À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière n° 129

Cet ouvrage regroupe les résultats décennaux d'une expérience mesurant les effets des coupes de jardinage et de succession sur l'accroissement en surface terrière et sur la régénération dans dix dispositifs accompagnés de six témoins; à ceux-ci s'ajoute aussi une coupe à blanc par bandes. Ces dispositifs ont été établis dans trois secteurs forestiers : Sainte-Véronique (région administrative de Montréal), lac Simon et forêt de Gatineau (r.a. de l'Outaouais). Le mesurage effectué au galon circonférenciel dix ans après la coupe sur 0,5 ha démontre que les taux d'accroissements bruts sont toujours supérieurs dans les dispositifs traités, par rapport aux témoins. Les taux d'accroissements nets sont supérieurs dans huit parcelles traitées sur dix ; dans les deux autres, la mortalité élevée est la cause des accroissements nets inférieurs. La différence entre les dispositifs traités et les témoins est significative (p = 0,0087) grâce surtout à de bons accroissements dans les dispositifs traités par des coupes de succession. Dans le cas des places jardinées comparées aux témoins, la différence n'est pas significative, mais elle est par contre près du seuil de 5 % (p = 0,0698). Le taux d'accroissement annuel net calculé à partir des mesures prises au compas forestier sur les surfaces de 1 ou de 2 ha est toujours supérieur dans les dispositifs traités comparés aux témoins. Cette différence est très significative aussi bien pour les places jardinées et traitées par la coupe de succession prises ensemble (p = 0,0001) que pour les seules places jardinées (p = 0,0002). Pour l'ensemble des dispositifs traités et mesurés au compas forestier, l'accroissement annuel net en surface terrière se situe entre 0,27 et 0,55 m2/ha et dans les témoins, entre 0,01 et 0,34 m2/ha. La mortalité dans les places traitées est souvent liée aux conséquences de la coupe (blessures, chablis) et elle est plus élevée au cours des premières années qui suivent la coupe. Les semis d'érable à sucre, préétablis et omniprésents, ont été particulièrement favorisés par la coupe. Après dix ans, les jeunes érables qui dépassent 1,1 cm de dhp se comptent par centaines et même par milliers dans les places traitées. Les coupes par petites trouées que nous avons effectuées à quelques endroits en les combinant à la coupe par pied d'arbre, ont favorisé l'établissement du bouleau jaune. Dans trois dispositifs, les gaules de bouleau jaune se comptent par plusieurs centaines d'individus dix ans après le traitement. La coupe à blanc par bandes sur la station d'une tremblaie à érable à sucre et bouleau jaune a favorisé le développement des gaules d'érable à sucre et de tremble qui dépassent en nombre les espèces non commerciales.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Forêts, Recherche forestière, Sylviculture

Auteurs:

MAJCEN, Zoran

Année de publication:

1997

Format:

PDF

ISBN

2-550-31514-6

ISSN:

1183-3912

Mot(s) clé(s):

coupe de jardinage, coupe de succession, accroissement en surface terrière, accroissement en diamètre, taux de mortalité, développement des gaules, régénération, sylviculture des forêts naturelles feuillues, mémoire de recherche forestière, sylviculture et rendement des forêts naturelles - peuplements feuillus

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