par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
Un moratoire de cinq ans interdisant la pêche sportive et commerciale à la perchaude a été instauré dans le tronçon fluvial situé entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets le 3 mai 2013.
Cet avis avait pour objectif d’évaluer l’état du stock de perchaudes après quatre ans et demi d’arrêt de la pêche ainsi que sa capacité à soutenir une éventuelle pêcherie durable.
En 2017, le stock de perchaudes était toujours considéré comme étant effondré et incapable de soutenir une pêcherie durable. La population de perchaudes est vieillissante et les recrues sont peu abondantes. La faible qualité de son stock reproducteur a pour effet de compromettre le renouvellement de la population et sa pérennité.
Le comité recommande le maintien du moratoire sur les pêches commerciale et sportive à la perchaude jusqu’à nouvel ordre et la réévaluation de la situation sur la base de suivis scientifiques périodiques.
par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
Un moratoire de cinq ans sur les pêches sportive et commerciale à la perchaude a été instauré au lac Saint-Pierre le 4 mai 2012. Ce moratoire a été reconduit en 2017 pour une seconde période de cinq ans puisque le risque de porter atteinte au stock reproducteur était jugé trop élevé, notamment en raison du faible recrutement.
Cet avis avait pour objectif de dresser un bilan mi-moratoire de l’état du stock de perchaudes après sept ans et demi de protection des reproducteurs. Le bilan de l’analyse des données recueillies en 2019 indique que l’amélioration du stock de perchaudes du lac Saint-Pierre, qui avait été mesurée en 2016, n’a été que temporaire. En 2019, aucun indicateur de l’état du stock de perchaudes ne montrait de signe d’amélioration par rapport à 2016.
Le comité recommande de maintenir le moratoire sur les pêches sportive et commerciale jusqu’à nouvel ordre et de réévaluer la situation sur la base des suivis scientifiques périodiques.
par Marie-Claude Boileau | 29 avril 2022
La population de perchaudes du lac Saint-Pierre et du secteur du fleuve Saint-Laurent situé en aval, entre le pont Laviolette et Saint-Pierre-les-Becquets, a connu un déclin important depuis le milieu des années 1990. En 2012, un moratoire sur les pêches sportive et commerciale à la perchaude a été instauré au lac Saint-Pierre et a été étendu au tronçon fluvial situé en aval en 2013.
Le Comité scientifique sur la gestion de la perchaude du lac Saint-Pierre a analysé les données des pêches scientifiques recueillies en 2021. Les résultats indiquent que l’état de la population de perchaudes du lac Saint-Pierre et du secteur du pont Laviolette–Saint-Pierre-les-Becquets est préoccupant. Une levée, même partielle, du moratoire n’est pas envisageable puisqu’elle aurait pour effet d’accentuer le déclin de la population de perchaudes dans les deux secteurs.
Le comité recommande de maintenir le moratoire jusqu’à nouvel ordre et de réévaluer la situation sur la base de suivis scientifiques périodiques et de critères permettant de juger de la capacité future du stock à soutenir une pêcherie durable.
par Marie-Claude Boileau | 25 avril 2022
Des thermographes ont été installés dans deux cours d’eau agroforestiers de la région de la Chaudière-Appalaches de manière à évaluer les différences de température entre des stations situées en milieux boisé et ouvert. L’enregistrement des données a été effectué toutes les deux heures, de juin à novembre 2006.
L’ombrage au-dessus de l’eau était le principal paramètre utilisé pour expliquer les différences de température notées. Les résultats montrent une différence de température de l’eau statistiquement significative de l’ordre de 1 à 2 o C, selon la rivière. Cette différence peut suffire à changer la disponibilité du cours d’eau chez des espèces sensibles comme l’omble de fontaine et à entraîner des effets négatifs sur l’alimentation, la croissance, la densité et la biomasse des salmonidés. Quelques degrés de différence peuvent avantager des espèces compétitrices de l’omble de fontaine et même déterminer sa présence ou son absence.
L’implantation d’une bordure de végétation riveraine suffisamment haute et dense pour ombrager les cours d’eau en milieu agricole apparaît donc comme une mesure simple et efficace pour conserver une température de l’eau adéquate et satisfaire les besoins de la faune aquatique. De plus, cette bordure favorise le contrôle de la turbidité, un paramètre qui accentue le réchauffement de l’eau.
par Marie-Claude Boileau | 20 avril 2022
Mémoire de recherche forestière n° 189
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est responsable d’assurer la gestion durable des forêts québécoises et de veiller à la protection efficiente de celles-ci contre le feu. En plus de causer des pertes importantes de matière ligneuse, les feux de forêt exercent une grande influence sur la dynamique des écosystèmes forestiers. La probabilité de brûlage doit donc être prise en compte dans la planification forestière, que ce soit lors de la mise en place des mesures de protection contre les feux, lors de la détermination des possibilités forestières ou dans le choix d’emplacements appropriés pour les investissements sylvicoles.
Ce mémoire propose un zonage des régimes de feux du Québec méridional basé sur les fréquences de feux historiques. Ce zonage pourra être utile pour assurer que le risque de feu est mieux pris en compte dans un contexte d’aménagement forestier et pour projeter l’activité future des feux dans le contexte des changements climatiques.