À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

L’orignal peut-il être plus efficace que la débroussailleuse pour entretenir les plantations?

Avis de recherche forestière n° 165

Les plantations, en raison de leur productivité élevée, contribuent à répondre aux besoins en matière ligneuse de la société. Toutefois, pour atteindre une productivité élevée, les plantations doivent habituellement être entretenues. Cet entretien est utile, notamment pour maitriser la végétation concurrente qui s’établit naturellement. Puisque l’utilisation des herbicides chimiques dans les forêts publiques du Québec est interdite, le dégagement des plants mis en terre est généralement réalisé à l’aide de débroussailleuses mécaniques. Bien qu’il soit socialement plus acceptable, ce traitement est plus coûteux et peut, dans certains cas, être moins efficace que l’utilisation d’herbicides chimiques. De plus, la main-d’oeuvre nécessaire pour effectuer le dégagement mécanique se raréfie. Ces facteurs socioéconomiques menacent la productivité des plantations. L’orignal pourrait-il alors contribuer, lorsqu’il s’alimente en broutant la végétation concurrente, à l’entretien des plantations dans certaines régions du Québec?

Les marathoniens de nos forêts : productivité et charge physique de travail associées au débroussaillage

Paru dans Progrès forestier Printemps(237): 34-35

Le travail de débroussailleur en activité a été étudié par un groupe composé de chercheurs du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), de Polytechnique Montréal et de l’Université Laval. Les observations étaient effectuées sur les sites traités par des entreprises, des coopératives et des groupements forestiers dans les régions du Québec où étaient pratiqués l’éclaircie précommerciale (EPC) et le dégagement de la régénération. Au total, 575 débroussailleurs ont participé à des études de temps, dont 358 portaient sur l’EPC et 217 sur le dégagement de la régénération. Parmi ceux-ci, des mesures de la dépense énergétique ont été effectuées pendant des études de temps de 42 travailleurs. Ces études ont permis d’obtenir des informations détaillées sur les facteurs qui influencent le degré d’effort et la productivité du débroussaillage.

Liste de la faune vertébrée du Québec – Historique, critères d’admissibilité des espèces et références utilisées pour la mise à jour

Depuis 1983, la Liste de la faune vertébrée du Québec (LFVQ) est la liste officielle des espèces de vertébrés reconnues sur le territoire québécois.

Le présent document dresse l’historique de la LFVQ et explique le choix des critères d’admissibilité des espèces, en plus de présenter et de justifier les références utilisées pour la mise à jour des informations qu’elle contient.

La mise à jour de la LFVQ est un processus dynamique qui est en constante évolution. Dorénavant générée à partir des informations du Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ), la LFVQ est la référence pour toute question liée à la présence d’espèces fauniques vertébrées au Québec.

Recueil des protocoles standardisés pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal au Québec

L’aigle royal a connu un important déclin à travers son aire de répartition au cours du XXe siècle, en raison de certaines activités humaines. Étant donné son statut actuel d’espèce vulnérable au Québec, il fait l’objet d’un suivi de sa nidification et de sa productivité d’aiglons par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Ce recueil est lié au Programme de suivi de l’aigle royal au Québec (document interne). Il est composé de trois protocoles standardisés. Il présente la méthode d’inventaire classique (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal à partir d’observations au sol), la méthode d’inventaire à l’aide d’un drone (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité de l’aigle royal à l’aide d’un drone) ainsi que la méthode d’inventaire par hélicoptère (Protocole standardisé pour l’inventaire héliporté des nids d’aigle royal). Ce recueil est également destiné à être utilisé lors d’études d’impact ou d’autres projets nécessitant des suivis ponctuels de nids d’aigles royaux.

Enfin, ce protocole vise à outiller l’observateur dans l’élaboration de son plan d’inventaire, l’identification de l’espèce ainsi que dans l’évaluation de l’âge des aiglons et du succès de reproduction des couples nicheurs.