par Audrey Verreault | 27 octobre 2021
Avis technique SSRF-27
Le modèle de croissance par tige individuelle Artémis est utilisé pour prévoir l’évolution de placettes-échantillons lors des calculs de possibilité forestière ou des analyses de rentabilité économique. D’abord diffusé en 2009, il a été revu en 2014 (Artémis 2014 version 3.0.6) pour intégrer plus de mesures dans ses données de calibration. Afin de tenir compte de l’ajout de nouvelles mesures provenant des placettes-échantillons permanentes et de tester de nouvelles variables explicatives, les paramètres associés aux principales végétations potentielles ont été révisés et intégrés à une nouvelle version du modèle, soit la version 4.2.0.
par Audrey Verreault | 26 octobre 2021
Veuillez prendre note des modifications apportées au plan d’aménagement des ravages de cerfs de Virginie de l’unité d’aménagement (UA) 012-72 (2018-2023) présentement en vigueur. Cet addenda concerne seulement le compartiment B du ravage Duchénier.
Les résultats des derniers inventaires aériens montrent un déclin marquant des cerfs de Virginie dans l’UA 012-72, particulièrement dans le ravage Duchénier. Les nouvelles données issues de la cartographie du cinquième inventaire écoforestier du Québec méridional indiquent que l’abri est surabondant, alors que les peuplements de type nourriture sont nettement insuffisants. Le ministère désire donc agir rapidement en réalisant des activités d’aménagement forestier en sus de celles déjà planifiées pour l’exercice 2018-2023. Ces interventions amélioreront la qualité de l’habitat du ravage Duchénier en créant des zones de nourriture pour répondre au besoin des cerfs. Les activités d’aménagement forestier supplémentaires sont planifiées dans le compartiment B du ravage Duchénier.
par Marie-Claude Boileau | 21 octobre 2021
Afin de déterminer l’impact du réchauffement climatique appréhendé d’ici la fin du 21e siècle sur les habitats du touladi et de l’omble chevalier dans les lacs du Nunavik, une analyse statistique a réparti les 95 395 lacs recensés au Nunavik en sept classes.
Le comportement de la thermie de chacune des sept classes a été simulé à l’aide d’un modèle numérique simple pour les périodes 1981-2010, 2041-2070 et 2071-2100. Huit indicateurs de la qualité des habitats, basés sur la température de l’eau, sont proposés, dont quatre indicateurs physiques :
- le contenu maximal en chaleur;
- la température estivale moyenne pour la couche 0-5 m;
- la température maximale en surface; et
- la température maximale en profondeur.
Quatre indicateurs biologiques touchent aux habitats thermiques lors :
- de la fraie;
- de l’incubation des œufs;
- de la croissance des juvéniles; et
- du stress thermique chez les adultes.
Les températures létales pour le touladi et l’omble chevalier ne devraient jamais être atteintes à l’horizon 2071-2100.
Les changements projetés relativement à la fraie, à la survie des œufs et à la croissance des juvéniles apparaissent en général plutôt bénéfiques. Toutefois, l’exposition à des températures stressantes au cœur de l’été apparaît potentiellement préjudiciable, particulièrement pour le touladi.
par Claire Morin | 20 octobre 2021
Durant la crue printanière de 2018, de la recherche active d’œufs aux filets troubleaux le long de transects standardisés a été effectuée dans trois secteurs agricoles de la plaine inondable du lac Saint-Pierre. L’objectif de cet échantillonnage était d’élaborer un protocole permettant d’évaluer l’utilisation de champs inondés comme habitat de fraye du grand brochet (Esox lucius) et de décrire les habitats de reproduction. L’utilisation de champs expérimentaux agricoles a été comparée à celle de secteurs témoins situés à proximité et qui présentaient une végétation naturelle. Des échantillons standardisés de plantes ont été récoltés à chaque station afin de caractériser la structure et la densité du substrat de fraye.
par Audrey Verreault | 15 octobre 2021
Avis technique SSRF-26
Contrairement à l’érable à sucre, le hêtre à grandes feuilles produit un bois de faible qualité qui est peu recherché par l’industrie de transformation. Dans les érablières du Québec, sa prolifération aux dépens de l’érable inciterait à le couper le plus possible afin d’en limiter l’expansion. Nous avons cherché à déterminer quelle quantité de hêtre pouvait être laissée sur pied après une coupe partielle sans compromettre la régénération en essences recherchées. L’analyse des données sur 20 ans du réseau établi en 1995-1999 pour le suivi des effets réels de la coupe de jardinage a permis de dégager certaines tendances.