À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Histoire postglaciaire de la végétation et du climat des pessières et des sapinières de l’est du Québec et du Labrador méridional

Mémoire de recherche forestière n° 186.

Les chercheurs de la Direction de la recherche forestière du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, en collaboration avec ceux d’autres organisations, étudient la dynamique des forêts et des paysages forestiers du Québec méridional afin d’établir les relations entre ces paysages et les conditions du milieu (climat, milieu physique, perturbations naturelles et anthropiques). Le propos du présent mémoire est la prise en compte à long terme du facteur temps, bien au-delà de la durée des successions végétales et des forêts primitives ou précoloniales jadis observées. L’analyse pollinique a permis de remonter loin dans le passé et d’y observer, mesurer et quantifier les changements de végétation.

D’abord, nous avons reconstitué l’histoire postglaciaire de la végétation à partir des sédiments de 35 lacs de la forêt boréale de l’est du Québec et du sud du Labrador. Ensuite, nous avons mis en relation les changements de végétation survenus dans les paysages avec les modifications des climats passés. Cette « télédétection temporelle » sur plus de 12 millénaires permet de mieux comprendre la variabilité des conditions écologiques et des processus par lesquels se sont développées la flore et la végétation des domaines bioclimatiques boréaux de l’est du continent, pour lesquels le relief et la proximité de l’océan jouent un rôle important. Ces connaissances permettront de mieux comprendre et prévoir le comportement de ces écosystèmes dans le futur. Nous pourrons, par exemple, nous demander si une végétation apparentée à celle des périodes plus chaudes ou plus sèches du passé pourrait de nouveau se développer dans un monde qui se réchauffe. Cette réflexion sur la réaction des végétations passées et futures est essentielle à l’aménagement écosystémique du territoire québécois.

Un complément d’information est disponible.

La résilience des forêts naturelles peut compromettre ou améliorer la productivité des plantations

Avis de recherche forestière n° 166

La demande mondiale pour les produits du bois est en croissance. D’ici 2050, il est estimé que les plantations, dont la productivité peut être supérieure à celle des forêts naturelles, pourraient fournir jusqu’à 75 % de la matière ligneuse. Un scénario de plantation (comprenant une coupe totale, une préparation mécanique du sol et la plantation d’une seule essence) engendre des perturbations cumulatives qui pourraient altérer la résilience de la forêt naturelle. De plus, si le scénario de plantation n’est pas orienté dans la même direction que les trajectoires successionnelles dictées par la résilience de la forêt naturelle, cela pourrait compromettre sa productivité. Nous proposons de prendre en compte la résilience de la forêt dans les stratégies sylvicoles afin de promouvoir un aménagement forestier durable qui est économiquement viable tout en fournissant des services écosystémiques.

Mise à jour des recommandations de sources de semences d’épinette de Norvège pour le sous-domaine de la sapinière à bouleau blanc de l’Ouest

Avis technique SGEF-25

Au Québec, l’épinette de Norvège (Picea abies (L.) Karst.) est utilisée en plantation afin de diversifier les espèces utilisées et d’augmenter les rendements obtenus. Jusqu’à récemment, cette essence avait été testée principalement dans la partie méridionale de la province. De nouvelles données obtenues à partir de tests génétiques permettent de préciser les sources de semences les plus appropriées pour les différentes sous-régions écologiques du sous-domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau blanc de l’Ouest. Dans certaines de ces régions, la croissance de l’épinette de Norvège s’avère comparable et parfois supérieure à celle de l’épinette blanche.

Évaluation des tables de rendement pour les plantations d’épinette blanche au Québec

Avis technique SSS-07

Les courbes de rendement utilisées par le Bureau du forestier en chef (BFEC) pour les plantations monospécifiques d’épinette blanche âgées jusqu’à 60 ans s’appuient sur les travaux de Prégent et al. (2010). Au-delà de cet âge, elles sont extrapolées. Nous avons comparé les courbes de rendement utilisées par le BFEC aux données des réseaux du suivi des plantations de la Direction de la recherche forestière (DRF) pour déterminer si elles sont adéquates.