par Claire Morin | 22 mars 2021
Dans les années 1950, l’usage massif de pesticides organochlorés en agriculture a mené au déclin de plusieurs populations d’oiseaux, dont le faucon pèlerin. En 1970, aucun couple nicheur n’avait été détecté au Québec. Depuis, l’espèce à fait l’objet d’un programme de réintroduction en 1976, et de deux plans de rétablissement décennaux, dont le dernier doit se conclure en 2029. Étant donné son statut actuel d’espèce vulnérable au Québec, il fait l’objet d’un suivi de sa nidification et de sa productivité de fauconneaux, mis en place en 2002 par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Ce document est un recueil de deux protocoles standardisés. Il présente la méthode d’inventaire traditionnelle (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité du faucon pèlerin à partir d’observations au sol), ainsi que la méthode d’inventaire par détection à l’aide d’un drone (Protocole standardisé pour le suivi de la nidification et de la productivité du faucon pèlerin à l’aide d’un drone). Il vise à accompagner les biologistes et techniciens de la faune du Ministère, les consultants et les acteurs du milieu dans la réalisation d’inventaires pour le suivi de la nidification et de la productivité du faucon pèlerin au Québec. Il est également destiné à être utilisé lors d’évaluations environnementales nécessitant des suivis ponctuels de nid de faucon pèlerin.
Enfin, ce protocole vise à outiller l’observateur dans l’élaboration de son plan d’inventaire, l’identification de l’espèce, l’évaluation de l’âge des fauconneaux et du succès de reproduction des couples nicheurs.
par Marie-Claude Boileau | 19 mars 2021
Recueil des résumés des conférences présentées lors du Colloque Les semences forestières : un maillon clé des plantations de grande valeur. 3 et 4 décembre 2013, Québec, QC. 57 p.
par André Boily | 18 mars 2021
Paru dans Le Naturaliste canadien 143(2): 33-38
Deux espèces exotiques de vers de terre, d’origine européenne, ont été trouvées à plusieurs endroits au parc naturel et historique de l’île aux Basques (Québec, Canada). Il s’agit des premières mentions de vers de terre sur cette île. Cet article ne permet pas d’établir avec certitude quand les vers de terre sont arrivés sur l’île. Ceux-ci pourraient avoir été involontairement introduits par les Basques dès les 16e et 17e siècles. D’autres sources potentielles d’introduction sont également discutées. Pour le moment, il est difficile d’évaluer l’ampleur des effets qu’ont pu avoir les vers de terre sur les différents écosystèmes de l’île, étant donné l’absence de suivi à long terme et d’inventaires approfondis. Cependant, les espèces de vers de terre recensées jusqu’à maintenant sur l’île ont généralement des effets moindres sur les écosystèmes que ceux d’autres espèces exotiques de vers de terre européens présentes au Québec. Des inventaires supplémentaires seraient nécessaires afin de documenter si de telles espèces sont présentes, l’ampleur du phénomène de colonisation par les vers de terre, et les effets potentiels de celle-ci sur les écosystèmes de cette île.
par Marie-Claude Boileau | 17 mars 2021
Le suivi d’indicateurs reliés à la récolte est effectué depuis 2002 dans la réserve faunique de Portneuf afin de mesurer les effets de travaux d’aménagement de l’habitat de la gélinotte huppée sur les populations de cette espèce et son exploitation.
Après plus de 15 ans du début des travaux, les résultats indiquent qu’il n’y a peu ou pas de différences entre les indicateurs du secteur aménagé et de deux secteurs témoins. L’objectif principal de ce rapport est de mesurer la sélection des habitats forestiers visités par les chasseurs de gélinottes huppées qui participent aux suivis des indicateurs pour les saisons de chasse de 2015 à 2018 de même que ceux des gélinottes huppées qu’ils ont vues ou récoltées.
Soixante-dix-sept tracés de chasse obtenus à l’aide de GPS auprès de participants et 203 localisations GPS des gélinottes huppées vues ou récoltées par ces mêmes participants ont été utilisés pour les analyses de sélection d’habitat. Une approche par sélection de modèles a été réalisée afin d’identifier le modèle le plus vraisemblable pour expliquer la sélection de l’habitat des chasseurs et des gélinottes huppées.
par Audrey Verreault | 17 mars 2021
Le lac des Écorces est l’habitat de la population de ciscos de printemps (Coregonus sp.), désignée en voie de disparition COSEPAC (2009). Le chabot de profondeur (Myoxocephalus thompsonii), également une espèce en péril, a été trouvé en 2005 dans le cadre d’une pêche expérimentale. Plusieurs travaux visant le rétablissement du cisco de printemps, la confirmation de la présence du chabot de profondeur et l’état de la communauté de poissons ont été effectués de 2010 à 2017.
L’éperlan arc-en-ciel, une espèce introduite reconnue responsable du déclin de corégonidés, a été pêché massivement pendant sept années consécutives pour accroître l’abondance du cisco de printemps. Cela n’a pas permis de réduire sa biomasse
Par la suite, les pêches ont confirmé la présence du cisco de printemps, mais non celle du chabot de profondeur
L’inventaire de la communauté de poisson et l’examen des contenus stomacaux démontrent que l’éperlan arc-en-ciel constitue la principale proie des dorés jaunes et fait partie du régime alimentaire de la perchaude. L’abondance, l’alimentation et la répartition de la perchaude dans la colonne d’eau indiquent qu’elle pourrait se nourrir de larves de ciscos de printemps
L’augmentation de l’abondance du doré jaune pourrait réduire les populations d’éperlans arc-en-ciel et de perchaudes et pourrait être envisagée comme un moyen alternatif pour augmenter celle du cisco de printemps.