À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Bilan de l’exploitation du saumon au Québec en 2021

Afin d’assurer la conservation et la mise en valeur du saumon atlantique dans une perspective de développement durable, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) effectue un suivi rigoureux de l’abondance et de l’exploitation du saumon atlantique dans la province. Ce document fournit la synthèse des données d’abondance des saumons atlantiques adultes et des activités de pêche associées à cette espèce au Québec de 1984 à 2021. L’année 2021 se caractérise par une hausse de 14 % des montaisons totales, comparativement à la moyenne quinquennale, principalement due aux retours de madeleineaux qui sont supérieurs à la moyenne de 52 %. La récolte de madeleineaux est de 14 % supérieure à la moyenne quinquennale, alors que la récolte de rédibermarins est en baisse de 47 %, soit le plus faible nombre de captures enregistrées depuis 1984. Cette baisse est en grande partie attribuable aux mesures appliquées depuis le Plan de gestion 2016-2026. Pour ce qui est des remises à l’eau, elles ont diminuées de 19 %, cette baisse étant principalement due au contexte de pandémie qui a affecté l’exploitation et la fréquentation dans les régions de la Côte-Nord et du Nord-du Québec. Le secteur sud, quant à lui, présente des données d’exploitation similaires ou légèrement supérieures à la moyenne des cinq dernières années. Néanmoins, la fréquentation des rivières à saumon s’est chiffrée à 75 435 jours-pêche en 2021, ce qui est supérieure à la moyenne des cinq dernières années (+12 %) et représente la meilleure fréquentation enregistrée depuis 1984.

État de situation du doré jaune au lac des Jardins. Bilan des inventaires de 1994 à 2018

La gestion des populations de dorés au Québec est balisée par un plan de gestion depuis 2011. Depuis 2012, seuls les dorés jaunes ayant une taille de 37 à 53 cm peuvent être conservés au lac des Jardins, et ce, afin d’assurer la reproduction de l’espèce. De 1996 à 2011, une taille minimale de 37 cm était en vigueur sur ce plan d’eau. Avant 1996, aucune limite de taille n’était instaurée. Dans l’objectif de suivre l’état de santé de la population de dorés jaunes au lac des Jardins, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) y réalise des inventaires normalisés. Le dernier inventaire a été effectué en septembre 2018 et 2019 par la pose de 18 filets maillants dans l’habitat du doré. Trois autres inventaires normalisés ont également été réalisés entre 1994 et 2006. Ce bilan a pour but de présenter les principaux résultats de ces inventaires et les tendances qui s’en dégagent.

Analyse des tendances des populations d’oiseaux de proie diurnes du Québec

Les oiseaux de proie sont essentiels à l’équilibre des écosystèmes. Or, ces populations sont méconnues, ce qui limite les capacités du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) à assurer sa mission de conservation. La présente étude vise à combler ce manque pour les 16 rapaces diurnes à l’aide de trois objectifs : clarifier le rôle de ces espèces dans les écosystèmes; analyser les tendances des populations et dresser un constat quant à l’état des populations. Nous avons modélisé les tendances des populations sur trois décennies à partir des données des observatoires d’oiseaux en migration et des données de science citoyenne. Les résultats indiquent que deux espèces désignées vulnérables, le pygargue à tête blanche et le faucon pèlerin, se sont rétablies. En revanche, d’autres espèces montrent des tendances contradictoires ou inquiétantes, comme l’aigle royal, le busard des marais, la crécerelle d’Amérique et la buse pattue, et il serait souhaitable de les surveiller davantage. Cette étude démontre l’importance de connaître les tendances de population afin de mieux les protéger. Nous suggérons de procéder à une analyse identique pour les rapaces nocturnes afin d’obtenir un portrait complet pour les oiseaux de proie du Québec.

État du stock de perchaudes dans le secteur du pont Laviolette–Saint-Pierre-les-Becquets en 2017

Un moratoire de cinq ans interdisant la pêche sportive et commerciale à la perchaude a été instauré dans le tronçon fluvial situé entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets le 3 mai 2013.

Cet avis avait pour objectif d’évaluer l’état du stock de perchaudes après quatre ans et demi d’arrêt de la pêche ainsi que sa capacité à soutenir une éventuelle pêcherie durable.

En 2017, le stock de perchaudes était toujours considéré comme étant effondré et incapable de soutenir une pêcherie durable. La population de perchaudes est vieillissante et les recrues sont peu abondantes. La faible qualité de son stock reproducteur a pour effet de compromettre le renouvellement de la population et sa pérennité.

Le comité recommande le maintien du moratoire sur les pêches commerciale et sportive à la perchaude jusqu’à nouvel ordre et la réévaluation de la situation sur la base de suivis scientifiques périodiques.

État du stock de perchaudes du lac Saint-Pierre en 2019

Un moratoire de cinq ans sur les pêches sportive et commerciale à la perchaude a été instauré au lac Saint-Pierre le 4 mai 2012. Ce moratoire a été reconduit en 2017 pour une seconde période de cinq ans puisque le risque de porter atteinte au stock reproducteur était jugé trop élevé, notamment en raison du faible recrutement.

Cet avis avait pour objectif de dresser un bilan mi-moratoire de l’état du stock de perchaudes après sept ans et demi de protection des reproducteurs. Le bilan de l’analyse des données recueillies en 2019 indique que l’amélioration du stock de perchaudes du lac Saint-Pierre, qui avait été mesurée en 2016, n’a été que temporaire. En 2019, aucun indicateur de l’état du stock de perchaudes ne montrait de signe d’amélioration par rapport à 2016.

Le comité recommande de maintenir le moratoire sur les pêches sportive et commerciale jusqu’à nouvel ordre et de réévaluer la situation sur la base des suivis scientifiques périodiques.