À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

État de situation du doré jaune au lac Aylmer – Bilan de l’inventaire de 2019-2020 et état des connaissances

Des inventaires de doré ont été réalisés au Lac Aylmer en 2000, 2013-2014 et 2019-2020 afin d’évaluer l’état de la population et mesurer l’efficacité des modalités en place.

Les résultats des travaux de 2019-2020 indiquent que l’habitat est favorable à l’espèce. L’abondance et la biomasse de dorés sont en augmentation depuis l’inventaire de l’année 2000. La structure de la population est caractéristique d’une population fortement exploitée par la pêche, soit majoritairement composée de petits et peu de grands spécimens. Une augmentation du nombre de grands spécimens pourrait toutefois être observée au cours des prochaines années vu l’abondance de jeunes dorés capturés.

Par ailleurs, la gamme de taille permise à la récolte apparaît adaptée comme plusieurs dorés sont en mesure de se reproduire avant d’entrer dans celle-ci pour maintenir le potentiel reproducteur.

Bien qu’un enjeu ait été noté au niveau de la faible abondance des grands reproducteurs, l’augmentation constante de l’abondance suggère qu’il ne s’agit pas d’un problème de conservation préoccupant.

Enfin, en plus d’augmenter la qualité de pêche, des mesures permettant de réduire la mortalité par la pêche permettraient à plus de dorés d’atteindre la gamme de taille protégée supérieure et assurer un stock reproducteur de meilleure qualité.

Protocole standardisé pour le suivi des populations de tortues des bois au Québec

La tortue des bois est la plus terrestre des sept espèces de tortues d’eau douce du Québec. La répartition de cette tortue est irrégulière dans la province et elle est associée aux rivières sinueuses dont le lit est sablonneux et pierreux. Plusieurs menaces affectent les populations et la survie de l’espèce. Ainsi, sur le territoire québécois, l’espèce est désignée « vulnérable » selon la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. En raison de ce statut de protection, la tortue des bois fait l’objet d’un suivi au Québec afin d’évaluer l’état et les tendances des populations.

Le présent protocole fournit une approche méthodologique standardisée et rigoureuse d’inventaire pour le suivi des populations de tortue des bois. Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation de suivis sur les rivières du Québec. Ce protocole standardisé est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales.

 Ce protocole vise à outiller les chargés de projet dans l’élaboration de leur plan d’inventaire. Il fournit également aux équipes de terrain les information nécessaires à la détection de cette tortue sur terre et dans l’eau, à l’identification de l’espèce, à la description de ses habitats, à la recherche des menaces pesant sur la tortue des bois, ainsi que les bonnes pratiques pour le prélèvement de tissus pour faire des analyses génétiques.

Recueil des protocoles standardisés d’inventaires de salamandres de ruisseaux au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition de plusieurs espèces animales, ce qui est particulièrement le cas pour les salamandres. Au Québec, on trouve 10 espèces d’urodèles. Parmi celles-ci, quatre sont étroitement associées aux ruisseaux, qu’ils soient permanents ou intermittents : la salamandre sombre des montagnes, la salamandre sombre du Nord, la salamandre pourpre et la salamandre à deux lignes. Bien qu’elles diffèrent quant à leur répartition et à leur niche écologique, ces espèces dépendent toutes du maintien de la qualité des ruisseaux pour survivre. Ce protocole standardisé s’applique à ces quatre espèces.

Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de salamandres de ruisseaux. Il est également destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection des salamandres de ruisseaux. Il ne vise pas à faire le suivi des populations.

Résultats dendrométriques au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs – Analyse comparative des produits de la Direction des inventaires forestiers

La Direction des inventaires forestiers est responsable de la production des résultats de compilations forestières dans tous les peuplements de 7 m et plus de hauteur situés sur le territoire couvert par l’inventaire écoforestier du Québec méridional (IEQM). Les méthodes de travail pour la production de ces résultats ont beaucoup évolué au cours des dernières années et ont permis de prendre en compte l’arrivée de nouvelles technologies dans le domaine de la télédétection. De plus, une partie du territoire est maintenant couvert par un nouveau produit, la carte dendrométrique LiDAR. L’objectif principal de ce rapport est de comparer et de valider les résultats de compilations en fonction de critères statistiques reconnus. Les résultats de volume et de surface terrière indiquent que la précision varie en fonction des méthodes de compilation utilisées. Les bonifications apportées aux compilations de l’IEQM au cours des années ont clairement amélioré la qualité des résultats obtenus. Par ailleurs, les nouvelles technologies ont permis de développer la carte dendrométrique LiDAR, qui donne des résultats précis et stables.

Une équipe de passionnés!

Paru dans Le Naturaliste canadien 144(2): 2. https://doi.org/10.7202/1071603ar

En 2020, Le Naturaliste canadien a pris un virage « tout numérique » qui permettra à ses lecteurs et à ses auteurs de mieux profiter des avantages qu’offre la technologie de notre époque. En parallèle, le travail de fond se poursuit afin de consolider les processus et les méthodes de production, conformément aux bonnes pratiques qui font consensus dans le monde de l’édition scientifique.