par Claire Morin | 6 avril 2022
Les Québécoises et les Québécois sont attachés à leur territoire. Cet engouement pour notre nature, notre flore et notre faune est un vecteur important de la vitalité des régions du Québec. Le gouvernement, avec la présente stratégie, souhaite encourager les citoyennes et citoyens à poursuivre leur découverte des régions du Québec.
Cette stratégie s’articule autour de trois orientations : faire connaître les territoires où sont pratiquées les activités récréatives en milieu naturel, aménager ces territoires selon les meilleures pratiques et soutenir l’innovation. Ce faisant, nous mettrons en valeur des territoires pour lesquels il est possible de présenter une offre complète, diversifiée et structurée pour la pratique d’activités récréatives en milieu naturel. Qu’elles soient avec ou sans prélèvement faunique, ces activités se traduisent par des retombées économiques essentielles pour nos régions.
par Audrey Verreault | 5 avril 2022
Avis technique SGEF-27
Depuis environ 2010, plusieurs pépinières forestières du Québec sont confrontées à un grave problème qui engendre de fortes réductions de la germination des semences et une variabilité de la croissance des plants (parties aériennes et racines). Lorsque ces symptômes se manifestent, le lot entier risque d’être perdu, car les plants ne rencontreront pas les normes morphophysiologiques de qualification pour le reboisement. Cet avis technique présente un diagnostic découlant de résultats obtenus à différentes échelles (en pépinière et dans des dispositifs expérimentaux en tunnel et en conditions contrôlées) pour trouver la cause principale, puis propose des recommandations opérationnelles à la portée du pépiniériste.
par André Boily | 31 mars 2022
Dans le but d’obtenir un portrait de la population d’ombles de fontaine, une pêche expérimentale normalisée a été réalisée en 2018 au lac Carré dans le parc national des Grands-Jardins. L’habitat est adéquat pour l’omble de fontaine, mais la concentration en oxygène dissous en profondeur est faible. L’abondance de l’omble de fontaine est élevée et dépasse la moyenne des autres plans d’eau en allopatrie de la province. La biomasse est élevée également et se situe au-dessus du seuil de surexploitation. Néanmoins, la population présente plusieurs signes d’une forte exploitation. Elle est composée principalement de jeunes et de petits poissons, les spécimens plus grands et plus vieux étant rares. La mortalité est élevée et se situe au-dessus du point de référence biologique. La biomasse de femelles reproductrices est faible, ce qui peut limiter le renouvellement et le rétablissement de la population. Le succès de pêche est élevé au lac Carré, mais présente une tendance à la baisse. Des modifications des modalités de gestion visant à réduire la récolte par la pêche pourraient contribuer à améliorer l’état de la population.
par Audrey Verreault | 29 mars 2022
Le lac Jean-Péré est situé dans la réserve faunique La Vérendrye. Des pêches expérimentales normalisées ont été effectuées en 2001-2002, en 2008-2009 et en 2017-2018.
L’information récoltée permet l’évaluation de l’état de la population de dorés jaunes. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des pêches expérimentales et les tendances qui s’en dégagent.
La gamme de longueurs exploitées du plan de gestion semble avoir porté fruit en diminuant la mortalité et en protégeant les grandes femelles reproductrices. La population de dorés jaunes du lac Jean-Péré est en meilleur état depuis l’implantation du plan de gestion, mais elle demeure exploitée à son maximum.
par André Boily | 29 mars 2022
À la suite d’une recommandation émise dans le cadre de l’Atelier sur la biodiversité de 2012, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a entrepris de documenter la présence et de la répartition d’espèces fauniques susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables, dont la couleuvre à collier (Diadophis punctatus) et la couleuvre verte (Opheodrys vernalis). Entre 2013 et 2018, des inventaires visant ces deux espèces ont été entrepris dans 10 régions administratives du Québec. Le présent rapport fait état des inventaires effectués durant cette période.
Des habitats potentiels ont été identifiés à l’aide d’outils géomatiques et 42 jours d’inventaires ont été investis au cours desquels 105 sites ont été inventoriés par recherche active. Parmi ceux-ci, la présence de la couleuvre à collier a été confirmée dans 34 sites (32,4 %) alors que la présence de la couleuvre verte a été confirmée dans 12 sites (11,4 %). Au total, 165 individus des espèces ciblées ont été observés, menant à la création de 42 nouvelles occurrences au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ).