À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Détermination de la concentration en carbone des sols forestiers à partir de leur couleur

Note de recherche forestière n° 158

La couleur du sol peut être fortement corrélée à sa concentration en carbone (C) organique. Un modèle permettant d’estimer la concentration en C organique du sol à partir de sa couleur serait donc fort utile pour évaluer les réserves de C dans les sols forestiers. Nous avons évalué la performance de différentes approches de modélisation, y compris plusieurs qui sont issues de l’intelligence artificielle, pour établir la relation entre la concentration en C du sol et sa couleur. Pour ce faire, nous avons utilisé 4 050 observations de la couleur évaluée avec le système de Munsell et leur concentration en C organique mesurée en laboratoire, de divers sols forestiers distribués à travers le Québec. Le meilleur modèle de prévision a été celui utilisant la forêt aléatoire de quantiles (qrf) (coefficient de détermination [R2] = 0,586; erreur quadratique moyenne [RMSE] = 21,4; erreur absolue moyenne [MAE] = 10,8; erreur absolue moyenne en pourcentage [MAPE] = 135,8 %, sur la base de 1 010 données indépendantes).

Nous avons aussi testé l’emploi de 2 téléphones portables de types différents et d’un appareil photo numérique sans calibration préalable afin de vérifier si la couleur des photos obtenues pouvait servir à évaluer la concentration en C organique de sols. Malgré l’existence d’une relation entre la concentration en C organique du sol et la couleur extraite des images acquises par ces appareils, les valeurs estimées différaient des valeurs mesurées. Parmi les méthodes testées, l’évaluation visuelle de la couleur avec la charte Munsell était la meilleure pour estimer la concentration des sols en C organique. Les tests doivent se poursuivre afin de trouver une méthode simple, précise et rapide pour estimer la concentration en C organique d’un sol à partir d’une image.

Protocole standardisé pour l’inventaire des tortues d’eau douce à l’aide de l’ADNe au Québec

Le Québec constitue la limite nord de la répartition des sept espèces de tortues d’eau douce retrouvées sur le territoire. Cinq de ces espèces possèdent un statut de protection en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables. Le protocole standardisé présenté ici porte sur la détection et l’identification des tortues d’eau douce par la technique de l’ADN environnemental (ADNe).

L’ADNe — matériel génétique transféré par les organismes dans leur environnement — est une technique de détection qui a fait ses preuves. Cette technique gagne en popularité et nécessite une standardisation de la méthode pour s’assurer de la validité des inventaires.

Ce document a été élaboré dans le but d’accompagner les biologistes et techniciens de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires de tortues d’eau douce. Il est destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales nécessitant leur détection. Les périodes d’échantillonnage, la probabilité de détection, l’effort et le nombre d’échantillons à prélever sont précisés dans le document.

Les procédures décrites ne s’appliquent pas si l’objectif de l’inventaire est de déterminer les secteurs précis utilisés par une espèce à l’intérieur d’un même milieu hydrique ou de calculer l’abondance relative d’une espèce.

Simulateur d’éclaircies commerciales pour les plantations forestières résineuses

Avis technique SSRF-28

Le simulateur d’éclaircies commerciales pour les plantations forestières résineuses prédit, à partir de l’évolution décrite dans les tables de rendement, les principales caractéristiques dendrométriques totales et marchandes à l’hectare (surface terrière, volume brut, nombre de tiges et diamètre moyen quadratique) des peuplements qui ont reçu des traitements d’éclaircie commerciale. Il offre aussi les informations sur les années d’intervention avec des traitements d’éclaircie commerciale ainsi que sur les caractéristiques des récoltes prévues dans le cadre des scénarios sylvicoles. Il fournit ainsi les informations nécessaires pour l’analyse économique et financière des scénarios comportant des éclaircies commerciales.

Régime alimentaire des poissons capturés dans le cadre du Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent – Archipel du lac Saint-Pierre 2020

Les contenus stomacaux examinés dans le cadre de ce rapport proviennent des poissons prélevés durant le Réseau de suivi ichtyologique du fleuve Saint-Laurent (RSI). Cet ouvrage fait état des résultats obtenus lors de la campagne d’échantillonnage réalisée en 2020 dans le secteur de l’archipel du lac Saint-Pierre.  Ce sont 317 contenus stomacaux qui ont été examinés chez 7 espèces de poissons : le grand brochet (Esox lucius), l’achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu), le baret (Morone americana), le bar rayé (Morone saxatilis), la perchaude (Perca flavescens) et les dorés jaune et noir (Sander vitreus, Sander canadensis). Une grande diversité de proies a été répertoriée dans les contenus stomacaux des poissons du RSI. Des analyses classiques comme le calcul de la fréquence d’occurrence des estomacs vides, le nombre moyen de proies ainsi que leur fréquence d’occurrence dans les estomacs examinés ou pour un nombre donné d’estomacs chez certaines espèces sont présentées.

Analyse des propositions des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) concernant le diamètre minimal d’entaillage et les modifications à la période d’entaillage sur les terres publiques

Avis technique SGEF-26

Le Règlement sur les permis d’intervention prévoit une modification des normes d’entaillage sur les terres publiques à compter du 1er janvier 2023. Les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) souhaitent que le diamètre à hauteur de poitrine minimal à partir duquel l’entaillage est autorisé soit réduit par rapport à que ce que prévoit ce règlement. Ils désirent aussi voir modifiée la règlementation entourant la période d’entaillage et le délai autorisé pour retirer les chalumeaux. La Direction de la recherche forestière a été mandatée pour analyser et commenter les documents soumis par les PPAQ en soutien à leur demande et pour évaluer la possibilité de définir différentes périodes d’entaillage selon les régions.