À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Evaluation of a new generation of coated fertilizers to reduce the leaching of mineral nutrients and greenhouse gas (N2O) emissions

Published in Agronomy 11(6): 1129. https://doi.org/10.3390/agronomy11061129

The increased use of fertilizers in agriculture and forest and horticulture nurseries contributes to the pollution of water resources and greenhouse gas emissions. The objective of this study is to evaluate a new generation of fertilizers coated with new biodegradable polymers in terms of physical quality, release kinetics, and their effect on reducing nitrate leaching and N2O emissions and compare them to uncoated fertilizers (Urea, monoammonium phosphate (MAP), and KCl) having the same mineral nutrient concentration. In a peat-based substrate, the release of mineral nutrients was similar in both types of fertilizer. Two hours after application, Urea released 34% more urea than Biodrix N, the difference disappearing after one day. The leaching of cumulative ammonium nitrogen after 20 days was reduced by 40% and 26% respectively by Aminaex and Biodrix N compared to Urea. In a peat-based substrate containing 30% (v/v) of compost, the cumulative nitrate leaching was reduced by 54% by Biodrix N and by 41% by Aminaex compared to Urea. The highest average N2O flux was observed on the first day for Urea, whereas for Aminaex and Biodrix N, N2O emissions increased on the third day, reaching a peak of efflux on day 10. A 10-day delay of the N2O efflux emissions and a longer period of emissions were observed in treatments containing Aminaex and Biodrix N compared to Urea. Cumulative N2O efflux was 142, 154, and 171 mg m−2, respectively, for Urea, Aminaex, and Biodrix N over a 20-day period. These new biodegradable polymer-coated nitrogen fertilizers can reduce mineral nutrient leaching in the event of heavy rainfall and lower maximum N2O emissions in comparison with conventional nitrogen sources.

Production de bois de qualité et maintien d’attributs structuraux : comment conjuguer les deux objectifs dans nos érablières jardinées?

Publié dans Progrès forestier 238 (Été): 18-21.

Pour certains propriétaires de boisé, la production de bois est primordiale alors que pour d’autres les objectifs de conservation seront plus importants. Dans quelle mesure ces deux objectifs peuvent-ils être conjugués ? Le maintien de peuplements à structure complexe est reconnu pour favoriser la biodiversité, la santé et la résilience des forêts. Toutefois, dans les forêts aménagées, on constate généralement que les attributs structuraux comme les gros arbres, les chicots et les gros débris ligneux à divers stades de décomposition sont moins abondants que dans les vieilles forêts. Qu’en est-il de nos érablières jardinées et comment pouvons-nous adapter nos pratiques afin de réduire les écarts entre ces deux types de forêts ?

Comparaison des courbes de production réalisées avec le simulateur EsPaCe pour des peuplements naturels résineux traités en éclaircie précommerciale avec celles de peuplements naturels non traités

Avis technique n° SSRF-25

Prévoir l’évolution à long terme des caractéristiques des peuplements naturels résineux traités en éclaircie précommerciale (EPC) est un enjeu tant pour le calcul des possibilités forestières que pour l’élaboration des stratégies d’aménagement forestier. À l’aide du simulateur EsPaCe, nous avons comparé les courbes d’évolution du volume marchand brut, du diamètre moyen quadratique et de l’âge d’exploitabilité absolue de peuplements traités en EPC aux courbes de peuplements naturels non traités. Les différences entre les courbes des peuplements traités ou non varient en fonction du groupement d’essences, du sous-domaine bioclimatique et du type de station.

Acclimatation de la basse régénération d’épinette et de sapin dans des trouées sylvicoles de différentes superficies en forêt mixte tempérée : développement après 15 ans

Note de recherche forestière n° 157

La régénération préétablie de sapin baumier (Abies balsamea) et d’épinette rouge (Picea rubens), une essence en raréfaction, joue un rôle essentiel dans le renouvellement des bétulaies jaunes résineuses du Québec. Le peu d’information disponible sur leur développement relatif fait qu’il est difficile d’anticiper les effets des interventions sylvicoles sur ces deux essences, qui se concurrencent souvent. Nous avons utilisé un dispositif expérimental mis en place en 2003 dans une bétulaie jaune résineuse des Appalaches pour étudier la survie, l’acclimatation, l’état de santé et le développement de la basse régénération préétablie de ces deux essences (hauteur initiale : de 0,3 m à 1,3 m) dans des trouées de différentes superficies (petite = < 100 m2; moyenne = 100−300 m2; grande = 700 m2). Après 5 ans, nos données écophysiologiques avaient démontré que les moyennes trouées facilitaient l’acclimatation de l’épinette rouge préétablie aux conditions d’ouverture du couvert. Dans ce traitement, contrairement aux deux autres, l’épinette arrivait à concurrencer le sapin. Dix ans plus tard, nous avons pris de nouvelles données pour vérifier si ces effets perduraient à moyen terme. Après 15 ans, les deux essences ont atteint une hauteur maximale de 3,5 m, mais en accord avec les croissances observées, cela n’a été le cas que dans les moyennes trouées pour l’épinette et dans les grandes trouées pour le sapin. Dans leur ensemble, les résultats démontrent que des trouées de 100 à 300 m2 sont bénéfiques à la survie, à l’acclimatation, à la croissance et au maintien du statut compétitif de la basse régénération préétablie d’épinette rouge pendant au moins 15 ans après l’ouverture du couvert. Toutefois, la baisse de la croissance en diamètre laisse penser qu’un manque de lumière persiste. Un second traitement sylvicole pourrait s’avérer nécessaire pour maintenir le développement de cette régénération préétablie.

Recueil des protocoles standardisés pour l’inventaire des colonies estivales de chauves-souris au Québec

Les chauves-souris jouent un rôle important dans les écosystèmes où elles se trouvent. Suite à l’introduction, en Amérique du Nord, du champignon causant le syndrome du museau blanc chez les chauves-souris, des déclins de population inquiétants ont été observés. Il est alors apparu nécessaire d’instaurer des suivis afin d’évaluer l’état ainsi que la tendance des populations de chauves-souris au Québec, dont celui des colonies estivales, afin de mettre en place les mesures de conservation appropriées.

Ce recueil renferme trois protocoles standardisés à utiliser pour le suivi des colonies. Ils visent 1) la validation de la présence d’une colonie estivale; 2) le décompte du nombre de chauves-souris à l’intérieur des colonies et 3) le prélèvement de guano de chauves-souris pour évaluer leur diète. Il s’adresse aux biologistes et techniciens de la faune du Ministère, ainsi qu’aux collaborateurs ou toute autre personne qui souhaiterait participer à cet effort concerté d’inventaire, notamment par la science citoyenne.

Afin de faciliter la cueillette de données, le Ministère a mis en place un réseau de suivi des colonies de chauves-souris qu’il gère grâce à un site Internet consacré aux chauves-souris : Chauves-souris aux abris (chauve-souris.ca).