par Claire Morin | 12 avril 2022
L’abondance de la population de touladis au lac Papineau augmente, mais les poissons sont plus petits. Par ailleurs, la biomasse de femelles capables de se reproduire diminue.
L’habitat de vie est excellent. Le taux de mortalité est stable et faible, mais la combinaison de la biomasse et de la mortalité caractérise la population comme étant dégradée.
L’état de la population s’améliore, mais il demeure précaire. La réglementation mise en place en 2018, soit une longueur minimale à la récolte de 55 cm, devrait permettre d’augmenter la biomasse de femelles reproductrices, favorisant ainsi le rétablissement de la population à long terme.
par Marie-Claude Boileau | 12 avril 2022
L’objectif général poursuivi par cette politique est de prévenir et de limiter les impacts négatifs associés à la réalisation de certains projets en milieu hydrique, dont ceux ayant trait à l’exploitation de toute centrale hydroélectrique sur les tronçons de cours d’eau touchés par ce type d’aménagement.
L’objectif spécifique consiste à définir un cheminement méthodologique qui mène à la détermination de mesures de conservation et de mise en valeur adéquates permettant d’assurer en permanence le maintien des habitats du poisson et de sa libre circulation dans les cours d’eau.
par Audrey Verreault | 7 avril 2022
Le bar rayé est un prédateur opportuniste se nourrissant d’une grande diversité de proies, incluant les invertébrés et les poissons-fourrage. Deux populations de bar rayé sont présentes au Québec : la population du fleuve Saint-Laurent et celle du sud du golfe du Saint-Laurent. Au cours des dernières années, ces deux populations ont connu une croissance démographique importante, en particulier celle du sud du golfe du Saint-Laurent, suscitant des inquiétudes quant à l’impact du bar rayé sur certaines espèces exploitées, principalement le saumon atlantique (Salmo salar), l’omble de fontaine anadrome (Salvelinus fontinalis), l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) et le homard d’Amérique (Homarus americanus). Plusieurs projets portant sur le régime alimentaire du bar rayé ont été réalisés par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs entre 2014 et 2019 afin de répondre à ces préoccupations.
Les résultats présentés dans ce rapport semblent indiquer qu’au Québec, une faible pression de prédation est exercée par le bar rayé sur le saumon atlantique, l’omble de fontaine anadrome et le homard d’Amérique et qu’une pression faible à modérée est observée en ce qui concerne l’éperlan arc-en-ciel. De plus, les résultats démontrent que l’espèce est un prédateur opportuniste qui ne cible pas de proies en particulier, mais qui se nourrit d’une grande variété d’organismes présents dans le milieu.
par Claire Morin | 6 avril 2022
Les Québécoises et les Québécois sont attachés à leur territoire. Cet engouement pour notre nature, notre flore et notre faune est un vecteur important de la vitalité des régions du Québec. Le gouvernement, avec la présente stratégie, souhaite encourager les citoyennes et citoyens à poursuivre leur découverte des régions du Québec.
Cette stratégie s’articule autour de trois orientations : faire connaître les territoires où sont pratiquées les activités récréatives en milieu naturel, aménager ces territoires selon les meilleures pratiques et soutenir l’innovation. Ce faisant, nous mettrons en valeur des territoires pour lesquels il est possible de présenter une offre complète, diversifiée et structurée pour la pratique d’activités récréatives en milieu naturel. Qu’elles soient avec ou sans prélèvement faunique, ces activités se traduisent par des retombées économiques essentielles pour nos régions.
par Audrey Verreault | 5 avril 2022
Avis technique SGEF-27
Depuis environ 2010, plusieurs pépinières forestières du Québec sont confrontées à un grave problème qui engendre de fortes réductions de la germination des semences et une variabilité de la croissance des plants (parties aériennes et racines). Lorsque ces symptômes se manifestent, le lot entier risque d’être perdu, car les plants ne rencontreront pas les normes morphophysiologiques de qualification pour le reboisement. Cet avis technique présente un diagnostic découlant de résultats obtenus à différentes échelles (en pépinière et dans des dispositifs expérimentaux en tunnel et en conditions contrôlées) pour trouver la cause principale, puis propose des recommandations opérationnelles à la portée du pépiniériste.