore reproduits.
La gestion de la pêche sportive sur ce plan d’eau sera réévaluée et des études complémentaires sont prévues afin mieux comprendre les interactions entre le touladi et la ouananiche.
par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Le lac Marie-Le Franc est situé dans la réserve faunique de Papineau-Labelle. Ce lac fait partie du réseau de suivi provincial pour le touladi. Depuis 1988, trois pêches expérimentales normalisées ont été effectuées afin de suivre l’état de la population de touladis. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des pêches expérimentales et les tendances qui s’en dégagent.
La population de touladis est stable, mais exploitée à son potentiel maximal. La qualité de pêche est bonne et semble se maintenir, malgré une baisse du succès de récolte. Plusieurs indices récoltés lors de la pêche expérimentale de 2019 montrent que la période de fraie du touladi au lac Marie-Le Franc serait plus hâtive que ce qui est normalement observé dans la région.