À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Sélection de l’habitat de reproduction et paramètres démographiques de la perdrix grise (Perdix perdix) au Québec – Mai 2021

La perdrix grise (Perdix perdix) est originaire d’Eurasie et a été introduite avec succès au Québec au milieu de XXe siècle et a maintenant le statut d’espèce acclimatée et de petit gibier. Les populations de cette espèce ont connu une forte diminution de leur abondance à la fin des années 1970, ici et ailleurs dans son aire de répartition. Ce projet s’inscrit dans des actions prévues dans le Plan de gestion du petit gibier 2011-2018 et a pour objectifs de caractériser les habitats de reproduction essentiels de la perdrix grise et de mesurer des paramètres biologiques propres à l’espèce dans les conditions bioclimatiques du Québec. Une approche par suivi télémétrique de perdrix grises durant la période de reproduction a été privilégiée afin de répondre à ces objectifs. Le projet s’est déroulé dans les régions de la Chaudière-Appalaches et de la Mauricie–Centre-du-Québec en 2016, 2017 et 2018.

Une première étude québécoise sur la productivité des marteleurs

Paru dans Progrès forestier Hiver: 14-15-16

Le martelage consiste à sélectionner et à marquer les arbres à récolter ou à conserver en suivant les directives d’un ingénieur forestier afin d’atteindre les objectifs d’une récolte partielle. Les coûts du martelage sont liés à la productivité du marteleur. Une première étude québécoise effectuée de 2011 à 2013 avait pour but de déterminer et de quantifier les variables qui ont le plus d’influence sur la productivité du marteleur afin de soutenir l’établissement d’un taux forfaitaire pour le martelage.

L’éperlan et la ouananiche au lac Saint-Jean, bilan du suivi de 2020

Année après année, le Ministère réalise des travaux d’acquisition de connaissances et de suivi pour assurer une saine gestion de la faune aquatique du lac Saint-Jean. Voici le bilan de suivis réalisés en 2020 sur l’abondance de l’éperlan arc-en-ciel et de la ouananiche. Les observations rapportées servent également à appuyer des changements réglementaires concernant la pêche sportive de ces espèces dans le lac Saint-Jean et ses tributaires.

Reproduction artificielle, ensemencements et suivi de la population du chevalier cuivré (Moxostoma hubbsi) en 2017

La population de chevaliers cuivrés (Moxostoma hubbsi) est soutenue par un programme de reproduction artificielle depuis 2004. Les travaux sur le terrain se sont déroulés du 7 au 27 juin 2017. Au total, neuf chevaliers cuivrés (5 femelles, 2 mâles et 2 immatures) ont été manipulés en 2017. Les deux mâles étaient de nouveaux individus, alors que deux femelles étaient connues (taux de recapture de 22 %). Au total, 32 familles ont été produites parmi lesquelles 24 sont issues de croisements réalisés avec de la laitance cryopréservée. L’incubation et l’élevage a eu lieu à la station piscicole de Baldwin-Coaticook. Le 13 juillet, quelque 36 000 larves ont été ensemencées et environ 16 300 fretins (dont environ 1 600 issus de la fécondation avec de la laitance cryopréservée) ont été remis à l’eau dans la rivière Richelieu le 12 septembre. Leur taille (LT) variait de 20,3 à 41,3 mm. Le suivi du recrutement a été réalisé entre le 18 et le 28 septembre dans les secteurs de Saint-Marc et de Saint-Ours. En tout, 78 jeunes chevaliers cuivrés de l’année, dont la taille variait de 41,6 à 59,5 mm, ont été capturés, ce qui représente 22,3 % de l’effectif par rapport à ses congénères du même groupe d’âge.

Treenet : un outil combinant l’intelligence artificielle et la photographie aérienne pour cartographier l’état de santé du couvert forestier

Avis de recherche forestière no 164

La mortalité des arbres est un processus important de la dynamique forestière. En raison de son caractère diffus et aléatoire, il est difficile de la caractériser par le biais de la carte écoforestière et des parcelles d’inventaire écodendrométrique. Cela engendre une incertitude dans les projections d’accroissement en volume des peuplements ou encore dans la capacité à évaluer l’effet des changements climatiques sur les forêts. Nous avons créé l’outil Treenet, qui permet de cartographier le type et l’état de santé du couvert forestier à partir de photographies aériennes numériques et d’une méthode de classification issue de l’intelligence artificielle. La précision et la fiabilité des résultats obtenus nous permettent d’entrevoir l’utilisation de ces deux technologies pour la production et la mise à jour des attributs de la carte écoforestière et pour l’étude des facteurs impliqués dans la mortalité des arbres.