À la suite de la nomination du nouveau conseil des ministres, le Secteur des forêts relève désormais du ministère des Ressources naturelles et des Forêts alors que les secteurs de la faune et des parcs relèvent du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les ajustements requis seront apportés progressivement au site Web.

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Résumé

Mémoire de recherche forestière no 191

Un défi dans la réalisation des coupes partielles pour approvisionner une usine de bois d’œuvre de feuillus est de tirer un revenu suffisant à partir des bois récoltés pour couvrir les coûts d’approvisionnement. Historiquement, la majeure partie du volume des peuplements à dominance de feuillus est composée de bois utilisés pour les pâtes et papiers. Toutefois, depuis le milieu de la décennie 2000, les marchés pour ces produits sont en décroissance. Il en résulte une pression à récolter en plus forte proportion les plus gros arbres de belle qualité des essences feuillues les plus recherchées par les usines de bois d’œuvre. Dans ce contexte, nous avons analysé le revenu potentiel que pouvaient offrir 15 essences forestières rencontrées dans les peuplements où des coupes partielles sont couramment pratiquées dans le sud du Québec. Nous avons aussi calculé le diamètre à maturité financière (DMF) de ces essences, soit celui à partir duquel le taux de rendement annuel des arbres laissés sur pied devient négatif à cause de leurs grands risques de mortalité ou de dégradation, comparativement à leur accroissement.

Les résultats ont permis d’identifier 4 essences pouvant offrir un revenu bien plus grand que le coût moyen d’approvisionnement par coupe partielle (le chêne rouge [Quercus rubra L.], l’épinette blanche [Picea glauca (Moench) Voss], l’épinette rouge [Picea rubens Sarg.] et le pin blanc [Pinus strobus L.]), de même que 4 autres dans la situation opposée (le bouleau à papier [Betula papyrifera Marshall], l’érable rouge [Acer rubrum L.], le tilleul d’Amérique [Tilia americana L.] et la pruche du Canada [Tsuga canadensis (L.) Carrière]). Les résultats démontrent aussi que le taux annuel de rendement d’un arbre au Québec (c’est‑à‑dire son taux annuel de changement de revenu brut d’approvisionnement en bois d’œuvre) dépasse rarement la valeur de 3,5 % recommandée pour des investissements publics.

Pour compléter cette analyse financière, nous avons recensé la littérature afin d’évaluer la vulnérabilité aux changements climatiques anticipés et les répercussions potentielles causées par l’arrivée de nouveaux ravageurs exotiques de ces 15 essences et de 9 autres de la zone tempérée nordique. Ces nouvelles menaces pourraient influencer les perspectives à long terme quant à l’utilisation des résultats financiers.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Mémoire de recherche forestière

Thème(s): 

Forêts, Recherche forestière, Sylviculture et rendement des forêts naturelles - peuplements de feuillus

Auteur(s) ministériel(s): 

Auteurs:

GUILLEMETTE, François et Luca Gabriel SERBAN

Année de publication:

2024

Format:

PDF

ISBN

978-2-550-97557-1

ISSN:

1183-3912

Mot(s) clé(s):

Mémoire de recherche forestière, érable à sucre, bouleau jaune, sylviculture, régénération, économique, coupe partielle, diamètre à maturité financière, essences feuillues, valeur, sylviculture et rendement des forêts naturelles - peuplements de feuillus, Acer saccharum, Betula alleghaniensis

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