À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Inventaire de l’obovarie olivâtre (Obovaria olivaria) dans cinq cours d’eau de la Montérégie, 2019

L’obovarie olivâtre (Obovaria olivaria) est une espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada et est susceptible d’être désignée comme menacée ou vulnérable en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV) du Québec. L’obovarie olivâtre est actuellement en processus de désignation en vertu de la LEMV. Compte tenu de sa précarité et du peu de données existantes en Montérégie, un inventaire a été réalisé à l’été 2019 dans cinq cours d’eau de la région, soit le fleuve Saint-Laurent et les rivières Richelieu, Châteauguay, Yamaska et des Outaouais. Les objectifs étaient de valider et préciser la distribution de l’obovarie olivâtre et de décrire son habitat. Des relevés terrain ont été réalisés à l’aide de fouilles actives, en apnée et avec caméra sous-marine. Des captures accidentelles ont également été analysées, découlant d’un inventaire bisannuel d’esturgeons jaunes juvéniles dans le fleuve Saint-Laurent. Un total de 13 obovaries olivâtres a été capturé, dont 6 spécimens vivants. Les résultats montrent un nouveau secteur dans le fleuve Saint-Laurent fréquenté par l’espèce et confirment que le secteur de Saint-Ours sur la rivière Richelieu est important pour l’espèce. La distribution de l’obovarie olivâtre est influencée par la répartition connue de son poisson hôte probable, l’esturgeon jaune. Cette étude pourra servir de renseignement complémentaire dans une approche intégrée pour le rétablissement de l’espèce. Il est souhaitable de poursuivre les efforts d’acquisition de connaissances afin de documenter d’autres secteurs de la Montérégie.

Plan de lutte – Maladie débilitante chronique des cervidés

Le Plan de lutte contre la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC) présente la façon dont le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs entend lutter contre la MDC pour éviter que la maladie ne s’établisse sur le territoire québécois. Le Plan de lutte porte aussi sur les acteurs concernés, les caractéristiques de la MDC, les moyens de prévention déployés pour contrer la maladie, la surveillance pour l’ensemble de la province, les mesures de contrôle en cas de détection de la maladie et le volet communications.

Inventaire aérien de l’orignal dans la zone de chasse 15 à l’hiver 2021

Un inventaire aérien de l’orignal de la zone de chasse 15 a été réalisé à l’hiver 2021 afin de préciser la densité de la population hivernale, ses principaux paramètres démographiques et le taux d’exploitation par la chasse sportive. La densité estimée est de 2,73 ±0,37 orignaux par 10 km2. La population hivernale est dominée par une proportion élevée de femelles adultes avec 59,9 ±4,0 %, suivie par les faons à 23,2 ±2,8 % et les mâles à 16,9 ±2,8 %. La densité d’orignaux avant chasse est estimée à 3,03 orignaux par 10 km2. Le taux global d’exploitation a été estimé à 9,9 % et atteint 39,4 % pour le segment mâle adulte. Ces taux ne prennent pas en compte la chasse de subsistance autochtone. Le Plan de gestion de l’orignal 2012-2019 avait pour objectif de faire croître les populations d’orignaux dans la zone de chasse 15 afin d’atteindre une densité de 2,2 orignaux par 10 km2, ce qui a été atteint et dépassé selon les données du présent inventaire. Les résultats obtenus permettront de fixer les cibles et les modalités à mettre en place pour le plan de gestion de l’orignal 2024-2031.

Protocole standardisé pour les inventaires de couleuvres et la recherche d’hibernacles au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition des huit espèces de couleuvres retrouvées sur le territoire. Toutes ces espèces, hormis la couleuvre rayée et la couleuvre à ventre rouge, figurent sur la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables du gouvernement du Québec. Les couleuvres sont généralement discrètes et leur observation nécessite une attention particulière.

Ce document a été écrit dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de couleuvres. Ce protocole standardisé est destiné à être utilisé lors d’études d’impacts ou d’autres projets nécessitant la détection de couleuvres en situation précaire. Il est également destiné à l’étude de la répartition des couleuvres au Québec menée par le Ministère et ses partenaires. Il ne vise pas à faire le suivi des populations.

Deux méthodes sont présentées dans ce protocole, soit la recherche active et les grilles d’échantillonnage à l’aide d’abris artificiels. Les périodes optimales, l’effort d’échantillonnage et le nombre de visites y sont précisés. Des recommandations pour la manipulation et des astuces pour l’identification des couleuvres sont également présentés.

Recueil des protocoles standardisés d’inventaires acoustiques de chauves-souris au Québec

L’inventaire acoustique constitue la meilleure méthode pour déterminer la présence des différentes espèces de chauves-souris à un site donné. Puisque les chauves-souris émettent des cris d’écholocation lors de leurs déplacements et pour se nourrir, l’utilisation d’enregistreurs d’ultrasons améliore la probabilité de détection avec un minimum d’efforts par rapport à l’observation visuelle ou la capture.

Ce document a pour but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires acoustiques sur les chauves-souris du Québec, qu’il s’agisse d’inventaires fixes ou mobiles. L’objectif général du document est d’identifier les sites, les habitats et les périodes importantes de fréquentation des chauves-souris, que ce soit dans une optique de conservation ou encore pour évaluer les impacts d’un projet de développement à un endroit donné.

Le recueil est composé de trois protocoles standardisés. Ces protocoles s’appliquent dans les contextes autres que les inventaires réalisés dans le cadre de projets d’implantation d’éoliennes, ceux-ci étant encadrés par un protocole spécifique. Ils présentent notamment les paramètres à respecter en ce qui a trait aux conditions météorologiques, à l’emplacement et au nombre de stations d’enregistrement acoustique ou de routes d’écoute ainsi qu’à la présentation des résultats.