par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Les rapides du Moulin et la section aval, dans la rivière des Mille Îles, sont des habitats de reproduction pour plusieurs espèces de poissons (Massé et Mongeau, 1976). Le secteur entre le pont de l’autoroute 25 et le pont du CP à Terrebonne est d’ailleurs désigné comme « sanctuaire de pêche » (la pêche est permise à partir du 1er juillet).
Le but de la présente étude est de mettre à jour l’information et de vérifier si cette section de la rivière est un habitat où se déroulent les premières phases de développement du bar rayé (Morone saxatilis).
Plusieurs bars rayés sont munis d’émetteurs, et leur suivi par télémétrie acoustique a permis de confirmer que des bars circulent dans le secteur des rivières des Mille Îles et des Prairies au printemps. De plus, il est reconnu que l’espèce vit dans ce cours d’eau, puisque les pêcheurs sportifs en capturent au barrage de l’île des Moulins à Terrebonne.
Le projet vise également à documenter la présence d’autres espèces, comme les moxostomes et l’alose savoureuse (Alosa sapidissima), le secteur ayant déjà été utilisé pour la reproduction de l’alose savoureuse, une espèce vulnérable (Provost, 1985).
par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Le lac des Sept Frères, d’une superficie de 336 ha, est situé dans la réserve faunique de Papineau-Labelle. Il fait partie du réseau de suivi provincial pour le touladi et bénéficie d’une gestion par contingent annuel (quota).
Un nombre défini et limité de touladis (peu importe leur longueur) peut être conservé par les pêcheurs annuellement. La population de touladis du lac des Sept Frères se dégrade. Il y a beaucoup moins de touladis, peu importe leur taille. La ouananiche, apparue dans la statistiques de pêche en 2000, est en compétition avec le touladi pour l’éperlan arc-en-ciel. Par ailleurs, la gestion par contingent permet aux pêcheurs de prélever des poissons qui ne se sont pas encore reproduits.
La gestion de la pêche sportive sur ce plan d’eau sera réévaluée et des études complémentaires sont prévues afin mieux comprendre les interactions entre le touladi et la ouananiche.
par Audrey Verreault | 12 novembre 2021
Le lac Marie-Le Franc est situé dans la réserve faunique de Papineau-Labelle. Ce lac fait partie du réseau de suivi provincial pour le touladi. Depuis 1988, trois pêches expérimentales normalisées ont été effectuées afin de suivre l’état de la population de touladis. Ce document a pour but de résumer les principales constatations issues des pêches expérimentales et les tendances qui s’en dégagent.
La population de touladis est stable, mais exploitée à son potentiel maximal. La qualité de pêche est bonne et semble se maintenir, malgré une baisse du succès de récolte. Plusieurs indices récoltés lors de la pêche expérimentale de 2019 montrent que la période de fraie du touladi au lac Marie-Le Franc serait plus hâtive que ce qui est normalement observé dans la région.
par equipewp | 11 novembre 2021
Un bilan des pêches expérimentales réalisées au lac Tremblant depuis 1993 nous démontre que la population de touladis au lac Tremblant dépend beaucoup des ensemencements. L’éperlan arc-en-ciel et la perchaude sont les principales proies du touladi. Le maskinongé et l’achigan à petite bouche sont des prédateurs potentiels et la ouananiche est un compétiteur alimentaire pour l’éperlan arc-en-ciel. La qualité de l’eau est excellente pour la survie du touladi et l’habitat de reproduction est adéquat.
L’abondance de touladis a augmenté depuis la dernière pêche de 2009, mais la biomasse est toujours trop faible. Les femelles reproductrices sont rares. Les touladis sont donc, en moyenne, trop petits. Cette structure est typique d’une population en surexploitation. Le taux de mortalité est très important depuis 2002 et n’a pas diminué au cours des dernières décennies.
Il est donc préférable de conserver la réglementation actuelle (0 gardé) jusqu’au prochain inventaire prévu en 2029.
par Marie-Claude Boileau | 11 novembre 2021
Ordonnance prise en vertu du Règlement de pêche du Québec (1990) qui modifie le contenu de ce Règlement en ce qui concerne les périodes, les contingents, les engins et méthodes de pêche et les limites de longueur ou de poids pour les poissons applicables à la pêche sportive pour une zone ou à une partie de celle-ci.