À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

Rapport d’inventaire de la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) Estrie 2010 et Centre-du-Québec–Chaudière-Appalaches 2011

L’inventaire de la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) de 2010 en Estrie ainsi que celui de 2011 dans les régions du Centre‑du-Québec et de la Chaudière-Appalaches visaient trois objectifs. Le premier objectif était d’approfondir les connaissances sur la répartition des populations de salamandres pourpres au Québec et de créer, lorsque requis, de nouvelles occurrences de l’espèce répertoriées au Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ). Le second objectif était de valider l’unique occurrence historique de l’espèce inscrite dans la banque de données du CDPNQ afin de l’actualiser. Le troisième objectif était d’orienter les efforts d’inventaire afin de confirmer la présence de l’espèce et de créer de nouvelles occurrences, lorsque requis, pour des populations situées à des endroits pouvant être sujets au développement éolien ou à la foresterie, et où des mesures de protection pourraient atténuer ces perturbations anthropiques.

Bien que ces inventaires fussent orientés vers une espèce de salamandres en particulier, toutes les espèces observées ont été notées (salamandre sombre du Nord, salamandre à deux lignes et salamandre cendrée). En considérant les deux principaux secteurs d’inventaire, la présence de la salamandre pourpre a été confirmée dans 41 sites sur 372 sites inventoriés.

Rapport d’inventaire de la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) Estrie 2012 (Saint-Robert-Bellarmin)

La salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) est une espèce désignée vulnérable au Québec depuis 2009 en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables (LEMV). L’inventaire de la salamandre pourpre à Saint-Robert-Bellarmin à l’été 2012 avait pour objectif principal de valider la présence de salamandres pourpres dans les secteurs connus ou potentiels dans la région. Puisque les ruisseaux inventoriés sont situés sur des terres publiques et parfois dans des unités d’aménagement forestier, des mesures de protection pourraient s’appliquer aux occurrences en vertu de l’entente administrative pour la protection des espèces menacées ou vulnérables en forêt publique (Entente administrative). 

Au total, 30 stations ont été échantillonnées dans 7 secteurs différents. Les résultats de l’inventaire provenant de la recherche active confirment la présence de la salamandre pourpre (16 observations) dans le secteur du lac Émilie et dans celui situé au nord de l’étang du Loup. Elle a été détectée à sept stations (23 %). Elle occupe donc le secteur, bien qu’il soit impossible d’en connaître l’abondance réelle.   

Rapport d’inventaire de la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) Montérégie-Estrie 2012 (Bromont-Foster)

La salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) est une espèce désignée vulnérable au Québec depuis 2009 en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables (LEMV). L’inventaire de la salamandre pourpre de 2012 à Bromont et aux monts Foster et Glen visait deux objectifs principaux. Le premier objectif était de confirmer la présence de salamandres pourpres sur la montagne de Bromont à la suite de l’agrandissement de la station de ski par Ski Bromont. Le second objectif était de vérifier la présence de l’espèce sur les monts Foster et Glen dans le but de mettre à jour les occurrences connues et de bonifier nos connaissances de la répartition de l’espèce dans ce secteur.

Au total, 51 stations ont été échantillonnées à Bromont et 14, aux monts Foster (11 stations) et Glen (3 stations). Les résultats d’inventaire provenant de la recherche active confirment la présence de salamandres pourpres à Bromont (59 observations) et aux monts Foster et Glen (35 observations). Sa présence a été détectée à 38 stations à Bromont (59 %) et à 11 stations aux monts Foster et Glen (79 %).   

Présence du crapet vert (Lepomis cyanellus) dans des étangs privés à Bromont : origine de l’introduction d’une espèce exotique dans le bassin versant de la rivière Yamaska?

Un inventaire a été réalisé pour valider la présence du crapet vert (Lepomis cyanellus), une espèce exotique envahissante, dans des étangs privés situés en Montérégie en novembre 2018. Dans un seul coup de seine, un total de 91 crapets verts a été capturé. Ces étangs et ces milieux humides sont connectés entre eux et avec la rivière Yamaska. Les spécimens étaient tous de stade juvénile, dont plusieurs de très petite taille. D’après les informations colligées dans cette étude, il appert que ces étangs pourraient aussi être un point d’origine de l’introduction du crapet vert dans le système de la rivière Yamaska puisque qu’ils sont situés en tête de bassin et qu’ils sont connectés à la rivière Yamaska. La possibilité que l’espèce ait été introduite ailleurs dans le bassin versant, soit dans d’autres étangs ou même directement dans le cours principal de la rivière, ne peut toutefois être exclue. Le crapet vert a été détecté pour la première fois au Québec dans la rivière Yamaska en 2007. L’origine de la présence du crapet vert dans ce bassin versant n’a jamais été déterminée. Le relâchement d’individus dans le milieu naturel par un aquariophile est l’hypothèse la plus plausible, mais celle-ci ne peut être confirmée. La faible abondance apparente du crapet vert au Québec depuis la première mention laisse croire que son établissement pourrait être ralenti par le fait que le bassin versant de la rivière Yamaska est situé au nord de son aire de répartition connue au Canada. L’introduction du crapet vert au Québec démontre une fois de plus que l’activité humaine, notamment par le relâchement d’individus provenant de l’aquariophilie, représente un vecteur important d’introduction d’espèces exotiques et envahissantes.

Plan de lutte contre les espèces exotiques envahissantes animales

Les espèces exotiques envahissantes (EEE) sont une menace pour l’environnement, l’économie et la société. Afin de limiter leur introduction, leur propagation et leurs effets néfastes sur le territoire, il est nécessaire d’agir et d’avoir une stratégie de lutte.

Le présent plan balise les activités de gestion et d’acquisition de connaissances visant les EEE. Il s’agit de la première stratégie de lutte contre les EEE appliquées aux animaux sauvages et aux phytoravageurs forestiers. Le plan présente les grands enjeux, les axes d’intervention et les objectifs prioritaires en matière de prévention, de surveillance et de contrôle des EEE. De nombreuses mesures concrètes sont déjà déployées pour lutter efficacement contre les EEE et sont données dans le plan.