par Claire Morin | 25 novembre 2024
L’inventaire aérien de la population de cerfs dans la zone 8 sud a été réalisé du 19 au 25 janvier 2023. Cette région, majoritairement forestière et agricole, présente des densités de populations de cerfs jugées trop élevées depuis plus de 30 ans, ce qui suscite des préoccupations liées à la cohabitation humaine, entre autres. L’étude visait à estimer la population de cerfs et à évaluer l’impact de la nouvelle réglementation sur la chasse mise en œuvre en 2020.
L’approche « par zone » a été utilisée. L’inventaire a permis d’estimer la population à 3 259 cerfs, soit une densité de 5,45 cerfs/km², reflétant une diminution de 42 % par rapport à 2012. Cette diminution est singulière, car d’autres indicateurs de suivi pointeraient vers la stabilité. La majorité des cerfs se trouvaient dans des boisés. Bien que les conditions climatiques aient été favorables, des facteurs tels que la vitesse de vol et la densité de la couverture végétale pourraient avoir influé sur le dénombrement. L’inventaire souligne la nécessité de mettre à jour la cartographie des aires de confinement, car celles-ci pourraient ne plus répondre aux besoins hivernaux des cerfs. Le Ministère s’engage à poursuivre le suivi et la gestion des populations de cerfs en collaboration avec les différents partenaires.
par Claire Morin | 22 novembre 2024
Dans le but de mieux connaitre l’état de la population de dorés jaunes et de la communauté de poissons du lac Drolet, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y a mené un inventaire en 2021 et en 2022.
Sur la superficie du plan d’eau, 12 stations d’échantillonnage avec des filets à grandes mailles et quatre stations d’échantillonnage avec des paires de filets à petites mailles ont été disposées aléatoirement pour couvrir l’ensemble du lac. Le portrait a été bonifié par sept stations dirigées de pêche à la seine de rivage.
La population de dorés jaunes semble globalement en bon état malgré une biomasse de femelles reproductrices plutôt faible. La reproduction naturelle du doré jaune a été confirmée dans le plan d’eau. Les paramètres physicochimiques laissent croire que les conditions d’habitat estivales sont favorables aux espèces présentes.
La population de poissons, peu diversifiée, ne comporte que six espèces différentes. Parmi celles-ci, l’achigan à petite bouche, le doré jaune et la perchaude sont d’intérêt pour la pêche sportive. La perchaude est la proie préférentielle du doré jaune et elle est bien représentée dans le plan d’eau.
par Claire Morin | 22 novembre 2024
Le lac Boissonneault est situé sur le territoire de la municipalité de Saint-Claude, dans la MRC du Val-Saint-François. D’une superficie d’environ 195 hectares, il constitue un élargissement de la rivière Watopeka créé par le barrage du Lac-Boissonneault (X0002631). Ce réservoir remplit essentiellement des fonctions récréatives et de villégiature. Le niveau d’eau suit les fluctuations naturelles par un écoulement libre par-dessus le déversoir du barrage. Les rives de la partie est demeurent à l’état naturel, alors que celles de la partie ouest sont plus fortement construites. Le plan d’eau fait partie de la zone de pêche 6.
Dans le but de mieux connaitre l’état de la population de dorés jaunes et la diversité de la communauté de poissons du lac Boissonneault, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) y a mené un inventaire en 2021 et en 2022. Les méthodes d’inventaire de communauté, les méthodes de pêche normalisée au doré jaune et les méthodes de caractérisation de l’habitat suggérées dans le Guide de normalisation des méthodes d’inventaire ichtyologique en eaux intérieures ont été suivies.
par Claire Morin | 21 novembre 2024
Dans le cadre du Plan d’action du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sur l’anguille d’Amérique (2022), le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) prévoit, entre autres, l’instauration d’un réseau de suivi du recrutement, dans le but d’exploiter davantage d’indicateurs démographiques propres à cette espèce. Une passe migratoire aménagée au droit du barrage Saint-Jacques (X0007487) sur la rivière Saint-Charles, à Québec, a été convertie en 2023 en dispositif de capture. L’extrémité terminale de la passe existante a été dotée d’un tuyau de convoyage et d’un vivier capable de maintenir de façon temporaire les anguilles capturées. Une visite de l’installation réalisée quotidiennement a permis de dénombrer un total de 77 anguilles d’Amérique au cours d’une période de 77 jours, soit du 1er juillet au 15 septembre. Puisque le site en était à sa première année d’opération, aucune donnée morphométrique n’a été collectée. L’analyse des résultats de cette première année alimentera la réflexion sur la pertinence d’ajouter la mesure de la longueur des spécimens franchissant la passe migratoire et d’euthanasier une certaine proportion des spécimens capturés à des fins de détermination de l’âge.
par Claire Morin | 20 novembre 2024
Afin d’améliorer le suivi des populations recensées au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ), le Ministère a conçu des outils de classification pour documenter : 1) les menaces qui les affectent; et 2) les actions de conservation réalisées pour en atténuer les impacts.
À cet effet, suivant la Classification standardisée des menaces affectant la biodiversité publiée en 2021, le Ministère présente la Classification standardisée des actions de conservation, accessible sur Données Québec (fichier Excel). Ce document accompagne cette classification et en décrit le fonctionnement.
Le niveau de précision des classifications reconnues internationalement ne permet pas de cibler efficacement les enjeux affectant les populations. Afin de raffiner de façon concertée les classifications internationales en un outil pratique, le Ministère a élaboré une classification plus précise avec de nombreux partenaires. Les actions y sont organisées de manière hiérarchique, passant graduellement de libellés génériques à des descriptions plus précises. Lorsque cela est pertinent, les entrées sont accompagnées d’une description, de spécifications (inclusions et exclusions), et elles peuvent être suivies d’exemples.
Ce document s’adresse aux partenaires gouvernementaux, aux organismes de conservation et aux autres acteurs souhaitant structurer le suivi de leurs initiatives visant la conservation de la biodiversité.