À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière n° 158

Cette étude s'inscrit dans le cadre du projet de loi n° 57 : Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier ainsi que des Plans Régionaux de Développement Intégré des Ressources et du Territoire (PRDIRT). Ces deux éléments favorisent la mise en oeuvre de l'aménagement écosystémique (AÉ) qui vise à assurer le maintien de la biodiversité et de la viabilité des écosystèmes en diminuant les écarts entre la forêt naturelle et la forêt aménagée. Les paysages actuels d’une partie importante de la forêt boréale du Québec (550 000 km2) y sont définis, selon leur structure d’âge et leur composition forestière, et comparés aux paysages naturels. Les paysages naturels correspondent à ceux que l’on retrouvait avant l’exploitation industrielle de la forêt ou à ceux encore observés de nos jours sur les territoires n’ayant pas fait l’objet d’aménagement forestier. Ces paysages sont issus de la régionalisation du territoire selon la proportion de forêts de plus de 100 ans et de modèles de succession basés sur les végétations potentielles et les stades évolutifs du système de classification écologique du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). En raison de l’utilisation de modèles, les paysages naturels définis sont des estimations. Les paysages naturels estimés ont été caractérisés pour chacune des 43 unités homogènes de végétation du territoire d’étude. Les unités homogènes semblables ont été regroupées en territoires plus vastes appelés unités homogènes regroupées. Chacune des unités homogènes regroupées a été décrite selon son paysage actuel, son paysage naturel estimé et ses paysages holocènes dans le but de mieux connaître la variabilité naturelle à long terme. Ces descriptions, ainsi que l’analyse des écarts entre les paysages actuels et les paysages naturels, font ressortir deux différences majeures :

1) la perte de forêts âgées au détriment d’une abondance de forêts jeunes et

2) la perte de peuplements de fin de succession (ex. : sapinières) au profit de superficies envahies par les peuplements de début de succession (feuillus de lumière).

Dans certains territoires, les écarts de la structure d’âge et de la composition sont si importants que les paysages actuels se situent à l’extérieur de leur variabilité naturelle à long terme. Pour les unités d’aménagement forestier (UAF) concernées, les stratégies d’aménagement devraient être conçues par les praticiens régionaux de manière à se rapprocher graduellement, et jusqu’à un certain niveau (cible), des attributs des paysages naturels. Par contre, sur les territoires où les paysages naturels sont encore observés de nos jours, les stratégies d’aménagement devraient conserver les attributs de ces paysages.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Écologie forestière, Forêts, Recherche forestière

Auteur(s) ministériel(s): 

Auteurs:

GRONDIN, Pierre, Denis HOTTE, Yan BOUCHER, Patrice TARDIF et Jean NOËL

Année de publication:

2010

Format:

PDF

ISBN

978-2-550-58533-6, PDF: 978-2-550-58534-3

Mot(s) clé(s):

Aménagement écosystémique, paysage forestier, dynamique, unité homogène de végétation, végétation potentielle, écologie dynamique des arbres, écologie forestière, mémoire de recherche forestière

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