Description du projet

Titre du projet :	Quantification du taux de broutement par l'orignal sur la régénération forestière en forêt aménagée sous de hautes densités de cervidés
Titulaire du projet :	Martin-Hugues, St-Laurent (UQAR)
Collaborateur(s) scientifique(s) :	Christian Dussault, Robert Schneider
Problématique :	L’orignal est une ressource cynégétique importante au Québec et génère des dépenses de ~204 M$/an. Les différents plans de gestion ont permis de faire doubler les populations en 10 ans. Au sud du fleuve, où le loup (prédateur de l’orignal) est absent, les densités atteignaient 11,4 orignaux/10 km2 en 2014. À ces densités, l’orignal peut endommager la régénération forestière de plusieurs essences dont il s’alimente, voire par endroit compromettre la régénération d’essences ligneuses d’importance commerciale. Abaisser les densités d’orignaux pourrait résoudre ce problème mais aurait par le fait même des conséquences négatives sur l’industrie cynégétique d’exploitation de l’orignal. Il importe donc de mieux comprendre comment concilier les deux moteurs économiques que représentent l’aménagement forestier et la chasse à l’orignal, particulièrement dans le domaine de la sapinière à bouleau jaune où l’orignal vit à fortes densités.
Objectifs :	Cette étude vise à: 1) Quantifier le taux de broutement (et sa variabilité spatiale) sur les principales essences commerciales et non commerciales au cours des 20 premières années suivant la récolte; 2) Hiérarchiser les principaux traitements forestiers selon l’intensité du taux de broutement en contrôlant pour les effets confondants; 3) Caractériser la sélectivité de l’orignal dans les différents traitements étudiés; 4) Évaluer l’impact du broutement sur la qualité de la régénération en essences commerciales dans les parterres de coupe.
Clientèles visées :	Gestionnaires fauniques et forestiers, techniciens fauniques et forestiers, planificateurs d’aménagement, tant du MFFP que des territoires fauniques structurés (SÉPAQ, pourvoiries, réserves fauniques hors-SÉPAQ), chercheurs académiques et ultimement grand public.
Retombées réalisées :	En date du 27 novembre 2018, les travaux de terrain ont été réalisés (été 2018; mai à septembre), les données ont été saisies et le traitement a débuté. La scolarité du candidat à la MSc en gestion de la faune et de ses habitats est débutée (et la première moitié est presque complétée), la rédaction du proposé de recherche (étape obligatoire du programme d’étude) se terminera en décembre et le devis sera soumis et défendu devant jury entre la mi-décembre et la mi-janvier (conformément à l’échéancier établi). Une première rencontre d’information a été tenue sur ce projet dans le cadre du colloque Forêt – Faune de l’UQAR le 26 novembre dernier, devant une audience de 130 partenaires, chercheurs, collaborateurs, praticiens et étudiants gradués issu du milieu bas-laurentien et gaspésien. Des réunions de travail ont eu lieu entre les deux chercheurs (Robert Schneider et Martin-Hugues St-Laurent) qui encadrent l’étudiant gradué (Jean-François Desgagnés), ainsi que des échanges courriels et téléphoniques avec les collaborateurs praticiens du MFFP (Christian Dussault et Luc Gagnon). Une rencontre de travail avec les 4 membres du comité scientifique (R. Schneider, M.-H. St-Laurent, C. Dussault, L. Gagnon) est prévue en décembre 2018. La progression du projet suit donc l’échéancier proposé, et les premiers résultats préliminaires seront disponibles au printemps 2019; la rédaction de publications et la préparation de conférences et autres activités de transfert découlera de ces résultats et suivront du printemps à l’automne 2019.
Numéro de projet :	142332152-A
Sous-domaines bioclimatiques où les résultats s'appliquent