Titre du projet : |
Détermination des seuils critiques de perturbation dans la forêt boréale (pessière et forêt mixte) dans l’ouest du Québec |
Titulaire du projet : |
Nicole, Fenton (UQAT) |
Collaborateur(s) scientifique(s) : |
Juan Carlos Villarreal Aguilar |
Problématique : |
Les espèces forestières sont adaptées aux régimes de perturbations naturelles et aux variations d’habitats qui y sont associées. L’utilisation de stratégies d’aménagement basées sur une bonne compréhension de ces régimes de perturbations devraient permettre de conserver la majorité des espèces. Par contre il manque encore certaines informations pour faciliter la mise en œuvre de telles stratégies. On a peu d’information sur l’importance de la forêt résiduelle dans les secteurs rajeunis. Nous manquons donc d’information sur l’influence de la qualité de l’habitat et sur l’importance de l’organisation spatiale de la forêt mature et vieille pour différentes échelles. La configuration spatiale est importante car certaines espèces sont limitées dans leur capacité de dispersion ou l’habitat est présent en trop faible quantité. La distance à parcourir entre habitats propice devient donc un facteur important à prendre en compte. Dans un contexte de changements globaux, une compréhension de l’importance de la configuration spatiale est encore plus importante. |
Objectifs : |
Ce projet vise à combler ces lacunes en développant une approche de suivi des espèces sensibles de bryophyte qui viendra appuyer l’approche de filtre brut couramment utilisée en aménagement écosystémique au Québec le long d’un double gradient environnemental : un gradient d’intensité d’aménagement et un gradient bioclimatique nord-sud couvrant les domaines bioclimatiques de la pessière à mousses, de la sapinière à bouleau blanc. |
Clientèles visées : |
Aménagistes, gestionnaires |
Retombées réalisées : |
Avec ce projet nous serons en mesure de déterminer 1) si la forêt à 7m est équivalente aux vieilles forêts comme forêt résiduelle dans des paysages (COS) hautement aménagés pour un groupe d’espèces indicatrices (les bryophytes) en pessière et sapinière à bouleau blanche. Nous serons aussi en mesure de déterminer les seuils de forêt (7m et plus ou vieilles forêts dépendant de la réponse précédente) résiduelles nécessaire pour maintenir les espèces indicatrices sur le paysage. En plus des informations sur la quantité nous allons aussi générer des informations sur l’organisation spatiale nécessaire, et le rôle des autres perturbations (feu, chablis, développement). Finalement nous allons avoir de l’information sur l’état génétique des espèces vulnérables qui est un élément clé dans leur vulnérabilité aux changements climatiques, entre autres.
Les résultats seront communiqués sous forme d’articles scientifiques, et sous forme d’une ou deux notes de recherche (en français) diffusées à l’intention des aménagistes par l’intermédiaire de la DRF. L’étude sera réalisée en collaboration avec des professionnels du MFFP, et permettra donc un transfert direct de connaissance lors de la réalisation des travaux. Finalement, à travers les travaux de diffusion et la participation directe du MFFP, les travaux réalisés pourront aider à aider au développement de lignes directrices sur la récolte en forêt boréale et en forêt mixte, particulièrement de façon à s’assurer que les forêts résiduelles présentes après coupe aient des caractéristiques appropriées pour la rétention de la biodiversité. |
Numéro de projet : |
142332153-F |
Sous-domaines bioclimatiques où les résultats s'appliquent |
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