par Audrey Verreault | 15 décembre 2021
L’enquête menée en 2012, ainsi que la comparaison des données avec celles des sondages antérieurs, apportent plusieurs précisions sur les motivations et les comportements des propriétaires forestiers québécois
par Audrey Verreault | 14 décembre 2021
Avis de recherche forestière n° 168.
Avec la demande grandissante pour une diversité de produits et services issus de la forêt et l’incertitude liée aux changements climatiques, les peuplements mixtes ont de plus en plus la cote. Maintenir le caractère mixte de ces peuplements constitue toutefois un réel défi. Un groupe d’experts nord-américains a examiné les caractéristiques de cinq grands types de peuplements mixtes en forêt tempérée. Ils ont découvert que tous ces grands types comportaient au moins une espèce de conifère difficile à régénérer, et que cela constituait le principal obstacle au maintien de la composition mixte. Un effort sylvicole axé sur la satisfaction des exigences écologiques de ces espèces conifériennes limitantes pourrait s’avérer être la clé du succès pour perpétuer la composition mixte à long terme.
par Marie-Claude Boileau | 13 décembre 2021
Les fortes crues printanières du fleuve Saint-Laurent en 2017 et 2019 ont eu une multitude de conséquences dans la région du lac Saint-Pierre. En plus des secteurs résidentiels inondés, les terres agricoles situées dans le littoral ont été soumises à une inondation prolongée. Des poissons en grandes quantités se sont trouvés captifs dans plusieurs secteurs de la plaine d’inondation, qui ont été endigués dans les années 1980 et 1990.
La Direction de la gestion de la faune de la Mauricie et du Centre-du-Québec du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, en collaboration avec plusieurs partenaires, a entrepris d’importantes campagnes de sauvetage de poissons captifs dans les segments 4 et 6 du complexe d’aménagement de Baie-du-Febvre–Nicolet-Sud. Plus de 80 000 poissons de 15 espèces différentes ont été retirés en 2019.
En plus des impacts environnementaux issus de la gestion actuelle des endiguements, la présence de digues limite la libre circulation de la faune aquatique et l’utilisation de secteurs à haut potentiel faunique. La restauration de ce territoire, dont la topographie fait partie des zones les plus basses de toute la zone littorale du lac, représente une mesure prioritaire à mettre en œuvre.
par Marie-Claude Boileau | 9 décembre 2021
Les travaux se sont déroulés du 4 juin au 2 juillet 2019. Tant les débits que les niveaux d’eau dans la rivière Richelieu et le fleuve Saint-Laurent ont été élevés ce qui a complexifié la capture de géniteurs. Exceptionnellement, des efforts de pêche ont dû être déployés dans le bassin de Chambly. En tout, 15 chevaliers cuivrés ont été capturés (aucune recapture) dont 12 mâles et 3 femelles. Des ovocytes ont pu être extraits que chez une femelle et ceux-ci étaient de très mauvaise qualité. Ceux-ci ont été fécondés avec la laitance de 11 mâles (11 familles). Une femelle est morte des suites de son transport, alors que la troisième n’a pas répondu au traitement hormonal. La laitance de 11 mâles a pu être congelée. Aucune larve surnuméraire n’était disponible pour être ensemencée en juillet. Le 1er octobre, 96 jeunes chevaliers cuivrés de l’année ont été ensemencés dans la rivière Richelieu. Malgré ces difficultés, la capture de 15 nouveaux individus en 2019 constitue une nouvelle prometteuse qui, combinée à la capture de plus jeunes géniteurs et à la capture d’un plus grand nombre de subadultes depuis les quatre dernières années, fournit des indications supplémentaires quant à la reconstitution lente du stock reproducteur du chevalier cuivré.
par Audrey Verreault | 9 décembre 2021
L’équipe de la Direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a réalisé une première étude sur la population de dorés jaunes du lac Petawaga en 2016-2017. Les objectifs étaient de vérifier l’état de santé de cette population exploitée et de convenir des modalités de pêche à privilégier pour la conserver.
Les travaux ont démontré que la population de dorés jaunes cohabite avec 12 espèces, dont l’éperlan arc-en-ciel. L’abondance du doré jaune est faible ainsi que son recrutement comparativement à certains plans d’eau de la zone 11. Néanmoins, la proportion de dorés de 380 mm et plus est importante ainsi que le nombre de femelles et de mâles aptes à se reproduire. La mortalité totale n’atteint pas pour le moment le seuil critique pouvant être supporté à cette latitude. Les indicateurs montrent à l’heure actuelle des signes d’une population en santé.
Dans le contexte où il est nécessaire de maintenir la situation du doré jaune du lac Petawaga, le MFFP a recommandé d’étudier davantage la dynamique de cours d’eau afin de pouvoir répertorier les secteurs de fraie de qualité régulièrement disponible pour le doré jaune.