À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière n° 151

La tempête de verglas de janvier 1998 a provoqué d'importants dommages aux forêts de feuillus du Québec. Les nombreux arbres écimés ont soulevé d'importantes questions à propos de la mortalité des tiges et de la dynamique des érablières. Cette étude a été entreprise afin de répertorier et d'évaluer la mortalité consécutive au verglas. Les parcelles de l'inventaire forestier du MRNF ont servi de base à la récolte des données dendrométriques, pathologiques et écologiques. Les résultats montrent que les taux de mortalité supérieurs à 15 % sont observés dans les érablières dont le pourcentage de cime manquante dépasse 80 %. La population statistique révèle qu'un très petit nombre d'érablières ont conservé un pourcentage de cimes de moins de 20 % à l'été 1999. Il n'a pas été possible d'établir une relation des taux de mortalité et du diamètre des tiges. La mortalité mesurée à la suite du verglas est deux fois supérieure à celle d'avant verglas. Cependant, la mortalité consécutive au verglas est inférieure à la mortalité naturelle des érablières non aménagées. Les résultats des analyses indiquent que les espèces de transition sont près de quatre fois plus endommagées que les espèces compagnes. D'autre part, cette dernière catégorie d'espèces est significativement plus atteinte sur les milieux fertiles. L'ouverture du couvert forestier provoquée par le bris des cimes a surtout favorisé le nombre et la croissance des gaules des espèces compagnes. L'étude a permis d'identifier trois archétypes de mortalité associés aux effets d'une tempête de verglas. Ces archétypes sont désignés par le vocable respectif de « mortalité mécanique, physiologique et pathologique ». Ce sont les deux derniers archétypes qui expliquent pourquoi la mortalité persistera, sur plusieurs années, voire des décennies à la suite d'un verglas de cette ampleur. Toutefois, en l'absence d'autres perturbations, les valeurs de mortalité globale demeureront trop faibles pour modifier la dynamique naturelle des érablières.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Écologie forestière, Recherche forestière

Auteurs:

ROY, Gabriel

Année de publication:

2007

Format:

PDF

ISBN

978-2-550-51409-1, PDF 978-2-550-51410-7

Mot(s) clé(s):

verglas, mortalité, érablière, croissance, dendrochronologie, écologie dynamique des arbres, écologie forestière, mémoire de recherche forestière

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